Veynes
Veynes | |||||
Hôtel de ville. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Buëch Dévoluy (siège) |
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Maire Mandat |
René Moreau 2014-2020 |
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Code postal | 05400 | ||||
Code commune | 05179 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Veynois | ||||
Population municipale |
3 238 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 06″ nord, 5° 49′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 500 m Max. 1 815 m |
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Superficie | 42,60 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Veynes (bureau centralisateur) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | ville-veynes.fr | ||||
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Veynes (Vèina en provençal vivaro-alpin) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Veynois.
Géographie
La ville de Veynes est située sur la moyenne vallée du Petit Buëch, qui sépare le Dévoluy des massifs de Céüze, Aujour et Saint-Genis qui le prolongent au sud. Cette vallée forme un passage d'orientation nord-est - sud-ouest entre le bassin de Gap et la vallée du Buëch, et au-delà la vallée du Rhône par le col de Cabre ou la vallée de l'Eygues.
La vallée, en pente légère (1 % en moyenne de la Roche-des-Arnauds au confluent des deux Buëch), est propice aux cultures, mais menacée par les crues du Petit Buëch et de ses affluents (Béoux, Drouzet, Glaisette), tous de régime torrentiel.
La ville s'est installée sur la rive droite du Petit Buëch le long de la Glaisette, à l'abri de la montagne des Eygaux qui la protège des vents d'ouest. Les espaces cultivables sont nombreux, dans la vallée et dans les vallons adjacents (Saint-Marcellin, Glaise, Châteauvieux, le Béoux). La montagne, au nord, est couverte de forêts exploitées.
Toponymie
On trouve le nom Venavella en 739, sur la racine ved- avec le suffixe -ella, qui est un collectif[1].
Le nom de Veynes provient du Latin Vedenetto (attesté en 1100) qui est construit sur la même racine pré-celtique *ved- (hauteur) que Vedène et Vézénobres[2].
Le nom de la localité est, aussi, attesté sous les formes Vehenetum en 1135, Vedenez en 1140, Veene en 1150, Veyne dès 1516 dans le dictionnaire topographique du département des Hautes-Alpes.
Veinas en provençal.
Ce toponyme semble signifier la « colline inaccessible ». Peut-être à cause de quelques roches ou éboulis assez significatifs qui ont maintenant disparus ont-ils imposé ce toponyme.
Histoire
De par sa situation géographique, Veynes a toujours été un lieu de passage. À l'époque romaine, Davianum était une étape sur la voie romaine qui, se séparant à Vapincum (Gap) de la grande voie domitienne, se scindait elle-même peu à l'ouest, pour joindre d'une part Die et Valence et d'autre part Vaison et Orange. Un « chemin romain » est toujours visible au-dessus de l'entrée est de Veynes. Il occupe probablement le tracé de la voie qu'emprunta Jules César se rendant en Gaule.
La première implantation du bourg, dans les années du Haut Moyen Âge, se fait sans doute autour du prieuré de Saint-Sauveur, attenant à l'église paroissiale. Le quartier du Reclus (aujourd'hui le sommet du Bourg) garde la trace de ce premier emplacement sans doute fermé, aujourd'hui intégré dans la ville.
Comme dans toute la Provence, les habitants s'installent ensuite sur des hauteurs. Le quartier de La Villette est clos de remparts, ouverts à l'est par la Porte Aiguivarière, à l'ouest par la Porte Neuve. Le château delphinal domine le village : les coseigneurs de Veynes ont en effet donné la seigneurie majeure au Dauphin de Viennois. Veynes est terre allodiale, dépendant directement du Dauphin qui cède au gré de ses caprices et de ses dettes la seigneurie majeure de Veynes à ses créanciers, dont la famille de Poitiers.
Le 17 novembre 1296, les Veynois obtiennent des coseigneurs une charte communale qui fixe leurs droits et obligations : libre accès à l'eau, gratuité des ventes de grain en sont deux acquis majeurs. Mais les Veynois n'exigent pas de libertés communales.
Un autre conflit oppose la communauté aux chartreux de Durbon, qui contestent la propriété de biens communaux (la montagne de Tombarel, en 1322). Mais elle n'eut satisfaction qu'à la disparition de la chartreuse à la Révolution, soit quatre siècles et demi plus tard.
Au XIVe siècle, une communauté de Lombards se fixe dans le bourg et y ouvre un atelier de frappe des monnaies delphinales. Une communauté de juifs s'y installe également. La bibliothèque municipale de Grenoble possède un manuscrit de 1345, contrat de fiançailles de Hanour et Rose de Veynes, un des très rares contrats de ce genre en Europe.
La peste de 1345 provoque un mouvement de haine antisémite et la communauté juive est exterminée à Serres.
Au XVe siècle, les guerres d'Italie amènent des passages de troupes ruineux pour la population[3].
Au XVIe siècle, le paysage urbain est modifié en profondeur. Les deux bourgs séparés par Gleizette, le Bourg Neuf à l'est et La Villette (fortifiée) à l'ouest, se rejoignent. Une rue est ouverte sous le rempart : la rue Sous le Barry. C'est aujourd'hui la rue Jean-Jaurès, axe principal de circulation dans la vieille ville. Des travaux, en 2010, ont permis de retrouver la vieille calade de cette rue. La bourgeoisie veynoise y édifie d'élégantes maisons, dont l'Hôtel du Lion d'or, ornés de stucs. Sous le régime de Charles IX, les guerres de religion ont leur écho à Veynes : le culte protestant a été autorisé dans la cité le , quelques mois avant le massacre de la Saint-Barthélemy, dans le château de La Villette. Bourgeoisie et noblesse rejoignent le camp réformé et de nombreuses escarmouches militaires se déroulèrent dans le bourg. La révocation de l'édit de Nantes (1685) entraîne l'émigration et l'exil d'une partie importante des huguenots, qui se fixent à Genève, en Suisse, en Brandebourg, à Berlin et en Hollande, y apportant leur savoir-faire et vidant Veynes d'une population active. Abraham Patras devient gouverneur des Indes néerlandaises, André de Révillasc général en Brandebourg, Jacques de Maffé maître horloger à Genève et Salomon Jordan pasteur à Bützow, authentique colonie veynoise. Jacques Galland, un apothicaire, participe à la fondation de Bad Karlshafen sur la Weser, une autre colonie veynoise1.
La guerre contre la Savoie (1692) cause un autre désastre : un incendie détruit en partie le bourg. Le château de La Villette est à demi-détruit. Pendant le XVIIIe siècle, la ville a peine à remonter son économie.
La Révolution permet le partage des biens nationaux, sur lesquels on ouvre le nouveau cimetière, ce qui assainit le quartier de l'église. Veynes récupère enfin la propriété de la montagne de Tombarel. Les familles bourgeoises, désormais au pouvoir, envoient leurs enfants faire des études : un fils du pays, Jules Jean Baptiste Anglès, sert Napoléon, puis la Restauration, comme ministre de la Police. Son oncle Charles Grégoire, religieux défroqué, poète à ses heures, est un maire qui commence l'embellissement de la ville. Plusieurs autres enfants rejoignent l'école Polytechnique ou l'armée (le colonel Mounier, le général Corréard).
L'insurrection de 1852 contre Louis Napoléon Bonaparte mobilise une société secrète républicaine, la Nouvelle Montagne, trop peu nombreuse pour inquiéter le nouveau régime, mais les chefs sont condamnés à de lourdes peines.
L'arrivée du chemin de fer en 1875, grâce à l'ingénieur Adrien Ruelle, donne un nouvel essor à la ville. La « ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) » du PLM y fait un rebroussement, ce qui amène la compagnie à y établir un important dépôt de locomotives. La construction d'une ligne Livron - Aspres-sur-Buëch en provenance de Valence, et le prolongement de ces lignes vers Gap puis Briançon, constituant ce qu'on appela l'« Étoile de Veynes », font de la gare de Veynes le point central du trafic ferroviaire des Alpes du sud. Une fraction importante de la population vit alors de l'activité ferroviaire. La Maison Aurouze, aujourd'hui devenue HLM, est le premier logement social destiné aux familles cheminotes[3]. Bâtie dans l'ancien Hôtel du Lion d'Or, dont elle garde des stucs fin Renaissance, elle arbore aussi les symboles L et A, où certains voient les initiales de Louis Aurouze ou l'équerre et le compas maçonniques, Aurouze étant un incorrigible anticlérical.
De ce passé, la commune a gardé le surnom de « Veynes la Rouge » en raison de l'engagement politique des nombreux cheminots habitant la ville ; les noms de rues témoignent encore : Jean-Jaurès, Henri-Barbusse, Robespierre. Ce sont les frères Marius et Léon Cornand qui ont organisé l'extrême-gauche veynoise, fondant la Libre Pensée. Léon devient avant la Première Guerre mondiale maire, député et conseiller général. Après la guerre, il est élu au Sénat et meurt en 1929.
Le déclin de l'activité ferroviaire dans les années 1970 prive la ville de centaines d'emplois et l'oblige à une reconversion difficile. Elle se tourne vers l'énergie solaire en 1976. En 1981, Veynes était la ville la plus solarisée de France, grâce à l'activité conjuguée de la commune (particulièrement de Madeleine Roux, le maire adjoint), de l'entreprise STA Veynes et de l'Association d'Étude de l'énergie solaire. Lors des Fêtes solaires, on croisait ingénieurs, inventeurs, journalistes. On parle de Veynes dans Newsweek, dans un journal de Hong Kong et dans la totalité de la presse française2. Le changement politique à la tête de la mairie, l'élection de Daniel Chevallier (PS) au conseil général et la mairie entraîna l'arrêt de l'expérience.
En 1989, la privatisation des services eau-assainissement provoque une mobilisation populaire avec plus de 300 recours devant le tribunal administratif de Marseille, rédigés par Étienne Tête, un boycott organisé des paiements à la CGE. Avant que le TA de Marseille n'annule l'affermage, sur des motifs de droit, le maire Daniel Chevallier avait déjà cédé sur le plan politique et était revenu en régie municipale. Un documentaire sur "l'affaire de l'eau" fut réalisé par la télévision allemande car exemplaire d'une mobilisation collective pour défendre un bien naturel, l'eau, dans des années où la conscience écologique commence à poindre.3
sources : Christine Roux, Histoire de Veynes ; L'Étoile de Veynes, éditions ferroviaires ; Association d'Étude de l'Énergie solaire, archives dép. des Hautes-Alpes. 1. Fonds d'archives des livres de Charité de Genève, Berlin (Französicher Dom), Amsterdam (archives de l'Eglise réformée) cit&s in Christine Roux, Histoire de Veynes. 2. Association d'étude de l'énergie solaire, L'Architecture solaire (PUG), Catalogue du premier festival du film solaire (1981), La Cité solaire dans le monde' (1982)'.Visite guidée des installations solaires de Veynes, émission de Kit Grass, réalisation Edi Devin, RTL Jean-Marc Reiser, festival du film solaire de Veynes, Hara-Kiri Hebdo, 19 août 1981. Veynes, cité solaire, par Jean Rimbaud, Le Monde, 1er mars 1981. Veynes, cité solaire, Michel Leclère pour l'émission Ressources de TF1, réalisation Jean-Louis Lepasset, 1982 3. Die Wasserändler, film de Suzanne Sterzenbach pour die Stundung mit des Stier, 1ere chaîne de la télévision allemande, 1993 Recours devant le TA de Marseille par 273 Veynois déposés entre le 17 juin et le 27 août 1990.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Intercommunalité
Veynes est le siège de la communauté de communes Buëch Dévoluy. À partir du , cette communauté de communes portera le même nom et conserve son siège dans cette commune (arrêté préfectoral du 21 octobre 2016)[4].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2021, la commune comptait 3 238 habitants[Note 1], en augmentation de 2,5 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Veynes dépend de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la commune débutent leur scolarité à l'une des deux écoles maternelles du village, accueillant 41 et 79 enfants. Ils poursuivent leur étude à l'école primaire du village, qui regroupe 197 enfants[9], puis au collège François-Mitterrand[10]. Ils ont ensuite la possibilité de continuer au lycée professionnel Pierre-Mendès-France[11].
Santé
Culte
Économie
Ville de passage, donc ville commerçante, Veynes a somnolé[évasif] jusqu'au XIXe siècle avec une économie fondée sur un artisanat de la laine et du cuir (mégisserie), une agriculture aux débouchés locaux et régionaux.
Adrien Ruelle, directeur de la construction au PLM. choisit à la fin du XIXe siècle Veynes comme lieu de croisement des voies de Marseille, Livron, Grenoble et Briançon[réf. nécessaire]. La première voie, Marseille - Veynes, fut achevée en 1875. La construction d'un dépôt de réparation compléta les installations de la gare et Veynes devint une cité du rail jusqu'à l'abandon de la vapeur[Quand ?]. 700 familles de cheminots vivaient à Veynes dans les grandes années du rail. Les trains servirent en outre à exporter les produits locaux, dont les pommes et poires (particulièrement la poire Curé, envoyée jusqu'en Afrique du Nord), ou aida aussi à la transhumance ovine.
En 1976, la commune de Veynes, sous l'impulsion de son maire adjoint Madeleine Roux, choisit comme nouveau mode de développement l'énergie solaire[réf. nécessaire]. Laboratoire d'idée et de créations, Veynes devint alors la ville la plus solarisée de France[réf. nécessaire]. Une entreprise, la STA Veynes, fabriquant de capteurs solaires plats, solarisa ainsi des bâtiments municipaux (piscine + collège) et privés (serres horticoles, maisons individuelles). Au même moment, une association, l'Association d'étude de l'énergie solaire, organisait des fêtes solaires où se croisaient ingénieurs, inventeurs, mais aussi troupes de théâtre et musiciens. On y vit fréquemment le dessinateur Reiser et le chanteur Julos Beaucarne. En 1981, un festival du film solaire obtint un succès international[Lequel ?].
Le changement d'élus à la mairie en 1983 entraina un arrêt immédiat de l'expérience et le démantèlement des équipements publics[réf. nécessaire].
Veynes aujourd'hui a une économie fondée sur de petites entreprises, une timide ouverture au tourisme et une agriculture traditionnelle. La fabrication d'eau-de-vie de poire en a été l'un des fleurons[pourquoi ?].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'hôtel de ville (château de La Villette, XVe siècle), la porte de ville et la tour.
- La place Adrien-Ruelle et sa fontaine : anciennement place Grenette (place aux grains), sur l'emplacement de l'ancienne porte Ayguière ou Eyguière (porte de l'eau) ; la fontaine y fut installée en 1687 ; devenue « place de l'Égalité » pendant la Révolution, elle a reçu en 1887 le nom du bienfaiteur de la ville.
- Le « chemin romain », qui longe le village au nord-est, tronçon de la « Voie des Alpes », embranchement de la Voie Domitienne vers la vallée du Rhône par la vallée de la Drôme. Il a servi de route vers Gap jusqu'à l'ouverture par Trudaine d'une route dans la plaine, au milieu du XVIIIe siècle.
- La gare, ancien centre de l'« étoile » ferroviaire de Veynes (lignes vers Marseille, Valence, Grenoble et Briançon).
- La « maison des communes » : ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, devenu école puis transformé en immeuble pour les employés du chemin de fer par Adrien Ruelle fils. Elle abrite aujourd'hui la communauté de communes Buëch Dévoluy.
- Le lavoir, à l'entrée est du village, et sa fontaine alimentée jusqu'en 1914 par les eaux de la Gerle.
- La fresque du PLM, sur un mur aveugle face à la rue Jean-Jaurès, et une fresque murale dans les escaliers du passage du Barry.
- L'église Saint-Sauveur date du XIe siècle. Elle est de style roman. Incendiée en 1692 par l'armée du duc de Savoie, elle fut reconstruite en 1778. Le clocher fut refait en 1884. L'ensemble a été rénové en 1962. Jusqu'en 1789, le cimetière jouxtait l'église avant d'être déplacé à son emplacement actuel[12].
La municipalité de Veynes a placé auprès de la plupart de ces monuments ou curiosités des panneaux explicatifs.
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La place Adrien-Ruelle.
-
L'hôtel de ville.
-
Place du monument aux morts.
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Vieilles maisons.
-
Fresque du PLM.
-
Le « chemin romain ».
Personnalités liées à la commune
- Jean Galland, originaire de Veynes, fut pasteur à Corps (Isère) vers la fin du XVIIe siècle ; à sa mort, sa veuve Charlotte, née Gondre, son fils Jacques et sa femme née Jordan, émigrèrent en Allemagne où le couple fit souche. Adolf Galland, as de la chasse allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, était un de leurs descendants.
- Jean-François Anglès (° 1736 - † 1823), né à Veynes, député des Hautes-Alpes et premier président de la cour royale à Grenoble, y est décédé.
- André Pinchinat, né le 29 janvier 1753 à Veynes, fut député à la Législative en septembre 1791.
- Adrien Ruelle, né à Gap le 20 juin 1815, mort à Paris le 28 octobre 1887, ingénieur en chef des Ponts et chaussées, directeur de la construction à la compagnie du PLM, fut le créateur de l'« étoile » ferroviaire de Veynes. Sa statue domine la fontaine de la place qui porte son nom.
- Son fils Adrien fut membre du conseil municipal de Veynes ; il continua son œuvre, notamment en créant des logements pour les cheminots veynois.
- Lucien Bonsignour, Professeur musique, pianiste, chef d'orchestre.
- Dominique Chaix : ce jeune paysan né en 1730 dans la ferme de La Grangette, à côté de Berthaud, est le pionnier de la botanique alpine, une science que le suédois Carl von Linné venait de créer. Ami de Dominique Villars, Chaix herborisa dans la région, classa les plantes et en découvrit beaucoup. Ce curé des Lumières accueillit favorablement la Révolution et mourut aux Baux, près de la Roche-des-Arnauds, en 1799. Dominique Chaix est un scientifique reconnu dans le monde entier[3].
- Léon Cornand, figure de la vie politique locale (1876 - 1929). Tout jeune, il a géré avec son frère Marius le Café du Peuple, rue Jean-Jaurès, où se tenaient les réunions de l'extrême-gauche et qui accueillit Alexandre Zévaès, député de l'Isère, et aussi Jules Guesde. Homme politique d'exception, franc-maçon, volontiers anticlérical, militant acharné, Léon Cornand adhère au parti radical. Il conquiert la mairie en 1912. Il sera aussi conseiller général, député des Hautes-Alpes puis sénateur[3].
- Charles Anglès (1753-1834), député des Hautes-Alpes, né et décédé à Veynes
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes des Hautes-Alpes
- Liste des anciennes communes des Hautes-Alpes
- Gare de Veynes - Dévoluy
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- André Faure, Noms de Lieux & Noms de Famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN, , 412 p. (ISBN 2-9131-3100-X).
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 703
- Les noms de rues à Veynes, sur le site de la ville de Veynes.
- Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de communauté de communes du Buëch - Dévoluy par fusion des communautés de communes du Buëch-Dévoluy et du Haut-Buëch » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-008, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- vie scolaire
- collège François Mitterrand
- Lycée professionnel Pierre Mendes France)
- « Eglise Saint Sauveur », sur sources-du-buech.com, Office de tourisme Sources du Buëch (consulté le ).