Faucon-de-Barcelonnette

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Faucon-de-Barcelonnette
Faucon-de-Barcelonnette
Panorama de montagne et clocher.
Blason de Faucon-de-Barcelonnette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye - Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Hélène Garcier
2020-2026
Code postal 04400
Code commune 04086
Démographie
Gentilé Fauconnais
Population
municipale
293 hab. (2021 en diminution de 3,3 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 41″ nord, 6° 40′ 44″ est
Altitude Min. 1 157 m
Max. 2 984 m
Superficie 17,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Barcelonnette
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Barcelonnette
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Faucon-de-Barcelonnette
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Faucon-de-Barcelonnette
Liens
Site web faucondebarcelonnette.fr

Faucon-de-Barcelonnette est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Fauconnais[1], en valéian : lous Foucounencs[2][réf. non conforme][3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Faucon-de-Barcelonnette et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune occupe un adret dans la vallée de l’Ubaye orientée est-ouest ; le village est lui implanté dans la partie la plus large de la vallée : au total, Faucon-de-Barcelonnette, comme les communes proches de Barcelonnette et Saint-Pons occupe la situation la plus favorable de toute la vallée. De plus, le village est construit sur le cône de déjection du torrent de Faucon, ce qui le surélève légèrement et le protège des crues de l’Ubaye[4],[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes de Faucon-de-Barcelonnette sont La Condamine-Châtelard (au nord et de l’autre côté des crêtes situées à près de 3 000 m), Jausiers à l’Est, Enchastrayes au Sud, Barcelonnette et Saint-Pons à l’Ouest.

Géologie[modifier | modifier le code]

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la vallée de l’Ubaye est occupée par le glacier. Les sommets des crêtes n’ont jamais été recouverts[6].

Relief[modifier | modifier le code]

La commune occupe seulement une partie de l’adret de la vallée de l'Ubaye, du lit de la rivière jusqu’aux sommets, culminant à près de 3 000 m d’altitude. La rivière Ubaye entre dans la commune à moins de 1 190 m d’altitude et en sort un peu en dessous de l’altitude de 1 150 m[4].

Les deux sommets de Faucon-de-Barcelonnette sont[4] :

  • la Chalanche, à 2 984 m ;
  • la Tête de Frusta, à 2 926 m.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L’hydrographie de Faucon-de-Barcelonnette est très simple à décrire[4] :

  • l’Ubaye est le torrent qui draine toute la vallée ;
  • Faucon-de-Barcelonnette est situé en rive droite : des torrents dévalent les pentes pour se jeter dans l’Ubaye, dont les principaux sont les torrents du Bourget et de Faucon.

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 711 ha de bois et forêts, soit 41 % de sa superficie[1].

Hameaux[modifier | modifier le code]

Les hameaux sont :

  • Châtelaret ;
  • la Grangeasse ;
  • Domaine de Bérard ;
  • les Maisonnettes ;
  • Le Bourget ;
  • l’Argile ;
  • les Bouzoulières ;
  • la Fabrique ;
  • Plan la croix ;
  • Saint-Flavi ;
  • Guillem Maurin ;

Transports[modifier | modifier le code]

À 1 185 mètres d’altitude[4], Faucon est situé un peu à l'écart de la route départementale RD 900, à laquelle il est relié par la RD 709. Le village se trouve à seulement 3 km de Barcelonnette, la sous-préfecture et capitale de la vallée de l'Ubaye[4].

Un pont traverse l’Ubaye à Faucon-de-Barcelonnette en direction du Villard de Faucon, qui malgré son nom est situé dans la commune d’Enchastrayes[4].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Faucon-de-Barcelonnette est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune de Faucon-de-Barcelonnette est également exposée à quatre autres risques naturels[8] :

La commune de Faucon-de-Barcelonnette est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et d’avalanche[9] et le Dicrim n’existe pas[11].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, pour des inondations et des coulées de boue en 2008, et en 2003 pour des mouvements de terrain[8]. La liste des tremblements de terre d’une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)[12] :

  • le séisme du 19 mars 1935, d’une intensité ressentie à Faucon-de-Barcelonnette de VII (provoquant des dégâts) et dont l’épicentre était situé à Saint-Clément-sur-Durance[13],
  • du 17 février 1949, avec une intensité macro-sismique de V et Barcelonnette pour épicentre[14] ;
  • du 20 juin 1955, avec une intensité macro-sismique de V un épicentre situé en Italie[15] ;
  • du 5 avril 1959, avec une intensité macro-sismique de VI et demi un épicentre situé à Saint-Paul-sur-Ubaye[16] ;
  • du 31 octobre 1997, avec une intensité de IV et Prads-Haute-Bléone pour épicentre[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1147 (de Falcho), nom dérivé d’un nom propre germanique, Falco[18]. Le village est appelé Foucoun en valéian[2][réf. non conforme],[3].

En 1932, la commune prend le nom de Faucon-sur-Ubaye, puis de Faucon-de-Barcelonnette en 1943[19].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[22],[23].

Statistiques 1991-2020 et records BARCELONNETTE (04) - alt : 1155m, lat : 44°23'28"N, lon : 6°40'12"E
Records établis sur la période du 01-08-1927 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −7,9 −7,3 −3,6 −0,3 3,4 6,5 8,4 8 4,9 1,4 −2,9 −6,7 0,3
Température moyenne (°C) −0,8 0,4 4,3 7,4 11,4 15,1 17,4 17,1 13,1 9 3,7 −0,2 8,2
Température maximale moyenne (°C) 6,2 8 12,3 15,1 19,3 23,7 26,3 26,1 21,4 16,5 10,2 6,3 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−24,8
14.01.1966
−25
10.02.1986
−20
06.03.1971
−11,4
08.04.21
−7,4
06.05.19
−4,1
04.06.01
−0,1
16.07.00
−2,5
31.08.10
−5,4
27.09.20
−13
29.10.12
−18,5
30.11.1973
−23,6
18.12.10
−25
1986
Record de chaleur (°C)
date du record
17,6
19.01.07
20,5
24.02.20
24
18.03.1993
27,7
08.04.11
30,5
25.05.1931
36,7
28.06.19
34,9
07.07.15
35,7
23.08.23
32,1
05.09.06
28,3
08.10.23
21,4
10.11.15
17,1
11.12.1978
36,7
2019
Précipitations (mm) 43,6 33,3 41,6 59,5 64,1 57,2 49,4 49,2 63,7 84,5 88,3 59,9 694,3
Source : « Fiche 4019001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,2
−7,9
43,6
 
 
 
8
−7,3
33,3
 
 
 
12,3
−3,6
41,6
 
 
 
15,1
−0,3
59,5
 
 
 
19,3
3,4
64,1
 
 
 
23,7
6,5
57,2
 
 
 
26,3
8,4
49,4
 
 
 
26,1
8
49,2
 
 
 
21,4
4,9
63,7
 
 
 
16,5
1,4
84,5
 
 
 
10,2
−2,9
88,3
 
 
 
6,3
−6,7
59,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[24]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Faucon-de-Barcelonnette est une commune rurale[Note 2],[26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[27],[28].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barcelonnette, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,3 %), prairies (7,1 %)[31].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des tombes de l’âge du bronze ont été découvertes au XIXe siècle[32].

De nombreux auteurs estiment que le siège de Rigomagus, civitas citée vers l'an 400 et dont l’étendue correspond à la moyenne vallée de l’Ubaye[33], se trouvait à l’emplacement du village actuel, bien que les preuves absolues fassent défaut. Parmi les nombreux éléments qui peuvent le laisser penser, figure la découverte faite place de la Mairie en 1989. Des éléments antiques ont été découverts dans le village et aux abords : vestiges de structures bâties, peut-être des thermes, corniche et chapiteau de marbre venant d’un bâtiment à vocation publique, sarcophage du IVe siècle avec l’inscription aux Diis manibus[34], monnaies, céramiques et une statuette en bronze[35]. Par la suite, une église a été construite sur cet emplacement, avec quelques tombes creusées au chevet[36].

Parmi les autres hypothèses émises attendant des confirmations, celle d’un évêché de l’Antiquité tardive installé temporairement à Faucon-de-Barcelonnette, qui est toutefois discutée, plusieurs éléments orientant les historiens vers une christianisation tardive de la vallée, au début du Moyen Âge. Une inscription funéraire chrétienne découverte au XIXe siècle est datée du Ve siècle ou VIe siècle[37],[35].

Toujours place de la mairie, l’abside et les absidioles d’une chapelle ont été fouillées. Cette église est construite alors que la vallée de l’Ubaye appartenait à l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Novalaise[38]. Elle témoigne de l’époque où les constructeurs d’église de Provence faisaient des essais qui ont abouti à la définition de l’art roman provençal[39].

Au Moyen Âge, Faucon est un quartier de Barcelonnette[40] mais reste un castrum fortifié, donc conserve une certaine importance, grâce à la résidence des archevêques d’Embrun dans la vallée[41]. La prospérité de la communauté se manifeste dans les aménagements de l’église place de la Mairie, et dans l’installation de l’ordre de Chalais au XIVe siècle par les moines de Lavercq[42]. Les archevêques d’Embrun et les comtes de Provence se disputaient la seigneurie et les droits de justice[5], chacun possédant une cour et une prison[41]. Les Guiramnad eurent une partie de la seigneurie[43].

La Peste noire touche durement Faucon au milieu du XIVe siècle : en témoigne l’abandon de l’église fouillée place de la mairie et du monastère chalaisien[44].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Au XVIIe siècle, le village est par deux fois détruit par un incendie, en 1628 et 1691.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Faucon devient une commune autonome en 1790[40].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Faucon-de-Barcelonnette, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, a résisté mais est relativement peu touchée[45].

Comme de nombreuses communes du département, Faucon se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons[46], mais pas aux filles : la commune n’est concernée ni par la loi Falloux (1851) qui impose l’ouverture d’une école de filles dans les communes de plus de 800 habitants, ni par la première loi Duruy (1867) qui abaisse ce seuil à 500 habitants[47]. Une école de filles est cependant ouverte avant 1873[48]. La deuxième loi Duruy (1877) permet à la municipalité, grâce aux subventions de l’État, de construire un bâtiment neuf pour l’école du chef-lieu[49].

La commune de Faucon est durement touchée par la Première Guerre mondiale. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski[50].

L’école communale est fermée en 1990[51].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Faucon-de-Barcelonnette Blason
D'argent à une montagne au naturel à dextre, contournant une rivière du même à senestre, à l'inscription en chef FAUCON en lettres capitales de sinople[52].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

Aperçu général[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s’élevait à 136 personnes, dont quatre chômeurs[53]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (69 %)[54] et travaillent majoritairement hors de la commune (81 %)[54].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait huit établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[55].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de sept en 2000[56], de quatre en 1988[57]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage ovin et bovin[56]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 108 ha à 352 ha[57]. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, à 293 ha[56].

Industrie[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait cinq établissements, employant onze salariés[55].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait cinq établissements (avec trois emplois salariés), auxquels s’ajoutent les dix établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant treize personnes[55].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est moyennement importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[58], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[59]. Les structures d’hébergement à finalité touristique sont rares dans la commune :

  • des meublés non-labellisés[60] ;
  • des hébergements collectifs, dont un gîte d’étape[61].

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[62] : au nombre de 93, elles représentent 41 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 14 possèdent plus d’un logement[63],[64].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1800 1812 Pierre André Jaubert d'Oriac    
mai 1945   Marius Manuel[65]    
         
1977 2001 Léon Manuel    
mars 2001 mars 2008 Louis Hatier[66],[67]    
mars 2008 mars 2014 Patrice Bague[68]    
mars 2008 décembre 2016[69] Michel Longeron DVD  
février 2017 18 mai 2020 Michel Deloince    
En cours Hélène Garcier[70]    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Faucon-de-Barcelonnette fait partie:

Fusion[modifier | modifier le code]

La fusion avec Jausiers est à l'étude. Un moment prévue pour le 1er janvier 2019, elle n’est plus envisagée.

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[72].

En 2021, la commune comptait 293 habitants[Note 4], en diminution de 3,3 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
530483519444504559542515458
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
458445414408392417443408359
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
327291286242214191180162174
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
144153128113199208293296303
2015 2020 2021 - - - - - -
303295293------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’histoire démographique de Faucon-de-Barcelonnette est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population, qui plus est un mouvement de longue durée. En 1911, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population (par rapport au maximum historique)[74]. Le mouvement de baisse s'interrompt dès les années 1980. Depuis, la population a plus que doublé, dépassant les trois cents habitants, soit plus de la moitié de son maximum historique.

Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices et monuments civils[modifier | modifier le code]

Édifices et monuments religieux[modifier | modifier le code]

Les religieux à Faucon ont une longue histoire : résidence de l'évêque, ordre Chalaisien et ordre Trinitaire.

L’église paroissiale[modifier | modifier le code]

Elle est placée sous le vocable de Saint-Étienne et sous le patronage de l’Assomption de la Vierge, est construite pour la première fois au XIe siècle, puis reconstruite au XVIIe siècle : ses collatéraux mêlent moellons et pierre de taille. Entre les collatéraux et la nef, les arcades sont en plein cintre. Assez exceptionnellement dans le style roman alpin, le mur nord est percé de quatre baies très étroites, qui s’apparentent à des meurtrières. Son abside est en cul-de-four[75]. Le clocher est isolé au milieu du village, et est percé de baies triples, sur le même mode des baies géminées, mais avec deux colonnes. Enfin, le clocher est surmonté d’un campanile octogonal ouvert par huit baies en plein cintre ; de style roman, elle doit être une reconstruction du XVIe siècle imitant le clocher précédent selon Raymond Collier[76]. Selon la DRAC, les 20 premiers mètres sont gallo-romains : la tour servait à faire des signaux. Elle est ensuite incorporée au couvent des bénédictins, qui la transforment en clocher en ajoutant le campanile et une flèche de charpente, en pierre depuis 1858[77]. L’église abrite un couvercle de sarcophage de pierre, taillé en forme de toit. D’époque gallo-romaine, il aurait été réutilisé pour le tombeau de saint Jean de Matha. Il est classé[78]. Sur l’église, un cadran solaire savant date de 1878 et porte la légende « Hac rite utendo extremam para faustam » (en latin : En utilisant comme il convient l’heure présente, prépare-toi une fin heureuse). Il porte les coordonnées du lieu, l’écart avec l’heure de Paris, l’altitude. Surtout, ses couleurs mêlent le bleu et le violet, ce qui est rare[79].

Couvent Trinitaires (sauvetage des captifs)[modifier | modifier le code]

Mosaïque dans le cœur du couvent
Couvent trinitaire

En 1993, la société d'étude Sabença de la Valeia avec Jean-Albert Caire, ont publié un résumé de 20 pages du point de vue local sur ce Saint. Un document qui fait partie de son fond en libre accès sur internet[80].

Cet ordre monastique très ancien émerge à la période des croisades. La vocation du fondateur pourrait avoir son origine dans la souffrance de familles amies éprouvées, côtoyées pendant sa jeunesse, confrontées à l'absence d'un parent captif. Un élément marquant de l'inspiration fondatrice originelle oriente vers l'universalité de la charismatique mission de libération de tous les captifs, sans distinction d'origine religieuse ou ethnique. Après les débuts en 1194, c'est en 1198 que le pape encourage cette équipe fraternelle. Voilà donc un ordre monastique assez singulier : des vies monastiques très évangéliques, sur les routes et au contact de populations de culture complètement différente.

Le lien avec l'Ubaye prit corps cinq siècles plus tard, seulement en 1666, à la faveur de la canonisation du fondateur, saint Jean de Matha, né là, le [81] et mort à Rome le . Une implantation de l'ordre fut alors décidée, là en Ubaye. Beaucoup de bouleversements précédents s'étaient donc déroulés par là. Pour la population locale, cela fut même un peu une surprise car les liens étaient très distendus. En effet d'origine ibérique, la famille de Jean de Matha, avait été anoblie et avait reçu ce fief des mains du Comte de Provence avant même la création de la ville de Barcelonnette. Rapidement son père avait confié le domaine en fermage.

Les débuts de l'implantation trinitaire à Faucon furent entravés par des chicaneries fraternelles. En effet la famille des frères Dominicains dominait la dynamique chrétienne de la vallée et s'opposait discrètement à cette poussée trinitaire. La crainte qu'ils leur fassent de l'ombre a poussé le pape à des actions concertées de l'évêque d'Embrun et du supérieur général de l'ordre dominicain afin de permettre cette installation. Ce monastère fut occupé par des frères, de manière assez continue. L'établissement actuel est assez sobre. Il ne laisse pas imaginer au premier regard l’œuvre trinitaire internationale et mondiale.

Une controverse tenace, étayée par des recherches, porte sur l'hypothèse d'une erreur supposée de ville de naissance du fondateur qui aurait été Faucon-du-Caire. Des arguments assez pertinents sont avancés, auxquels s'opposent aussi une nette cohérence pour l'Ubaye. En effet, la fusion entre le territoire et les comtes de Provence, Raimond-Bérenger IV de Provence, est nette. Ils ont marqué de leur culture l'Ubaye. Ils aboutissent facilement à la fondation de la ville de Barcelonnette. Exemple de l'apparition de l'hydronyme du territoire Ubaye. Ces comtes de Provence ont favorisé et encouragé les implantations des autres ordres monastiques de cette époque en Provence : Hospitaliers et Templiers. Le père de Jean de Matha se serait illustré à leurs côtés, face aux Sarrasins. C'est la tradition orale des frères trinitaires, ayant gardé en mémoire ce lieu de naissance, qui a fondé leur venue en Ubaye.

Approfondir sur internet: Sur le site de l’évêché ; Sur un des sites trinitaires.

Chapelle des pénitents[modifier | modifier le code]

Elle date de 1690. Elle est proche du clocher campanile, fut transformé en salle des fêtes et maintenant utilisée pour cette fonction.

D'autres chapelles[modifier | modifier le code]

Certaines étaient des succursales de la paroisse :

  • chapelle Saint-Jean au hameau de Saint-Flavi, ancienne succursale[40] ;
  • chapelle Sainte-Anne au hameau du Bourget[40] ;
  • chapelle à Bouzoulières[40] ;
  • chapelle domestique au Châtelaret[40] ;
  • la carte IGN signale encore deux chapelles au bourg, dont la chapelle des Pénitents qui fut l’église des chalaisiens[82].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
  • Guy Barruol, « Faucon-de-Barcelonnette / Rigomagus (Alpes-de-Haute-Provence), Capitales éphémères. Des Capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive, Actes du colloque Tours 6-8 mars 2003 », Revue archéologique du centre de la France, Tours, Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, no 25,‎ , p. 419-421 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Barcelonnette », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
  2. a et b François Arnaud, Gabriel Maurin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, Paris : Champion, 1920 - Réédité en 1973, Marseille : Laffitte Reprints.
  3. a et b Jean-Rémy Fortoul, Ubaye, la mémoire de mon pays : les gens, les bêtes, les choses, le temps, Barcelonnette : Sabença de la Valeia (ISBN 2-908103-17-6), Mane : Alpes de Lumière (ISBN 2-906162-28-0), 1995. 247 p.
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  5. a et b X. Chadefaux, « Faucon de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) », Archéologie du Midi médiéval. Tome 13, 1995. p. 123.
  6. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
  7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
  8. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 8 juillet 2011, consultée le 23 juillet 2012.
  9. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96.
  10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
  11. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 23 juillet 2011.
  12. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Faucon-de-Barcelonnette », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 23 juillet 2012.
  13. BRGM, « fiche 50043 », Sisfrance, consulté le 23 juillet 2012.
  14. BRGM, « fiche 40091 », Sisfrance, consulté le 23 juillet 2012.
  15. BRGM, « fiche 1130108 », Sisfrance, consulté le 23 juillet 2012.
  16. BRGM, « fiche 40109 », Sisfrance, consulté le 23 juillet 2012.
  17. BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consulté le 23 juillet 2012.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 14655, p. 840.
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  38. X. Chadefaux, op. cit., p. 128.
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  41. a et b X. Chadefaux, op. cit., p. 132.
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  43. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 175.
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  48. Labadie, op. cit., p. 18.
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  66. Louis Hatier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Christine Boutin à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
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  71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  74. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
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  76. Raymond Collier, op. cit., p. 193-194 et 225-226.
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  78. Arrêté du 14 novembre 1992, Notice no PM04000153, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 9 novembre 2008.
  79. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p. 68-69.
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  81. Vie de Saint Jean de Matha, fondateur de l'ordre de la Très Saint Trinité pour la rédemption des captifs, par Calixte de la Providence, P. Wattelier éditeur, Paris 1867, 356 pages, page 34.
  82. X. Chadefaux, op. cit., p. 135.