Salon-de-Provence

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Salon-de-Provence
Salon-de-Provence
L'Hôtel de ville pavoisé aux couleurs de la Provence.
Blason de Salon-de-Provence
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence (Salon-Étang de Berre-Durance)
Maire
Mandat
Nicolas Isnard
2014-2020
Code postal 13300
Code commune 13103
Démographie
Gentilé Salonais
Population
municipale
45 574 hab. (2016)
Densité 648 hab./km2
Population
agglomération
59 149 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 26″ nord, 5° 05′ 50″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 325 m
Superficie 70,30 km2
Élections
Départementales Bureau centralisateur de
Salon-de-Provence-1
Salon-de-Provence-2
Localisation
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Salon-de-Provence
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Salon-de-Provence
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Salon-de-Provence
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Salon-de-Provence
Liens
Site web salondeprovence.fr

Salon-de-Provence est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Localisation

Point de vue culminant depuis le Château de l'Emperi.

Salon-de-Provence est située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, département des Bouches-du-Rhône.

Elle est à 50 km de Marseille, à 35 km d'Aix-en-Provence, à 40 km d'Arles, à 75 km de Nîmes et 55 km d'Avignon.

Communes limitrophes

Sept communes, huit en incluant un quadripoint avec Miramas, sont limitrophes de Salon-de-Provence[1] :

Géologie et relief

Salon de Provence se distingue par son centre-ville situé sur un plat et son château de l'Emperi bâti sur une colline (le Puech) dominant ce centre-ville. Néanmoins, l'Est de Salon de Provence, à partir du quartier des Viougues, est sur-élevé.

De plus, Salon est entourée par des failles sismiques (Lambesc, Le Luberon).

Hydrographie

Le territoire de la commune est traversé du nord au sud par le canal EDF, ou canal usinier de la Durance, un canal d’irrigation, d’adduction d’eau potable et de production électrique construit par Électricité de France, alimenté par une grande partie des eaux de la Durance. Il passe à l'est du centre-ville. Au sud-est de celui-ci, dans le quartier de la Croix-Blanche, est implantée sur le cours du canal la centrale hydroélectrique de Salon-de-Provence. Le territoire de Salon-de-Provence est parcouru par plusieurs autres canaux de moindre importance.
Peu avant de quitter Salon-de-Provence, le canal EDF franchit quasiment perpendiculairement le lit du fleuve côtier Touloubre (qui s'écoule sous lui par un large conduit), un cours d'eau naturel qui traverse, du nord-est vers le sud-ouest, la partie sud de la commune. Le cours d'eau est réputé pour ses nombreuses truites et pour les espaces de détente qu'il offre. Il est possible de s'y baigner en période estivale.[réf. nécessaire]

Climat

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1981-2010 :

Relevé météorologique de Salon-de-Provence
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,6 4,1 6,8 10,6 14,3 16,4 16,8 13,5 10,2 5,3 2,2 8,7
Température maximale moyenne (°C) 11 12,4 15,7 18,4 22,8 26,9 30,2 29,7 25,3 20,6 14,6 11,4 20
Précipitations (mm) 51 35 36 57 49 26 11 33 78 85 66 51 580
Source : Météo-France / Station de Salon-de-Provence (avril 2014)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11
1,1
51
 
 
 
12,4
1,6
35
 
 
 
15,7
4,1
36
 
 
 
18,4
6,8
57
 
 
 
22,8
10,6
49
 
 
 
26,9
14,3
26
 
 
 
30,2
16,4
11
 
 
 
29,7
16,8
33
 
 
 
25,3
13,5
78
 
 
 
20,6
10,2
85
 
 
 
14,6
5,3
66
 
 
 
11,4
2,2
51
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[2].

Voies de communication et transports

Voies routières

Entrée Nord par la RD 538
Entrée nord de la ville par la route départementale 538 en 2008.

La commune est située au carrefour des autoroutes A7, reliant Lyon à Marseille, au moyen d'un demi-échangeur (no 27 desservant les quartiers Nord), et A54 en provenance de Nîmes (nos 15, desservant les quartiers Sud, 14 sur la commune limitrophe de Grans et 13 - Salon-Ouest, desservant l'extrême-ouest de la commune).

D'autres routes départementales traversent la commune[1].

La route départementale 113, ancienne route nationale, relie Marseille et Rognac au sud à Saint-Martin-de-Crau et Arles vers l'ouest ; elle assure aussi une partie du contournement sud-ouest de la ville, puis dessert le quartier de Bel-Air. Au moyen d'un carrefour giratoire, la D 538 (également ancienne route nationale) dessert les quartiers nord en direction de Lamanon et Sénas, puis Avignon par la D 7n.

La commune est aussi l'origine de la D 572 en direction de Pélissanne, Saint-Cannat et Aix-en-Provence vers l'est. Tout à l'ouest, la N 569 partiellement déclassée relie Eyguières au nord, Miramas et Istres au sud.

Le maillage est complété par les départementales 16 (depuis Grans ou Vernègues par la route du Val de Cuech), 17 (depuis Eyguières ou Pélissanne), 68 (vers Aurons par Pélissanne) et 69 (de Salon à Miramas).

Transports en commun

Libébus est le réseau de transports urbains de la communauté d'agglomération Agglopole Provence. Il est composé de 5 lignes urbaines, 6 lignes périurbaines, 4 navettes gratuites, 2 lignes de transport à la demande et 6 lignes scolaires[3]. Dès le 1er janvier 2014 et pour cinq ans, le réseau est exploité par CarPostal France[4].

Transports ferroviaires

Façade de la gare de Salon-de-Provence
Façade de la gare.

Salon possède une gare située sur la ligne d'Avignon à Miramas ; elle est desservie par les TER PACA reliant les gares d'Avignon-Centre et de Miramas (certains trains sont prolongés jusqu'à Marseille)[5].

Les gares TGV les plus proches se situent à Avignon et Aix-en-Provence.

Transports aériens

L'aéroport le plus proche est celui de Marseille Provence à Marignane.

Urbanisme

Morphologie urbaine et quartiers

Mairie.
Palais de Justice.
Parc de la Légion d'Honneur.
Les plus hautes tours de la ville
Les plus hautes tours de la commune sont situées au nord.
Rue principale desservant le quartier des Canourgues
Rue principale du quartier des Canourgues.

La ville de Salon est organisée autour du Château de l'Empéri. On retrouve d'abord le cœur historique avec les petites ruelles et les portes médiévales. Le centre historique a toutefois été grandement réduit dans les années 80 où le choix a été fait d'exproprier et de démolir les îlots insalubres.

Le centre-ville a un style provençal traditionnel avec plusieurs édifices en pierre de Rogne.

C'est dans les quartiers nord de la ville que l'on retrouve les plus hauts immeubles, dans le quartier des Canourgues. Les deux plus hautes tours sont hautes de 18 étages.

Les deux zones urbaines sensibles de la commune sont situées aux Canourgues (au nord du centre-ville) et à la Monaque (entre le centre-ville et l'autoroute A54).

La population est plus concentrée à l'est à l'échelle communale. On retrouve une population aisée, tandis que l'ouest de la commune est plus faiblement urbanisé (vers Bel-Air et La Crau)[6].

La périphérie est dominée par des familles avec enfants, où leur représentation est très marquée dans le quartier de la Crau. Les familles monoparentales le sont en revanche dans les quartiers des Canourgues et de la Monaque[6].

Outre ces quartiers, au sud de l'autoroute A54, le quartier de Lurian est relié au reste de la ville par deux ponts, passant sur l'autoroute depuis sa mise en service en 1996 : à l'ouest par la RD 538 et à l'est par la RD 68, comprenant une cité scolaire, composée d'une école maternelle, de deux écoles élémentaires (Lurian 1 à l'ouest et Lurian 2 à l'est) et un collège (Joseph-d'Arbaud). La construction de cette autoroute a entraîné l'enclavement de la cité scolaire, avec des difficultés d'accès, signalées en 1997 par André Vallet, sénateur des Bouches-du-Rhône et maire de la commune[7].

Logement

Les logements sociaux ont été construits dans les années 1960, dans les quartiers des Blazots et de la Monaque. Les constructions de HLM remontent aux années 1970[6].

Deux contrats de ville ont été menés dans les quartiers des Bressons, des Canourgues, du centre-ville, qui ont déjà bénéficié d'un contrat de politique urbaine ; le quartier de la Monaque bénéficie du premier contrat établi entre 1994 et 1999. Le deuxième contrat est établi sur la période 2000-2006 pour les quartiers pavillonnaires au nord-ouest de la commune[6].

Projets d'aménagements

La commune réaménage la place Morgan. Ce projet, qui fait suite au plan local d'urbanisme arrêté au 25 mars 2005, a pour but de renforcer l'attractivité et le dynamisme du centre-ville, dans la continuité des cours Carnot, Victor-Hugo et Gimon, trois cours à dominante marchande dont le réaménagement s'est achevé en 2006. La place Morgan est le lieu de nombreuses manifestations, notamment les marchés. Parc de stationnement de 800 places, gratuit (puis payant depuis le 1er septembre 2010), la place est aussi la gare routière de l'agglomération ainsi que du département (réseau Cartreize)[8].

La place sera à vocation piétonne et les parkings seront déplacés (des parkings ont déjà été créés)[8].[Passage à actualiser]

Toponymie

Le nom de cette commune en occitan provençal est Selon de Provença selon la norme classique ou Seloun de Prouvènço selon la norme mistralienne. Lors de la délibération du 20 juin 1918, M. le maire exprime le désir de voir un nom de complément à celui de Salon en raison des similitudes qui existent. En effet plusieurs communes ont le nom de salon et il en résulte assez fréquemment des fausses directions de correspondances. M. le Maire propose d'adopter le nom de Salon-de-Provence et le conseil municipal à l'unanimité accepte cette requête.

Histoire

Moyen Âge

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Catherine de Médicis sa mère, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[9].

La ville est aussi célèbre pour Nostradamus, qui y a vécu et y est mort en 1566.

Adam de Craponne, son contemporain, fut un Ingénieur français qui a permis entre autres l'irrigation de la Crau par la construction du canal qui porte son nom.

Époque contemporaine

En 1790, elle devient chef-lieu de district.

Le 11 juin 1909, un séisme de magnitude 6, à l’épicentre situé à l’ancien volcan de Beaulieu près de Rognes, cause d'importants dégâts.

La place Morgan

Les halles furent construites par une délibération de 1934. Une zone d'aménagement concerté a été décidée en 1991 avec un vaste complexe immobilier et une salle des fêtes. L'espace Charles-Trenet est livré en 1995. Le passage Mendès-France est livré à son tour en 1996. Le projet de l'aménagement de la place Morgan n'a été élaboré que tardivement, en 2008[10].

La place est en cours de rénovation.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires successifs

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Salon-de-Provence :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Louis André Reynaud    
Jules Deiss   De 1885 à 1886, il exerce la fonction de président du Conseil général.
Esprit Marius Carbonnel    
Conrad Chastel    
Joseph Barielle    
Alfred Anastay    
Eugène Blayac    
Jean-Baptiste Garcin Rad.  
Auguste Girard Rad.  
Simon Babonnet    
Auguste Girard Rad. Négociant en huiles et savons. Conseiller général, président du conseil général et député des Bouches-du-Rhône de 1912 à 1927
Julien Fabre SFIO ?
Louis Rodin Rad. ?
Raoul Francou MRP député des Bouches-du-Rhône
Alphonse Crousnillon MRP  
Jean Francou CDS Ancien sénateur des Bouches-du-Rhône, ancien conseiller régional PACA
André Vallet PS puis UDF Directeur d'école (retraité)
Sénateur des Bouches-du-Rhône de 1989 à 2008
François Blanc PS  
avril 2014 Michel Tonon PS puis DVG Président d'Agglopole Provence, conseiller général
avril 2014 En cours Nicolas Isnard UMP-LR Permanent politique
Conseiller régional depuis mars 2015

Jumelages

La ville roumaine de Teliu est définie comme une ville amie[16].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17],[Note 1].

En 2016, la commune comptait 45 574 habitants, en augmentation de 6,45 % par rapport à 2011 (Bouches-du-Rhône : 1,93 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 7875 1005 1675 8645 9875 7935 6176 3556 564
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 0576 5336 7147 5227 0217 5038 5989 15210 936
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 87214 05014 01913 15512 90013 19313 48215 82617 597
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
21 39330 72234 57634 84634 06437 07940 14742 812-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

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Enseignement

Salon-de-Provence fait partie de l'académie d'Aix-Marseille. Elle compte aussi un centre d'information et d'orientation[20].

Établissements éducatifs

École maternelle Michelet
École maternelle Michelet.
Entrée du lycée Adam-de-Craponne
Lycée Adam-de-Craponne.

La commune gère quatorze écoles maternelles[20] :

  • des Alliés
  • Bastide-Haute
  • des Bressons
  • des Canourgues
  • des Capucins
  • Docteur-François-Blanc
  • Jean-Moulin
  • Jules-Michelet
  • Lucie-Aubrac
  • Lurian
  • Marceau-Ginoux
  • Paul-Cézanne
  • Pavillon
  • Saint-Norbert

ainsi que treize écoles élémentaires (dont deux privées : la Présentation et Viala-Lacoste)[20] :

  • Bastide-Haute
  • des Bressons
  • Canourgues
  • Capucins
  • La Crau-Bel Air
  • David
  • Jules-Michelet
  • Lurian 1
  • Lurian 2
  • Marceau-Ginoux
  • Saint-Norbert

Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône gère les collèges Jean-Bernard, Jean-Moulin et Joseph-d'Arbaud. La Présentation et Viala-Lacoste sont privés[20].

La commune compte cinq lycées[20], gérés par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur :

  • lycée Adam-de-Craponne (avec section professionnelle), public ;
  • lycée de l'Empéri, public ;
  • lycée Le Rocher (section professionnelle), privé ;
  • lycée Saint-Jean, privé ;
  • lycée Viala-Lacoste, privé.

Établissements spécialisés

La ville de Salon-de-Provence accueille, sur la base aérienne 701, l'École de l'air. Celle-ci a pour rôle de former des officiers de l'armée de l'air : pilotes, ingénieurs mécaniciens, officiers des bases, commissaires de l'air.

Il est possible de faire des études supérieures à l'IUT d'Aix-Marseille, qui présente les spécialités suivantes[21] :

L'antenne de Salon-de-Provence de l'IUT d'Aix-Marseille compte environ 180 étudiants, soit le quart des étudiants de la commune.

Santé

Sports

En 1976, la ville a été élue « Ville la plus sportive de France » par le journal L'Équipe.

Salon-de-Provence a été la ville d'arrivée de la 5e étape du Paris-Nice 2016, avec la victoire d'Alexey Lutsenko en solitaire[22].

Cultes et religions

Économie

Salon comptait 2 221 entreprises en 2004. Les activités sont essentiellement tertiaires (88 %). L'industrie, la construction et l'agriculture représentent respectivement 6, 4 et 2 %[23].

Une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence est implantée à Salon.

Revenus de la population

Emploi

Entre 2004 et 2008, 13,9 % des Salonais sont déclarés au chômage ; ce taux est inférieur au taux départemental (14,7 %). Les 15 à 24 ans ne représentent qu'une part très infime de la population active[6].

Entreprises et commerces

La commune dispose de 500 équipements de proximité. L'offre d'équipements est diversifiée dans le centre-ville[6].

Quatre zones d'activités sont implantées sur la commune : le parc d'activités de la Gandonne, de la Crau, des Roquassiers et prochainement des Gabins[24].

Industries et énergie

La rue du Puits-du-Mouton en 1909 (aujourd'hui rue des Frères-John-et-Robert-Kennedy).

Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance amenées par le canal EDF est implantée sur la commune depuis 1965[25].

Tourisme, culture et patrimoine

L'activité touristique se concentre l'été et sur certains « ponts » du printemps, pour un poids économique représentant 10 à 12 % du marché sédentaire. En 2007, Le tourisme représentait sur le territoire de l'Agglopole Provence un chiffre d'affaires annuel de l’ordre de 100 millions d'euros. L'hébergement y totalisait 6 000 lits[26].

L'office de Tourisme

  • L’office de tourisme de Salon-de-Provence est un EPIC.
  • Il organise une visite guidée (gratuite) qui se nomme Les Flâneries et propose aussi un Pass Avantages pour découvrir la ville à moindre frais.
  • L'office dispose d'une boutique officielle de la Patrouille de France (PAF).

L'office de tourisme accueille 60 000 visiteurs par an[26].

Spectacles et festivités

Depuis 2014, de nouvelles festivités culturelles et populaires rythment la vie de Salon-de-Provence, et sont venues enrichir la programmation annuelle. Parmi les principaux évènement récurrents :

  • Les Rencontres cinématographiques (mars) : elles proposent, à l'arrivée du printemps, une échappée vers d’autres horizons avec une sélection de plus de 30 films témoins du monde entier et porteurs de talents trop souvent méconnus dans leur propre pays. Fondé en 1990 par un groupe de cinéphiles bénévoles et passionnés, le festival poursuit sa route, porté par une équipe désireuse de soutenir un cinéma d’auteur témoin de notre monde.
  • La Transhumance (fin avril/début mai) : relancée en 2015, elle célèbre l'identité pastorale de la commune à travers un défilé de moutons sur les cours du centre-ville, en présence de groupes folklorique provençaux.
  • La Reconstitution historique : depuis 1986, la ville revit chaque année pendant trois jours la Renaissance à travers la commémoration de la visite de Catherine de Médicis à Nostradamus. Ce spectacle de rue attire nombre de touristes dans la région.
  • Nocturnes du Vendredi (juillet et août) : tous les vendredis de l'été, depuis 2015, des forains et artistes s'emparent du Cours Carnot et du centre historique pour accueillir les touristes dans le cadre d'un marché nocturne, avec animations diverses et musicales.
  • Festival de théâtre Côté Cour : chaque année des artistes de qualité viennent revisiter des classiques, ou encore proposer leur création, dans le cadre exceptionnel du Château de l'Empéri.
  • Le Festival international de musique de Salon-de-Provence Musique à l'Empéri[27] (fin juillet/début août) : les meilleurs musiciens classiques du monde s'y retrouvent tous les étés au cœur du Château de l'Empéri, et de l'église Saint-Michel. Directeurs artistiques : Eric Le Sage, Paul Meyer et Emmanuel Pahud. Président : Jerome Bloch.
  • Le Festival d'art lyrique (août) : organisé depuis 2004 par l'association Mezza Voce de Salon-de-Provence.
  • La Fête de la Libération (22 août) : chaque année, la fête de la Libération rend hommage aux hommes qui se sont battus pour rendre à Salon-de-Provence sa liberté. Organisation d'un défilé historique sur les cours du centre-ville.
  • Du son au balcon (dernier vendredi du mois d'août) : concept original lancé à l'été 2015, cette soirée gratuite permet à des DJ de se relayer pour mixer depuis le balcon de l'Hôtel de ville. La première édition a réuni plus de 5000 personnes sur la Place.
  • Une Journée avec The Beatles (septembre) : journée de rassemblement autour des Beatles, avec la présence de plusieurs groupes reprenant bien évidemment le répertoire du célèbre groupe anglais.
  • Run your town (septembre) : course urbaine, organisée depuis 2015, et qui transforme la ville en un véritable champs de bataille. Un parcours plein d'obstacles et de poudres colorées 100% naturelles !
  • La Fête des Couleurs (fin septembre) : fête historique permettant de rappeler une période de l'histoire de la commune. Au cours de la première fête des couleurs, le 27 septembre 2014, le blason de la ville a été hissé sur la tour principale du Château de l'Empéri.
  • Le Festival du rire (novembre) : grâce à l'organisation de la Maison des jeunes et de la culture de Salon-de-Provence. Les humoristes invités démontrent toute l'étendue de leurs talents quant à la maîtrise de la langue française.
  • Marathon de Salon (novembre) : la première édition de ce Marathon, organisé en 2016 à l'occasion de la célébration des 40 ans du trophée "Ville la plus sportive de France", offre un cadre inédit aux coureurs avec un passage sur la Base aérienne 701 près des avions de la Patrouille de France.
  • Noël à Salon-de-Provence (de fin novembre à début janvier) : tous les ans, la ville organise de nombreuses festivités pour la période de Noël. Parmi les temps forts : le lancement des illuminations chaque dernier samedi du mois de novembre avec un show sur la façade de l'Hôtel de ville, village du père Noël dans le centre historique, fête foraine Place Morgan, marché de Noël sur le cours Carnot, foire aux santons...

La Ville de Salon-de-Provence possède diverses institutions culturelles sur son territoire :

  • L'Institut musical de formation professionnelle (IMFP) : école de jazz qui propose également des concerts tous les mardis soir.
  • Les cinémas à Salon : Le club et Les Arcades. À noter que le premier cinéma est classé « Art et Essai ».
  • Le Portail Coucou - Café-Musiques - est une structure associative gérée par l'Œuvre de la jeunesse laïque de Salon-de-Provence. Il propose des concerts (rock, pop, reggae…) toute l'année (sauf l'été).
  • Théâtre municipal Armand : des pièces de théâtre, des spectacles de danse mais aussi quelques concerts sont visibles sur cette scène. C'est également un lieu de formation, d'apprentissage grâce à son école pour les enfants mais aussi pour les adultes.

Lieux et monuments

Monuments civils

La Tour de l'Horloge.

Le château de l'Empéri, dominant la ville ancienne, est le plus grand château médiéval de Provence du XIIe au XIIIe siècle. Il est encore aujourd'hui un des trois plus grands châteaux forts de Provence, avec le palais des papes d'Avignon et le château de Tarascon[28].

Mentionné pour la première fois au Xe siècle, le château fut le lieu de résidence préféré des archevêques d'Arles jadis sous la suzeraineté des empereurs romains germaniques, d'où son nom de « Empéri »[28]. L'archevêque d'Arles Louis Aleman y décéda de la peste le 16 septembre 1450. De nombreux personnages illustres y séjournèrent dont Frédéric Barberousse, le roi René d'Anjou, François Ier et la reine Claude en 1516. De la partie médiévale dans la première cour, occupée autrefois par un fossé de 7 mètres de profondeur qui justifiait la présence d'un pont-levis, au XVIe siècle, le château s'embellit d'une exceptionnelle cheminée gothique. À la Révolution, après la mort du dernier archevêque, le château devient propriété de la ville. Le tremblement de terre de 1909 endommagea l'édifice, deux tours furent détruites ainsi qu'une partie des remparts. Le château abrite aujourd'hui le conservatoire ainsi que le musée de l'Empéri, l'une des plus grandes collections d'histoire militaire française au monde[29]. En 2004, il a accueilli 20 930 visiteurs[29]. C'est aussi dans la grande cour du château que se déroule chaque été le festival international de musique « musique à l'Emperi » (en 2013 du 28 juillet au 8 août, 21 heures). Président : Jérôme Bloch ; directeur artistique : Eric Le Sage. Le thème sera « Un voyage en Méditerranée », dans le cadre de Marseille/Provence, Capitale Européenne de la Culture 2013. Concerts également en l'église Saint-Michel à 18 heures, avant le grand concert du soir.

  • La Grande Fontaine, aussi nommée Fontaine Moussue. La fontaine existait déjà au XVIe siècle. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que les concrétions calcaires, puis la mousse et la végétation se sont développées, lui donnant ainsi la forme d'un champignon. Malgré un climat tempéré, il arrive que des stalactites se forment lorsqu'il gèle.
  • La porte de l'Horloge. Elle fut édifiée sur l'ancienne porte Farreiroux, vestige des remparts, pour remplacer l'horloge de l'église Saint-Michel. Les travaux débutés en 1626 s'achèvent en 1664. Sa porte comporte une niche qui abrite une Madone. L'écusson de « la loi » a remplacé celui du roi, gratté en 1792. La porte de l'Horloge a entièrement été restaurée en 2004. La tour est couronnée d'un remarquable campanile en fer forgé. Le beffroi et la cloche sont classés Monument Historique par arrêté du 30 novembre 1911 tandis que la tour elle-même est inscrite Monument Historique par arrêté du 28 décembre 1926[30].
  • La porte du Bourg Neuf. Un rempart datant du XIIe siècle entourait la ville, plusieurs portes donnaient ainsi accès à la cité. Celle-ci se trouve à côté de la mairie et donne son nom aux services administratifs situés à côté de la porte. Sous l'arcade, on peut voir une statue de Vierge noire. Cette porte a été inscrite monument historique par arrêté du [31].
  • À la sortie nord de Salon, le monumental mémorial Jean-Moulin est l’œuvre du sculpteur Marcel Courbier qui effectue là son troisième monument dédié à Jean Moulin. Mais la thématique a changé. Le monument de Salon est tout à fait original et ne ressemble à aucun autre. Ce monument érigé par souscription publique à l'initiative du Comité régional du Mémorial Jean-Moulin, avec le soutien de Laure Moulin, commémore le parachutage de Jean Moulin en Provence, dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942, en compagnie de Raymond Fassin et d’Hervé Montjaret.

Monuments religieux

  • L'église Saint-Michel. Classée Monument historique en 1983[32], elle a été construite au XIIIe siècle et présente un style de transition entre l'art roman et le gothique provençal. Elle dispose de deux clochers dont un à arcades (dit aussi clocher à peigne), le second fut ajouté au XVe siècle pour recevoir l'horloge de la ville. Le portail de style roman est remarquable par la qualité de ses sculptures. En dessous, se trouve l'agneau pascal surmonté d'une croix de malte portée par une hampe. Un couteau carolingien et deux diablotins (rappelant que le Mal existe mais qu'il doit rester hors des lieux saints) figurent au sommet de l'arc. La tour octogonale, côté nord, permet d'appuyer l'hypothèse d'une construction templière. Lors du festival international de musique « Musique à l'Emperi », les concerts de 18 heures ont lieu dans l'église (ceux de 21 heures se déroulent au Château - voir plus haut). Président : Jérôme Bloch ; directeur : Eric Le Sage. En 2013, du 28 juillet au 8 août. Dans le cadre de Marseille/Provence, Capitale Européenne de la Culture 2013.
  • La collégiale Saint-Laurent. Le monument actuel, beaucoup plus vaste, fut édifié sur l'emplacement d'une ancienne chapelle du XIIIe siècle. L'archevêque d'Arles Jean de Cardonne posa la première pierre le 22 mars 1344 ; les travaux durèrent 100 ans. L'édifice s'écroula au début du XVe siècle ; trente ans après, le cardinal Louis Aleman, archevêque d'Arles, lance la reconstruction qui se terminera en 1480. L'édifice est érigé en collégiale en 1499. Elle fut le théâtre de violents combats au cours des guerres de la ligue, notamment durant la bataille avec le duc d'Épernon, chef des ligueurs, qui tenta en vain d'abattre le clocher. Elle abrite actuellement le tombeau de Nostradamus.

Musées

  • Musée Grévin de la Provence : 2 600 ans d'histoire et de légendes provençales en 15 tableaux, du mariage de Gyptis et Protis à nos jours, sur le thème de la femme et l'eau.
  • Musée de Salon et de la Crau présente la salle Théodore Jourdan : cette collection du musée de Salon et de la Crau, dont un ensemble de toiles grand format, est un témoignage de la vie pastorale en Provence au XIXe siècle. Entrée gratuite.
  • Musée de l'Empéri : autrefois résidence des archevêques d'Arles, le château est devenu un lieu unique présentant des collections consacrées à l'histoire militaire française depuis Louis XIV jusqu'à la Grande Guerre.
  • Maison de Nostradamus: construite autour de cet énigmatique personnage qui scruta le passé, le présent et l'avenir jusqu'en 3797… Découverte de la maison où il vécut de 1547 à 1566 et où il écrivit ses fameuses prophéties.
  • Musée du savon de Marseille : il retrace l'histoire du savon en Provence, débutée au Moyen Âge.

Savonneries

  • Savonnerie Marius Fabre.
  • Savonnerie Rampal-Latour.
  • Savonnerie Scham.

Activités et loisirs

  • Les Flâneries : Visite guidée (gratuite) proposée par l'office de tourisme de Salon-de-Provence
  • Centre de vol à voile de la Crau
  • Accro Passion : parcours d'accrobranche en plein air
  • Les Courses hippiques à l'hippodrome de Salon
  • Balade à vélo dans la Crau Verte : la plaine de la Crau est délimitée à l'ouest par la Camargue, au nord par les Alpilles, au sud par la Méditerranée et au sud-est par l'étang de Berre.
  • Le massif du Tallagard propose quatre sentiers de randonnée à pied ou en VTT : le sentier de la Pastorale, le sentier des Caussiers, le sentier des Agassons et le sentier des Abeilles.
  • Route des Collines salonaises - le charme en relief du massif des Costes. Cet itinéraire débute à Pélissanne et se termine à Salon-de-Provence - distance estimée : 42 km.
  • Les marchés de Salon sont organisés les mardis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches (le matin uniquement).
  • Divers Accueil Collectif de Mineurs (ACM) : comme le centre Mosaïque, l'OJS et le PST Animation Loisirs

Agriculture et produits du terroir

  • Du désert de galets aux prairies

À l'époque médiévale, toute la plaine de la Crau est tapissée de galets (c'est l'ancien delta de la Durance).

Le canal d'Adam de Craponne, mis en œuvre au XVIe siècle, apporta l'eau (de la Durance) à ces terres arides afin de les transformer en surfaces agricoles. L'ouvrage offre l'eau nécessaire à l'introduction de la culture de fruits et légumes, d'oliviers et du foin de Crau, certifié par une AOC. L'arrosage des prairies par submersion, le limon des eaux, le soleil et le mistral permettent trois fauches par an.

D'octobre à mars, ces mêmes prairies servent de pâtures, puis, aux beaux jours, les moutons transhument vers les alpages. Lors de la transhumance, les troupeaux faisaient une halte à la Fontaine Moussue, étape traditionnelle sur le chemin des Alpes. Aujourd'hui, le pastoralisme est enseigné à l'école du Merle, centre officiel du ministère de l'Agriculture.

  • La campagne salonaise

À quelques minutes du centre-ville, le massif du Tallagard propose quatre sentiers de randonnée (à pied ou en VTT) dans une campagne typiquement provençale. Forêt de pins d'Alep, chênes, oliviers, garrigue, genêts… thym et romarin sauvages embaumeront vos balades sportives ou en famille. Chaque sentier a ses surprises : cabanes en pierre sèche ou bories, bancau, chemin muletier, oratoire, bergerie, et une table d'orientation au sommet de la colline donnant une vue sur le massif des Alpilles, le massif du Luberon, la plaine de la Crau, l’étang de Berre jusqu'à la Méditerranée. Des tables permettent de pique-niquer.

  • Viticulture

Salon-de-Provence est une commune viticole située sur les aires géographiques de l'AOC Coteaux d'Aix-en-Provence, de l'IGP Méditerranée et de l'IGP Bouches-du-Rhône[33].

Personnalités liées à la ville

Nostradamus.
Jean-Baptiste-Sauveur Gavaudan.

Héraldique

Armes de Salon-de-Provence

Blasonnement :

En 1564, Salon reçoit Charles IX et sa mère Catherine de Médicis. A cette occasion, le roi accorde à la ville de nouvelles armoiries "un léopard de sable rampant en champ d'or, tenant au milieu de ses pattes sans toutefois toucher, un écusson d'azur dedans lequel il y aura une fleur de lys d'or".

Logotypes et identité visuelle

En vigueur jusqu'en 2002, ce logo reprend les couleurs or et azur qui sont les couleurs de la ville apparaissant sur son drapeau et son blason.
Logotype actuel de la ville de Salon-de-Provence. En vigueur depuis 2002, ce logo rompt avec la tradition en adoptant des couleurs ocre en lieu et place des couleurs traditionnelles de la ville (or et azur). Il reprend la façade de la mairie et notamment le balcon. Une devise fait son apparition - Un nouvel art de vivre en Provence - qui apparaît sur les publications et les affichages, mais pas sur les documents officiels émanant des services municipaux.

Ce logotype se décline en différentes couleurs pour le Comité communal d'action sociale et l'Office du tourisme de la ville.

Fichier:Logo Ville de Salon.jpg
Ce nouveau logotype est introduit à la fin de l'année 2014. Il traduit la volonté de la nouvelle équipe municipale de renouer avec l'identité de la commune. Ce logotype s'inspire par conséquent du blason de la commune, en reprenant ses couleurs modernisées, et le lion.

Réalisé en interne par le service municipal de communication, il peut se décliner pour le Comité communal d'action sociale et l'Office de tourisme.

Communauté des villes Ariane

Logo de la Communauté des Villes Ariane Salon-de-Provence intègre en 2010 la Communauté des villes Ariane, association fondée en 1998 et regroupant toutes les agglomérations ayant un lien avec Arianespace[34].

En 2014, la ville de Salon-de-Provence assure la présidence de la Communauté des villes Ariane en partenariat avec l’École des officiers de l'armée de l'air[35].

Salon-de-Provence ailleurs

Au cinéma

  • Salon-de-Provence a été un des lieux de tournage du film Bienvenue chez les Ch'tis. Le personnage principal, Philippe Abrams, receveur des Postes interprété par Kad Merad, travaille à Salon et y habite avant sa demande de mutation ; une scène montre la fontaine moussue.
  • La ville fut aussi le décor principal de La Fille du puisatier de Marcel Pagnol, tourné en 1940 avec Fernandel et Josette Day.

Clip Musical

  • En 2015, le rappeur marseillais Soprano a tourné son clip Millionnaire à Salon-de-Provence.

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. a et b Géoportail.
  2. Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003.
  3. Site de Libébus.
  4. Robert Viennet, « CarPostal remporte le réseau de Salon de Provence », (consulté le )
  5. Réseau des TER en région PACA
  6. a b c d e et f Renan Duthion et al., Portrait social à l'infra-communal de Salon-de-Provence (voir bibliographie).
  7. « Problèmes de sécurité liés à la construction de l'autoroute A 54 », sur le site du Sénat, (consulté le ).
  8. a et b « Projet d'aménagement et de requalification de la place Morgan - Diagnostic environnemental » [PDF], sur DREAL PACA, (consulté le ).
  9. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 254
  10. Place Morgan
  11. Jumelage avec Wertheim
  12. jumelage avec Huntingdon
  13. Jumelage avec Gubbio
  14. Jumelage avec Aranda de Duero
  15. Jumelage avec Szentendre
  16. http://www.salondeprovence.fr/decouvrir/villejumeles/
  17. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 .
  20. a b c d et e Annuaire des établissements scolaires de Salon-de-Provence sur le site du Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 21 juillet 2014).
  21. http://iutmrs.univ-cezanne.fr/les-licences-professionnelles.html
  22. « Alexey Lutsenko s'impose en solitaire à Salon-de-Provence », sur L'Équipe, (consulté le ).
  23. Données socio-économiques sur le site officiel de la ville
  24. Parcs d'activités
  25. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Toulouse, Privat, coll. « Rivières et vallées de France », (ISBN 2-7089-9503-0), p. 152
  26. a et b État des lieux au regard du développement durable pour le territoire de Salon-de-Provence, fiche 7 : Tourisme, ABCD-Durable, novembre 2009
  27. Site officiel du Festival international de musique de Salon-de-Provence
  28. a et b détails sur le château de l'Empéri sur le site officiel de la ville
  29. a et b détails sur le château de l'Empéri et sa bibliothèque sur le site de la documentation de Provence
  30. « Tour de l'horloge », notice no PA00081466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « Porte du Bourg Neuf », notice no PA00081464, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. « Église Saint-Michel », notice no PA00081462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. Placido Llorca, « Salon-de-Provence, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  34. http://www.ariane-cities.com
  35. http://www.salondeprovence.fr/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=192&Itemid=490

Voir aussi

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Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Bernard Carillet, Isabelle Ros et Élodie Rothan, Provence - Salon-de-Provence et le pays Salonais, Place des Éditeurs, (ISBN 978-2-81611574-1, lire en ligne)
  • Renan Duthion (dir.), Joachim Timotéo (auteur) et Claire Joutard (rédactrice en chef), Portrait social à l'infra-communal de Salon-de-Provence, INSEE PACA et commune de Salon-de-Provence, coll. « Rapport d'étude » (no 27), , 41 p. (lire en ligne [PDF]) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Denise Grelat, Les associations dans la région de Salon-de-Provence au XIXe siècle : travaux et recherches, , 324 p.
  • Christian Kert et Patrick Devys, Salon-de-Provence en 1900, Edisud, (ISBN 978-2-85744087-1)
  • Jean-Jacques Léandri et Georges Severy, Armorial de Salon-de-Provence, comportant les armoiries de la ville, des communautés religieuses, des corporations et des familles nobles et bourgeoises des origines à 1789, Amigon, , 119 p. (ISBN 978-2-95023111-6)
  • Marie-Nicole Le Noël, Salon-de-Provence, la Crau et les Alpilles : à la découverte d'une ville et de son histoire, Edisud, (ISBN 978-2-74490960-3)
  • Anna Rutkowska-Płachcińska et Urszula Sagan, Salon-de-Provence, une société urbaine du bas Moyen Âge, Zakład Narodowy im. Ossolińskich, (ISBN 978-8-30401167-0)
  • Monique Wernham, La communauté juive de Salon-de-Provence, vol. 82, Pontifical Institute of Mediaeval Studies, (ISBN 978-0-88844082-2)

Articles connexes

Liens externes