Sport à Toulouse

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Stadium
Match Stade toulousain-Stade français

Toulouse est une ville de sport, récompensée, en 1998 puis en 2007, comme la ville la plus sportive de France, par le magazine l'Équipe[1].

En terre de rugby, elle réussit le tour de force d'avoir, pour la saison 2010-2011, 4 clubs dans l'élite, sur les 4 sports collectifs majeurs en France[2]. Le Stade toulousain, bien évidemment, mais également le TFC, le Toulouse Métropole Basket et le Fenix Toulouse Handball.

Théâtre des grandes compétitions européennes, comme en 2007 où le Stade toulousain, le Toulouse FC et les Spacer's se qualifiaient en coupe d'Europe. La ville accueille régulièrement la crème du sport mondial, avec, par exemple, la Coupe du Monde de Rugby 2007 et 2023, son troisième évènement sportif majeur, après le Championnat du monde de handball en 2001 et la Coupe du monde de football 1998.

Histoire[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Histoire du rugby à Toulouse[modifier | modifier le code]

Match du Stade toulousain à la prairie des filtres en 1907.

À la fin du XIXe siècle, de la cour du lycée de la ville (qui sera en 1952 nommé Pierre-de-Fermat) jusqu’à la prairie des Filtres, le rugby s'enracine déjà dans le cœur des étudiants de la ville rose. Le SOET (Stade olympien des étudiants toulousains), qui regroupe des étudiants de toutes disciplines, est créé en 1897, alors que le sport n'est pratiqué en France que depuis quelques années.

Des 1903, le club dispute sur ses terres la finale du championnat face au Stade français. Il s'incline néanmoins le , devant 5 000 spectateurs, sur le score de 16 à 8[3].

Ce n'est qu'en 1907, que le Stade toulousain voit officiellement le jour. Avec l'achat, la même année, d'un terrain aux Ponts-Jumeaux par des notables regroupés dans l’association « les Amis du Stade toulousain ». Parmi eux Ernest Wallon et Charles Audry.

Après l'échec de sa première finale sur son terrain, en 1909[4], face au Stade Bordelais U.C., les Toulousains ne laissent pas passer l’occasion de conquérir pour la première fois de leur histoire le bouclier de Brennus. 1912 sera alors l'année du premier Brennus du Stade toulousain[5].

AZF[modifier | modifier le code]

Tour de l'usine AZF.

On estime les dégâts matériels liés à l'explosion du , de l'Usine AZF de Toulouse, à une hauteur de 2 milliards d’euros[6], dont 33 millions d’euros pour des bâtiments publics[7].

Le Stadium, situé à moins d'un kilomètre de cette dernière, a subi de très importants dégâts. Chiffrés à plus 600 000 , il faudra environ un an de travaux pour sa remise en état[8]. Il s'y déroula par la suite, le , un match entre l'association France 98 et le TFC. Le Téfécé remporta le match sur le score de 2 à 1 et la recette d'environ 500 000  fut partagé entre une association parrainée par Fabien Barthez, et des projets en faveur des victimes de l’explosion de l’usine AZF[9]. Durant une partie des réparations, le TFC fut convié de jouer au Stade Ernest-Wallon.

Le Palais des Sports ne résista pas, lui non plus, à l'explosion. Après étude, la réparation du bâtiment fut abandonnée. Il du être détruit puis reconstruit sur le même site[10].

Même constat pour les piscines toulousaines, entre celles détruites et celles en entretient ou en mise en conformité, il ne restait plus que deux piscines fonctionnelles[11].

Médias sportifs Toulousains[modifier | modifier le code]

Toulouse est une ville sportive où les médias locaux sont délibérément axés sur le sport.

Avec en premier La Dépêche du Midi, qui, avec un tirage proche des 215 000[12], fait éloge aussi bien du Stade toulousain que du Toulouse Football Club, et consacrant une majorité de ses unes au sportif, mais aussi un journal annexe, tous les lundis, consacré exclusivement au sport régional et national. On retrouve également le Midi olympique, ou Midol, qui a été fondé en 1929 à Toulouse et appartient au groupe La Dépêche du Midi. On y retrouve l'actualité du Rugby à XV, du Top 14 jusqu'aux amateurs de Quatrième Série, mais également l'actualité du XV de France, des féminines et des équipes juniors. Sans oublier l'actualité du Rugby à XIII et à VII. En dehors de la presse écrite, Sud Radio, dont le siège social se situe à Labège, une commune du Grand Toulouse, tire son épingle du jeu. Radio généraliste à fort accent sportif, la station propose, selon la grille 2010/2011[13], une émission quotidienne de rugby, Rugby et Compagnie, présentée entre autres par Jérôme Cazalbou et Daniel Herrero. Ainsi qu'un samedi après-midi entièrement consacré au sport, Sport et Compagnie, avec 9 heures de direct.

Nombre de journalistes sportifs ont Toulouse dans leurs cœurs, comme Christian Jeanpierre, banlieusard toulousain et commentateur des matchs de Ligue des champions et de l'équipe de France de Football pour TF1. Fervent supporter du Toulouse Football Club[14], comme Jean Rességuié, originaire de Montauban sur RMC[15] ou Daniel Bravo et Sébastien Dupuis sur Canal+ tout comme Pascal Despeyroux sur Sud Radio. Toulouse à bien évidemment ses commentateurs de rugby, comme Jérôme Cazalbou sur France 2 ou Fabien Pelous sur Canal+. Ces anciens sportifs reconvertis en journaliste sont très prisés, par les médias, Jean-Luc Roy par exemple, toulousain de naissance, commente aujourd'hui les Grands Prix de Formule 1 sur RMC, après cinq participations au Paris-Dakar et deux participations aux 24 heures du Mans. Tout comme Robert Barran, vainqueur Grand Prix « Martini » du meilleur article sportif en 1966, il fut également commentateur de matches internationaux télévisés, jusqu’en 1974, sur Europe 1, après avoir été Champion de France de rugby en 1947 puis Capitaine du Stade toulousain ainsi qu'entraîneur du club rouge et noir.

Manifestations sportives[modifier | modifier le code]

Toulouse est le théâtre de grands événements sportifs mondiaux tels que la Coupe du monde de football, la Coupe du monde de rugby 1999, 2007 et 2023, les championnats d'Europe de basket-ball ou de volley-ball, ainsi que le Championnat du monde de handball sans oublier la H-Cup, la Ligue des champions ou encore la Ligue Europa.

Le foot à Toulouse[modifier | modifier le code]

La Coupe du monde 1998[modifier | modifier le code]

Le plus grand événement sportif que la ville a connu est sans nul doute la Coupe du Monde 1998. Toulouse a accueilli six matchs, avec une moyenne de 2,5 buts soit juste en dessous de la moyenne de la compétition, 2,67. L'affluence moyenne relevée selon la FIFA est de 33 500 spectateurs[16]

Douze équipes foulèrent la pelouse du Stadium, dont l'équipe d'Argentine, d'Angleterre, des Pays-Bas et du Cameroun. La ville reçut également un 1/8 de finale, Pays-Bas-Yougoslavie.

Voici un rappel des matchs disputés :

Groupe B Cameroun 1 - 1 Autriche
Groupe H Argentine 1 - 0 Japon
Groupe C Afrique du Sud 1 - 1 Danemark
Groupe G Roumanie 2 - 1 Angleterre
Groupe D Nigeria 1 - 3 Paraguay
1/8 de finale Pays-Bas 2 - 1 Yougoslavie

Les bleus et Toulouse[modifier | modifier le code]

L'équipe de France quant à elle, disputa six matchs dans la ville rose. Si le dernier en date, de 2008, équipe de France-Paraguay, se solda par un match nul, Toulouse peut se vanter de n'avoir vu perdre qu'une seule fois l'équipe de France de football. Pour un bilan de 4 victoires, 1 nul et 1 défaite. Soit un taux de victoire supérieur à 66 % et une moyenne de 2,8 buts par matchs.

Voici un résumé des matchs de l'équipe de France à Toulouse[17] :

2008 France 0 - 0 Paraguay
1989 France 2 - 0 Chypre
1988 France 2 - 1 Suisse
1982 France 1 - 2 Pays de Galles
1978 France 2 - 1 Iran
1926 France 4 - 2 Portugal

Le TFC et son histoire[modifier | modifier le code]

Alors que l'US Toulouse existait encore, le Bayern de Munich fut le vainqueur du Tournoi de Toulouse en 1979[18], le FC Barcelone participant à ce même tournoi amical, puis le Borussia Mönchengladbach en 1980.

Le Téfécé connut également ses heures de gloires au Stadium. En 1986 par exemple, les Pitchouns éliminèrent de la coupe de l'UEFA, le Naples de Diego Maradona. El Pibe de Oro manquera même le pénalty qui enverra Toulouse en Seizièmes de finale.

L'ile du Ramier verra passer les plus grands clubs européens. Le Bayer Leverkusen en seizièmes de finale de la coupe de l'UEFA 1988, futur vainqueur de l'épreuve. Le Spartak Moscou également en seizièmes de finale de la coupe de l'UEFA, le Liverpool de Steven Gerrard en 2007, demi-finaliste de la Ligue des champions de la même année. Ou encore, en 2009, le Shakhtar Donetsk en Ligue europa, tenant du titre.

Euro 2016[modifier | modifier le code]

La liste des villes hôtes, annoncé le par la FFF, exclut dans un premier temps Saint-Étienne et Toulouse au profit de Nancy et Lens.

Mais alors que les recours déposés par Saint-Étienne et Toulouse devaient être étudiés le 17 juin par la FFF, le président de l'UEFA, Michel Platini, a indiqué la veille à Nyon, le repêchage des villes de Saint-Étienne et Toulouse par le comité exécutif de l'UEFA[19]. Ces dernières deviennent donc villes hôtes pour l'Euro 2016. Les sites retenus pour l'Euro passent ainsi de 9 à 11.

Les travaux d'agrandissement et de mise au norme du Stadium peuvent donc commencer. D'un coût de 54 millions d'euros ils permettront d'augmenter de 8 000 places la capacité de l'enceinte[20].

Le rugby à Toulouse[modifier | modifier le code]

Les Coupes du Monde[modifier | modifier le code]

En terre de rugby, la ville accueillit deux coupes du monde de rugby. L'édition 1999, qui se déroula essentiellement au Royaume-Uni, et l'édition de 2007, en France.

En 1999, l'on assista à une avalanche d'essais pour un Canada - Namibie qui se solda par un cinglant 72 à 11. Puis un France - Fidji qui se termina par une victoire française, 28-19. Victoire qui lança le XV de France jusqu'en finale au Millennium Stadium.

Puis le , l'IRB confie pour la première fois l'organisation de la coupe du monde de rugby à XV à la France seule, par une écrasante majorité de 18 votes à 3[21].

Le bilan de cette coupe du monde est plutôt positif. Tout d'abord, d'un point de vue sportif, avec une hausse des licenciées de l'ordre de 18 % au niveau régional, la région comptant ainsi 32 000 licenciés fin 2007[22].

Puis économique, avec une retombée de l'ordre de 48 000  pour les 165 clubs de Midi-Pyrénées. Le secteur hôtelier, enregistre également des résultats positifs, avec par exemple l'hébergement sur le Grand Toulouse d'équipe participante. Comme l'équipe du Japon à Seilh[23], ainsi que les All-Blacks ou encore l'équipe de France pour la préparation de leur match au Stadium. L’effet « Coupe du monde de rugby » dans l’hôtellerie a été très bien ressentit, avec par exemple une augmentation net du tourisme et des nuitées dans Toulouse. On observe, par exemple, une augmentation de la clientèle française de 7 % par rapport à [24].

D'une façon générale, que la Coupe du Monde 2007 aurait permis de dégager 24 millions d’euros de bénéfice, au lieu des 5,5 prévus[25].

En 2007 quatre matches de poules, dont un match de l'équipe de France se déroulèrent à Toulouse :

Poule B Fidji 35 - 31 Japon
Poule D France 87 - 10 Namibie
Poule C Roumanie 14 - 10 Portugal
Poule C Roumanie 8 - 85 Nouvelle-Zélande

Toulouse et le XV de France[modifier | modifier le code]

La ville marqua à jamais l'histoire du XV de France, théâtre de ses plus grands exploits. Par deux fois elle fera tomber l'ogre néo-zélandais. 1977 restera une année bénite pour le rugby français, ou les Fouroux, Novès, Skrela ou Cholley, après un Grand chelem acquis en grande pompe [Note 1] s'offre, cerise sur le gâteaux, la peau des all-blacks, sur le score de 18 à 13[26]. Le pays du long nuage blanc tomba une seconde foi, en 1995, les tricolores l'emporte alors sur le score de 22 à 15. Si la France reste sur une défaite en contre l'Australie, en 1971, la ville rose témoigne de la victoire du XV du coq contre une autre grande nation du sud, l'Afrique du Sud, championne du monde en titre, le , sur le score de 20 à 13.

Le bilan est plutôt positif, deux défaites et deux victoires contre la Nouvelle-Zélande, une victoire et une défaite contre l'Afrique du Sud, et une défaite conte l'Australie.

Fait intéressant, aucun des pays participants au Tournoi des 6 nations, n'a réalisés de match officiel à Toulouse.

Le Championnat de France et la Coupe d'Europe[modifier | modifier le code]

Toulouse accueillit également 30 finales du Championnat de France de rugby à XV, néanmoins c'est le FC Lourdes qui comptabilise le plus grand nombre de victoires sur les terres du Stade toulousain, 6 victoires entre 1948 et 1968. Le Stade toulousain ne comptant par exemple que trois victoires. Depuis 1973, les finales du championnat se sont exclusivement déroulées a Paris, au parc des princes jusqu'en 1997 puis au Stade de France jusqu'à aujourd'hui. Toulouse fut donc la dernière ville de province à accueillir une finale du Championnat de France de rugby à XV.

Mais le Stade toulousain c'est aussi 4 Coupes d'Europe de rugby, 2 finales perdues, plus de 100 matchs disputés et surtout le plus grand nombre de participations à la compétition : 14. Autant d'année, et de spectacle au "Wallon", pour les supporters rouges et noirs.

On décompte au Stade Ernest-Wallon une demi-finale en 1995. Puis la compétition se déroula au stadium, avec 8 quarts de finale en 1997, 2000, 2003, 2004, 2005, 2006, 2008 et enfin 2010. Et 4 demi-finales en 1997, 1999, 2003 et 2010.

Sport automobile[modifier | modifier le code]

Coupe des Pyrénées automobile 1905, le départ de Toulouse le 20 août.

Volley-ball[modifier | modifier le code]

La première grande compétition de Volley-ball qui se déroula à Toulouse est le Championnat d'Europe de volley-ball masculin de 1979.

Le palais des sports accueille alors tous les matchs des équipes de la poule C, celle de la Tchécoslovaquie, de la RDA, de la Roumanie et de la France.

Dans ce groupe c'est la Tchécoslovaquie qui tirera son épingle du jeu, première du groupe devant la France, au bout de 6 matchs à suspense[Note 4]. Néanmoins c'est une performance remarquable que la bande à Alain Fabiani réalisa, en s'imposant successivement 3-2 sur la Tchécoslovaquie, pourtant 5e du dernier Championnat du monde, puis 3-0 sur la RDA, 6e des derniers Jeux Olympiques et enfin en éliminant de la compétition les roumains, médaillés de bronze du Championnat d'Europe 1977.

L'URSS fut finalement sacrée Championne d'Europe, pour la 7e fois en 11 participations. La France quant à elle échouera au pied du podium, pour une 4e place signe d'un renouveau après une triste 18e place au Championnat du monde 1974 et une timide 10e place au Championnat d'Europe 1977.

Basket-ball[modifier | modifier le code]

Comme pour les Championnats d'Europe de Volley-ball, tous les matchs du groupe A du Championnat d'Europe de basket-ball 1999 se déroulèrent à Toulouse.

Le groupe A est composé de la Yougoslavie, de l'équipe d'Israël, de la Macédoine et de l'équipe de France. La Yougoslavie parait intouchable, déjà médaillée d'argent aux Jeux olympiques d'Atlanta, et Championne du monde en Grèce. La seconde place semble donc se jouer entre la France, 10e des Championnat d'Europe en 1997 et Israël, 9e de la même compétition. L'équipe de Macédoine étant promise à l'élimination.

La Yougoslavie remporta donc sans surprise ses 3 matchs, et c'est finalement l'équipe de France, qui en s'imposant 77-66 face à Israël se plaça seconde du groupe.

La compétition fut finalement remportée par l'Italie opposée ce jour-là à l'Espagne.

Le match pour la troisième place respecta la hiérarchie. La France qui était opposée à la Yougoslavie, termina ses championnats sur une défaite, 74-62.

Handibasket[modifier | modifier le code]

Le club d'handibasket, Toulouse Invalides Club, reçoit depuis plusieurs années un groupe de première division du tour préliminaire de la Coupe d'Europe, compétition se déroulant du jeudi au dimanche au Palais des Sports Compans-Caffarelli.

Handball[modifier | modifier le code]

La ville rose accueille également en 2001, le 17e championnat du monde de handball masculin.

1/8 de finale Islande 27 - 31 Yougoslavie
1/8 de finale Espagne 28 - 23 Norvège
1/4 de finale Espagne 24 - 26 Yougoslavie

Le tennis à Toulouse[modifier | modifier le code]

Avec le Tournoi de tennis de Toulouse la ville voit passer jusqu'en 2001 les plus grands joueurs de tennis, de Yannick Noah à Jimmy Connors en passant par Guy Forget ou encore John McEnroe. Il est malheureusement réattribué, en 2003, à Metz à la suite de l'explosion de l'usine AZF et de la destruction du Palais des sports de Toulouse.

Ce n'est que pour l'édition 2003 de la Coupe Davis que Toulouse renou avec le gratin du tennis mondial. En s'imposant à Bucarest devant la Roumanie, 4-1, la France obtient son billet pour les quarts de finale qu'elle disputera à Toulouse. Du 4 au , en indoor hard, la bande à Guy Forget s'incline sur le score de 3-2 contre la Suisse qui tenait alors dans ses rangs un futur prodige de 21 ans, Roger Federer.

Le Palais des sports André-Brouat vu aussi passer, en 2008 et 2009, les meilleurs joueurs français, lors du Masters France. L'épreuve rassemblait les sept meilleurs joueurs de tennis professionnels français ayant obtenu le plus de points ATP à l'issue des tournois de l'Tournoi de tennis de Marseille, de l'Tournoi de tennis de Moselle, du Tournoi de tennis de Lyon et du Masters de Paris-Bercy. Un huitième joueur est convié grâce à une wild-card. Après les victoires en 2008 de Gilles Simon et en 2009 de Julien Benneteau, Le comité de direction de la Fédération française de tennis supprima le tournoi, faute de la présence des meilleurs joueurs français[27].

Tour de France[modifier | modifier le code]

26 fois ville-étape[28], dont la première fois en 1903, où elle a vu passer le futur vainqueur de la première édition du tour Maurice Garin.

Bilan :

Sport hippique à Toulouse[modifier | modifier le code]

Avec l'Hippodrome de la Cépière, Toulouse compte 53 réunions par an (6 courses font une réunion) et se situe au troisième rang des hippodromes français. Environ 210 courses de trot, 115 courses de plat, et 40 courses d'obstacles (Haies et Steeple chase) y sont disputées chaque année.

Nombre de licencié par sport[modifier | modifier le code]

On compte en Midi-Pyrénées, 90 comités régionaux ou ligues, 101 disciplines, 10 292 clubs et plus de 744 000 licenciés[30].

La répartition, par sports, des licenciés dans la région n'est sensiblement pas différente de la répartition nationale. Sur les sept sports les plus pratiqués dans la région tous se situent dans le top 10 national. Le Football ainsi que le Tennis, gardent par exemple les mêmes rangs, en l'occurrence, premier et second.

On remarque néanmoins que 10 % des licenciés en Rugby en France, pratiquent ce sport en Midi-Pyrénées.

Nombre de licenciés par sport en Midi-Pyrénées[30]
Rang Sport Nombre de licenciés en Midi-Pyrénées (2009) Rang Sport Nombre de licenciés en France (2009)
1 Football 110 139 1 Football 2 225 595
2 Tennis 49 646 2 Tennis 1 125 201
3 Pétanque 44 084 10 Pétanque 318 847
4 Rugby à XV 36 445 8 Rugby à XV 366 074
5 Équitation 28 731 3 Équitation 650 437
6 Judo 24 284 4 Judo 574 223
7 Basket-ball 20 950 5 Basket-ball 449 263

Les clubs sportifs de la ville[modifier | modifier le code]

1930 (27 mai), match Sélection Stade toulousain-T.O.E.C. (foncés) - champion de France SU Agen (blancs), au Parc des Sports de Toulouse: victoire toulousaine groupée (ici l'échappée toéciste des frères Camel).
   

Les clubs sportifs de la banlieue toulousaine[modifier | modifier le code]

Le Grand Toulouse compte de nombreux clubs, dont certains de niveau national.

 

Les principaux équipements sportifs toulousains[modifier | modifier le code]

Stades[modifier | modifier le code]

On trouve dans la ville deux enceintes sportives de plus de 19 000 places:

Palais des sports[modifier | modifier le code]

D'une capacité maximale de 4 397 places, le Palais des sports André-Brouat, est utilisé par le Fenix Toulouse Handball, les Spacer's Toulouse Volley et l'UJS Toulouse.

Le Gymnase Compans-Caffarelli, ou Petit palais des sports, lui est accolé. Avec une capacité d'environ 2 200 places, il accueille le Toulouse Métropole Basket (féminin) et le Toulouse Basket Club (masculin).

Patinoires[modifier | modifier le code]

  • La patinoire municipale Bellevue, d'une surface de glace de 600 m2[31]
  • La patinoire Alex-Jany située dans le quartier des Argoulets qui a ouvert en 2011 d'une surface de 60 mètres sur 30 et qui peut accueillir 900 personnes[32].

Golf[modifier | modifier le code]

l'agglomération possède six golfs :

Budget[modifier | modifier le code]

Le budget pour 2010, adopté le , par le conseil municipal toulousain, alloue une part importante au sport.

50 millions d'euros seront en effet investit pour le sport et la jeunesse[33]. La masse concernant l'éducation, la culture, le sport et la jeunesse, représentant 47 % des dépenses, soit 247 millions d'euros.

Palmarès[modifier | modifier le code]

La liste suivante propose les principaux titres, nationaux et internationaux, remportés par des équipes locales, clubs ou sportifs de Toulouse.

Palmarès en compétition nationale ou internationale[modifier | modifier le code]

handibasket Basket-ball en fauteuil roulant (handibasket)
rugbyRugby

Rugby à XV

Rugby à XIII

football Football
Supporters du TFC
natation Natation
  • Dauphins du TOEC[40]:
    • 282 titres de champion de France individuel et relais.
    • 408 records de France individuels et relais
    • 11 titres de champion de France Interclubs
    • Premier club au classement élite de 1995 à 2002
handball Handball
aviron Aviron
sport automobile Sport automobile
Sport motocycliste Sport motocycliste
ski nautique Ski nautique
Pelote basque Pelote basque
boxe anglaise Boxe anglaise
boxe française Boxe française
Taekwondo Taekwondo
  • Julien Van Phuong Le[47],[48] :
    • 1 médaille d'or au championnat d'Europe : 2008
    • 1 médaille de bronze au championnat du monde : 2010

Palmarès olympique[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques d'été de 2004

Une nageuse toulousaine s'illustrera particulièrement lors de ces Jeux[40] :

Jeux paralympiques d'hiver de 2006

Une toulousaine hémiplégique de seulement 18 ans, éclabousse Turin de ces 4 médailles olympiques, plus du tiers des médailles françaises[49]:

  • Solène Jambaqué :
    • Médaille d'or, Jeux paralympiques Médaille d'or de la descente catégorie debout
    • Médaille d'or, Jeux paralympiques Médaille d'or du Super-G la descente catégorie debout
    • Médaille d'argent, Jeux paralympiques Médaille d'argent en slalom catégorie debout
    • Médaille de bronze, Jeux paralympiques Médaille de bronze du géant catégorie debout
Jeux olympiques d'été de 2008

Ces sportifs toulousains se sont distingués aux Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin[50] :

Jeux paralympiques d'hiver de 2010

La jeune skieuse de Peyragudes, de 20 ans à peine, déjà quadruple championne olympique, ramène encore en ces Jeux le tiers des médailles tricolores[51]:

  • Solène Jambaqué :
    • Médaille d'argent, Jeux paralympiques Médaille d'argent de la descente catégorie debout
    • Médaille d'argent, Jeux paralympiques Médaille d'argent du super combiné de la catégorie debout
Jeux olympiques d'été de 2016

Sportifs toulousains célèbres[modifier | modifier le code]

football Football[modifier | modifier le code]

       

rugby Rugby[modifier | modifier le code]

       

Autres sports[modifier | modifier le code]

       

Sports mentaux[modifier | modifier le code]

Sportifs célèbres ayant évolué à Toulouse[modifier | modifier le code]

football Football[modifier | modifier le code]

         

rugby Rugby[modifier | modifier le code]

         

natation Natation[modifier | modifier le code]

     

handball Handball[modifier | modifier le code]

     

Autres sports[modifier | modifier le code]

 

Sports mentaux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'équipe de France n'a pas encaissé d'essai au cours des quatre rencontres disputées.
  2. Une première finale avait été jouée le 15 mai 1949 au Stade des Ponts Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 3-3 après prolongation.
  3. En raison des évènements de Mai 68, la finale fut disputée avec trois semaines de retard. À la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à 6-6, puis à 9-9 à la fin de la prolongation. Pour ne pas avoir à disputer une nouvelle finale largement hors saison, le FC Lourdes fut déclaré champion de France au nombre d'essais marqués, 2 contre aucun pour le RC Toulon.
  4. Les trois premières équipes ayant chacune le même nombre de victoires, et donc le même nombre de point, la différence se fit au goal-average. Finalement la qualification se joua pour seulement 5 points de différence.
  5. Pas de finale entre Nancy, premier du groupe nord et Toulouse, premier du groupe sud.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Chalenge de la ville la plus sportive »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.lequipe.fr (consulté le ).
  2. Les 20 sports qui comptent le plus de licenciés.
  3. « Prairie des Filtres, Toulouse », sur www.lnr.fr, (consulté le ).
  4. « Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse », sur www.lnr.fr, (consulté le ).
  5. « Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse, 31 mars 1912 », sur www.lnr.fr (consulté le ).
  6. d’après l’hebdomadaire Valeurs Actuelles du 27/1/2006.
  7. [PDF] Rapport d’orientation budgétaire 2003 de Toulouse page1.
  8. « STADIUM - TOULOUSE », sur www.lequipe.fr (consulté le ).
  9. « Les Bleus font le show au Stadium pour AZF », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  10. [PDF] Rapport de Pikinglton page 2.
  11. Hervé Martin et Alain Zambeaux, La Haute-Garonne, éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, (ISBN 2708958119), p. 456.
  12. http://www.ojd.com/adherent/2756 Statistiques de l'OJD.
  13. Grille des programmes, Sud Radio.
  14. « À Téléfoot, Christian Jeanpierre est à fond pour le TFC ! », sur www.ladepeche.fr (consulté le ).
  15. « Jean Rességuié : "Je m'éclate vraiment sur RMC" », sur http://loranp46.free.fr/ (consulté le ).
  16. « Statistiques de la coupe du monde 1998 sur le site de la Fifa », sur fr.fifa.com (consulté le ).
  17. « France-Paraguay à Toulouse », sur www.ladepeche.fr (consulté le ).
  18. Toulouse - Friendly Tournaments, rsssf.
  19. « Toulouse et St-Etienne repêchés », sur www.lequipe.fr (consulté le ).
  20. « Euro 2016. François Briançon fait le point6 », sur www.toulouse.fr (consulté le ).
  21. (en) France wins right to host the 2007 rugby world cup, aru.rugby.com.au, 11-04-2003.
  22. « Comité Midi-Pyrénées », sur www.ffr.fr/ (consulté le ).
  23. a et b « Seilh aux petits soins pour l'équipe du Japon », sur www.ladepeche.fr (consulté le ).
  24. « Luc Chatel se félicite de l'effet Coupe du Monde de Rugby », sur www.minefe.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Coupe du monde de rugby: un succès financier », sur www.lefigaro.fr (consulté le ).
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Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]