Fosses

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Fosses
Fosses
Entrée de l'hôtel-de-ville
Blason de Fosses
Blason
Fosses
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Jacqueline Haesinger
2023-2026
Code postal 95470
Code commune 95250
Démographie
Gentilé Fossatussien
Population
municipale
9 929 hab. (2021 en augmentation de 3,79 % par rapport à 2015)
Densité 2 750 hab./km2
Population
agglomération
19 826 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 00″ nord, 2° 29′ 00″ est
Altitude 75 m
Min. 65 m
Max. 130 m
Superficie 3,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Fosses
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fosses
(bureau centralisateur)
Législatives 9e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Fosses
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Fosses
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Fosses
Liens
Site web https://www.ville-fosses95.fr/

Fosses est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Fossatussiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Fosses est une ville périurbaine située en plaine de France, à 30 km environ au Nord-Est de Paris. Elle est coupée en deux parties : Fosses-village et le reste de la ville (Plateau et la Cabine).

La ville de Fosses est desservie par la gare de Survilliers - Fosses sur la ligne D du RER, et l'autoroute du nord A1, sortie 7.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Survilliers, Saint-Witz, Marly-la-Ville, Bellefontaine, Luzarches et La Chapelle-en-Serval (dans le département voisin de l'Oise).


Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Ysieux, petit affluent de l'Oise et donc sous-affluent de la Seine, de 12 kilomètres de longueur y prend sa source.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Witz à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ST WITZ (95) - alt : 141m, lat : 49°05'08"N, lon : 2°33'02"E
Records établis sur la période du 01-01-2008 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 2 4 6,6 9,6 12,8 14,7 14,6 11,8 9,1 5,6 2,8 8
Température moyenne (°C) 4 5 7,9 11,5 14,4 17,7 20 19,8 16,5 12,6 8,2 5,1 11,9
Température maximale moyenne (°C) 6,3 7,9 11,9 16,4 19,2 22,5 25,4 25 21,2 16,1 10,7 7,4 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−12,3
07.01.09
−10,4
12.02.12
−8,4
13.03.13
−2,5
07.04.21
1,5
06.05.19
6,5
13.06.08
7,8
03.07.11
8,2
26.08.18
3,5
30.09.18
−0,7
29.10.08
−5,1
30.11.10
−7,4
19.12.09
−12,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,1
01.01.22
19,6
27.02.19
24,2
31.03.21
28,7
20.04.18
30,8
28.05.17
36
27.06.11
41,4
25.07.19
37,5
09.08.20
34,3
08.09.23
28,3
01.10.11
20,5
08.11.15
15,7
31.12.21
41,4
2019
Précipitations (mm) 54,4 47,7 45 37,4 72,2 64,9 58,1 59,3 47,4 56,8 61 72,6 676,8
Source : « Fiche 95580001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fosses est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fosses, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[11] et 19 826 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Les principaux quartiers sont :

  • La gare de Survilliers - Fosses
  • Le village, communément appelé "Vieux Fosses", qui est la partie ouest de la commune et la plus ancienne
  • Les 3 Collines, un ensemble de quartiers pavillonnaires, avec un parc du même nom
  • Le Plateau, qui est un quartier résidentiel de la commune
  • Les 2 Collines, un ensemble de maison proche du Plateau.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 702, alors qu'il était de 3 499 en 2013 et de 3 479 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 3,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,1 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fosses en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,8 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Fosses en 2018.
Typologie Fosses[I 1] Val-d'Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 95,8 92,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,3 9,7
Logements vacants (en %) 3,6 5,9 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Fossæ en 1166[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie-annexe.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[17], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Luzarches de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Fosses

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fosses était membre depuis 2002 de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, notamment en banlieue parisienne, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine le pour former la communauté d'agglomération Roissy Pays de France, dont fait désormais partie la commune.

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste FG-EÉLV menée par le maire sortant Pierre Barros obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 883 voix (50,09 %, 22 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant de 7 voix celle UMP-UDI menée par Frédéric Deschamps, qui a recueilli 1 876 voix (49,90 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 38,48 % des électeurs se sont abstenus[19],[20].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise[21], la liste UG menée par le maire sortant Pierre Barros[22] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 673 voix (62,44 %, 24 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle DVD menée par Frédéric Deschamps, qui a recueilli 1 006 voix (37,55 %, 5 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,85 % des électeurs se sont abstenus[23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
    M. Schmand[24]    
         
juillet 1934 octobre 1939[24] François Miginiac[25] PCF Entrepreneur de maçonnerie
Déchu de son mandat par le gouvernement Daladier à la suite
de la signature du Pacte germano-soviétique
octobre 1939[24]   M. Schmand   Nommé président de la délégation spéciale
         
mai 1945 mai 1953 François Miginiac[25] PCF Entrepreneur de maçonnerie
         
ca. 1965   François Bernardini[26]   Inspecteur des PTT
mars 1977 mars 1983 Gérard Lenoir PCF Conseiller général de Luzarches (1982 → 1988)
mars 1983 septembre 2007[27] Alain Lacombe PCF Comptable
Vice-président de la CA Roissy Porte de France ( ? → 2015)
Démissionnaire
septembre 2007[28] novembre 2023[29] Pierre Barros[30],[31],[32] app. PCF Diplômé en architecture
Sénateur du Val-d'Oise (2023[33] → )
Vice-président de la CA Roissy Pays de France (2020 → 2023)
Démissionnaire après son élection comme sénateur
novembre 2023[34] En cours
(au 10 novembre 2023)
Jacqueline Haesinger app. PCF Institutrice et directrice d'école retraitée
Première adjointe (2020 → 2023)

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune de Fosses est jumelée avec[35] :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose de deux établissements d'enseignement secondaire :

  • Collège Stendhal situé Chemin de Beaumont[36]
  • Lycée Polyvalent Charles Beaudelaire situé rue du Grand Tremblay, qui accueille près de 1200 élèves[37]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Fosses fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[38]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[39],[40].

Depuis mars 2013, la commune fait partie des ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire), de la 2e vague, comme Sarcelles et Argenteuil, situées dans le même département. La commune devrait en outre recevoir de nouvelles patrouilles des forces de l'ordre dans les quartiers pour baisser la délinquance et améliorer les conditions de vie des habitants.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 9 929 habitants[Note 3], en augmentation de 3,79 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
197202196174201187186195175
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
158176194226246260206230224
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2173292512703507861 2611 2071 525
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 7732 2096 4538 8329 6209 9989 7389 6639 591
2018 2021 - - - - - - -
9 7379 929-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (41,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,2 % la même année, alors qu'il est de 18,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 773 hommes pour 4 964 femmes, soit un taux de 50,98 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,4 
4,6 
75-89 ans
5,8 
11,8 
60-74 ans
13,6 
20,5 
45-59 ans
20,9 
19,7 
30-44 ans
20,7 
18,3 
15-29 ans
16,8 
25,0 
0-14 ans
21,8 
Pyramide des âges du département du Val-d'Oise en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
4,4 
75-89 ans
5,9 
12,7 
60-74 ans
13,4 
19,3 
45-59 ans
19,2 
20,7 
30-44 ans
21 
19,7 
15-29 ans
18,7 
22,8 
0-14 ans
20,8 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Fosses compte un monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Étienne, Grande-Rue, au village (classée monument historique par arrêté du 18 mars 1913[46]) : Elle a été édifiée pendant deux campagnes de construction, dont la première entre 1170 et 1200 porte sur le chœur, le croisillon nord, l'absidiole nord, la nef et les deux bas-côtés. Ces derniers ont cependant été reconstruits au XVIe siècle. Le croisillon sud et la chapelle de la chapelle de la Vierge ont été ajoutées pendant la seconde campagne vers 1230 / 1240 environ, et présentent ainsi des différences par rapport à leurs homologues au nord. L'ensemble est de style gothique primitif, comme l'indiquent le remarquable clocher et la sculpture des chapiteaux, qui sont de belle facture et représentent de façon assez naturaliste quelques éléments de la flore locale. L'on ne peut en même temps pas nier l'influence persistante de l'architecture romane, qui se traduit par la forme en plein cintre des fenêtres issues de la première campagne, et par le plan en hémicycle du chœur, que l'église de Fosses partage avec quelques autres églises gothiques de la même époque. L'absidiole nord est d'une conception archaïque, et son architecture est moins évoluée que celle de son homologue de l'église de Luzarches, pourtant de cinquante ans plus ancienne. La nef appartient à un type protogothique se caractérisant par des fenêtres hautes alignées au-dessus des piliers des grandes arcades, conçue pour ne pas être voûtée. Un changement de parti est toutefois intervenu lors de la construction du mur du sud, dont les fenêtres sont désormais situées au-dessus des arcades, qui sont donc de plus faible hauteur ; des contreforts latéraux indiquent que l'option d'un voûtement d'ogives a été retenue. Celui-ci ne s'est jamais réalisé, et l'église est effectivement bâtie à l'économique, avec emploi très limité de la pierre de taille et une restriction de l'ornementation au strict nécessaire. La sobriété architecturale avait été compensée par des peintures murales, dont ne subsistent plus que des vestiges, assez éloquents pour permettre une reconstitution. Peu avant le milieu du XIIIe siècle, la nef a été dotée d'un nouveau portail occidental, dont l'agencement fait preuve d'une ambition que l'on ne constate pas ailleurs dans l'église. Elle est la seule église villageoise de style essentiellement gothique primitif dans tout l'est du Val-d'Oise, et à ce titre précieux témoin de l'histoire. Aujourd'hui bien restaurée, elle a toutefois été évincée du calendrier des messes de la paroisse, et l'église Saint-Étienne ne joue presque plus aucun rôle dans la vie religieuse locale[47],[48].

On peut également signaler :

  • Le logis de l'ancienne ferme Delambre à côté du portail de l'église Saint-Étienne : Les façades simples sont en pierres brutes sans décoration aucune. Derrière le bâtiment, des fouilles archéologiques sont menées depuis 1991 et ont mis au jour d'éloquents vestiges d'une riche activité potière, du IXe au XVIIe siècle[49].
  • L'ancienne école « Fosses Gare », puis « école Henri-Barbusse », avenue Henri-Barbusse : construite entre 1932 et 1936 dans le style moderniste influencé par l'Art déco qui fut appliqué à de nombreux édifices publics de la région à cette époque, elle se distingue par l'utilisation de l'effet décoratif du triangle, sur les pignons et gables au-dessus des portails, ainsi que par les toitures aiguës de la multitude de lucarnes[50]. Ce fut une école à quatre classes avec des logements pour deux instituteurs à l'étage. Sa construction était devenue nécessaire avec la création de nouveaux lotissements à proximité de la gare, à partir du début des années 1920 : jusque-là, Fosses se limitait au vieux village éloigné de 2 500 m de cette école. - En raison de la séparation des sexes, l'on trouve deux cours de récréation (l'une devant, l'une derrière) ; chacune avec un préau et des sanitaires. L'ancienne école est aujourd'hui utilisée comme école municipale de musique et de danse. Y logent également les locaux des antennes de Fosses du secours populaire français et de la croix rouge. La façade attend une réhabilitation.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Barros, ancien maire (2007-2023) et sénateur du Val d'Oise depuis 2023.

Héraldique[modifier | modifier le code]

[[|Fosses]]
Blason de Fosses Blason
D'azur à la champagne cousue de sinople, à la devise ondée d'argent brochant sur la partition, à l'arbre chimérique du même, le fût arraché et sommé de deux mains, l'une dextre et l'autre senestre, soutenant et supportant une ville d'or, brochant sur le tout
Détails

Fosses au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Fosses », p. 460–461
  • Jean Ducos et Gilberte Ducos, Contribution à l'Histoire de la Commune de Fosses : Le Village, l'église St-Étienne, l'abbaye de Hérivaux, Fosses, C.G.H.F.M., s.d., 112 p. (ISBN 978-2-9522444-0-4 et 2-9522444-0-5), p. 1-79
  • Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 1 : Les données archéologiques et historiques, Caen, Publications du CRAM, , 736 p. (ISBN 2-902685-08-4, (extraits) lire en ligne)
  • Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 2 : Catalogue typo-chronologique des produits, Caen, Publications du CRAHM, , 736 p. (ISBN 978-2-902685-41-7, (extraits) lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Fosses - Section LOG T2 » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Fosses - Section LOG T7 » (consulté le ).
  3. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Val-d'Oise - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Fosses » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Fosses et Saint-Witz », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St Witz » (commune de Saint-Witz) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « St Witz » (commune de Saint-Witz) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  27. « Alain Lacombe a lâché la mairie », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne) « Après vingt-cinq ans d'exercice dans la vie publique, Alain Lacombe a donc décidé de passer la main. « Je n'ai pas envie de mourir maire, c'est pour cette raison que j'ai décidé de prendre du recul, affirme-t-il. Néanmoins, je reste conseiller municipal et vice-président de la communauté de communes ».
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  31. Anne Collin, « Municipales : à Fosses, Pierre Barros candidat à sa propre succession : Le maire de cette ville de 10 000 habitants depuis 2007 repart dans la bataille pour les prochaines élections municipales à la tête d’une liste divers gauche », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Fosses, apparenté PCF, l'annonce : il sera bien candidat en 2020 à sa propre succession (…) Pierre Barros prendra donc la tête d'une liste divers gauche, renouvelée à moitié, soutenue par le parti communiste, Europe écologie les verts (EELV) et le PS ».
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  33. Marie Persidat, « Élections sénatoriales dans le Val-d’Oise : la percée de Daniel Fargeot et Pierre Barros : Tandis que les deux sénateurs sortants LR et le représentant du PS conservent leur mandat, le président de l’union des maires du Val-d’Oise a décroché un siège. La gauche obtient aussi un second représentant avec l’arrivée du maire de Fosses au Sénat. », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  49. Cf. Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 2 : catalogue typo-chronologique des produits, Caen, Publications du CRAHM, , 736 p. (ISBN 978-2-902685-41-7, lire en ligne), p. 5-7.
  50. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise : Fosses, op. cit., p. 461 ; et En pays de France, op. cit., p. 84.