Vitrolles (Hautes-Alpes)
Vitrolles | |||||
Vergers. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance | ||||
Maire Mandat |
Claudie Joubert 2020-2026 |
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Code postal | 05110 | ||||
Code commune | 05184 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
214 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 24′ 47″ nord, 5° 57′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 545 m Max. 1 455 m |
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Superficie | 14,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tallard | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Vitrolles est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Sept communes, dont deux avec le département limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, jouxtent Vitrolles[1] :
Transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par les routes départementales 20 (reliant Veynes à Plan-de-Vitrolles, au sud de la commune), 120 (reliant ce lieu-dit au chef-lieu), 220, 420 (reliant Barcillonnette à l'ouest et Lardier-et-Valença à l'est) et 1085 (ancienne route nationale 85) reliant Gap à Sisteron[1].
Une partie de l'autoroute A51 passe sur le territoire de la commune, longeant le canal EDF. L'accès le plus proche à l'autoroute s'effectue à La Saulce, en direction de Sisteron et de Marseille.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 935 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tallard », sur la commune de Tallard à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 766,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Vitrolles est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,5 %), forêts (24 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,6 %), cultures permanentes (5,6 %), terres arables (3,9 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Vitrola en 1200, Vitrolla en 1324, Vitrolo en 1537[14].
Le Vitrola du XIIIe siècle est devenu Vitròla en occitan, puis francisé en Vitrolles
Le toponyme vient étymologiquement du latin vitrolea (« verrerie »).
Histoire
[modifier | modifier le code]Au Moyen Âge, l’église Saint-Martin dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[15].
Vitrolles faisait partie du canton de Barcillonnette, formé en 1791 du démembrement du canton de Mison, dans les Basses-Alpes. Ce canton et les trois communes qui le composent (Barcillonnette, Vitrolles et Esparron) sont détachées des Basses-Alpes en [16] pour être réunis aux Hautes-Alpes. Depuis , à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Tallard[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Vitrolles fait partie:
- de 1992 à 2016 de la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette ;
- À partir du , de la communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 214 habitants[Note 3], en évolution de +3,88 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Vitrolles ne possède aucune école[23].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le Monument aux Morts de Vitrolles fut érigé entre 1919 et 1925[24].
- Église Saint-Michel de Vitrolles.
- Église Notre-Dame du Plan-de-Vitrolles.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Eugène François d'Arnauld baron de Vitrolles, né en 1774 à Vitrolles, député et ministre ultraroyaliste, secrétaire d’État de Louis XVIII, ambassadeur de France en Italie sous Charles X.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules[25]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Vitrolles sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Vitrolles sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte de Vitrolles sur Géoportail.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vitrolles et Tallard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Tallard », sur la commune de Tallard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Tallard », sur la commune de Tallard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gap », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 404
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), carte 72
- Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 110.
- Décret no 2014-193 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Hautes-Alpes.
- « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire des écoles publiques - Rentrée 2015 » [PDF], Direction des Services Départementaux de l'Éducation Nationale des Hautes-Alpes (consulté le ).
- « Guides de Balades », sur tchinggiz.fr (consulté le ).
- Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.