Sénas
Sénas | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Bouches-du-Rhône | ||||
Arrondissement | Arles | ||||
Canton | Salon-de-Provence-1 (Partiel) | ||||
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence | ||||
Maire Mandat |
Philippe Ginoux 2015-2020 |
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Code postal | 13560 | ||||
Code commune | 13105 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sénassaises, Sénassais | ||||
Population municipale |
7 005 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 229 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 44′ 43″ nord, 5° 04′ 45″ est | ||||
Altitude | 95 m Min. 85 m Max. 273 m |
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Superficie | 30,61 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Sénas est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence et du parc naturel régional des Alpilles. Ses habitants sont appelés les Sénassais(es).
Sommaire
Accès[modifier | modifier le code]
Sénas est accessible par la route nationale 7, entre Orgon (au nord) et Mallemort (au sud). Depuis Salon-de-Provence et Lamanon, la route départementale 538, aussi appelée route Jean-Moulin, se termine à Sénas. La commune étant traversée par l'autoroute A7, Sénas est également accessible par cette voie de communication. La sortie la plus proche est la no 26 à la sortie du village[1]. La ville donne aussi son nom à une aire de repos de cette même autoroute.
L'aéroport le plus proche est celui de Marseille Provence à Marignane. Les gares TGV les plus proches se situent à Avignon et Aix-en-Provence. Une ligne de TER dessert Sénas, entre les gares d'Avignon-Centre et de Miramas[2].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[3]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet[3]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.
Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.
Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[4],[5].
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
Sénas n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Salon-de-Provence[6].
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,2 | 2 | 4 | 6,4 | 10,1 | 13,7 | 16,4 | 16,3 | 13,3 | 9,5 | 4,9 | 2,4 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 6,1 | 7,2 | 9,7 | 12 | 16,1 | 19,8 | 22,9 | 22,7 | 19,2 | 14,7 | 9,6 | 7 | 13,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,9 | 12,3 | 15,3 | 17,5 | 22 | 25,8 | 29,4 | 29 | 25 | 19,9 | 14,2 | 11,6 | 19,4 |
Précipitations (mm) | 59 | 47 | 44 | 63 | 42 | 31 | 16 | 37 | 64 | 98 | 58 | 54 | 623,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,9 1,2 59 | 12,3 2 47 | 15,3 4 44 | 17,5 6,4 63 | 22 10,1 42 | 25,8 13,7 31 | 29,4 16,4 16 | 29 16,3 37 | 25 13,3 64 | 19,9 9,5 98 | 14,2 4,9 58 | 11,6 2,4 54 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Lieux-dits, écarts, hameaux[modifier | modifier le code]
- La Cabre (ou la Chèvre, en provençal)
- Le Quartier du Plan
- Castelamar
- Le Tas de Blé (dans les hauteurs de Sénas, au pied des Alpilles)
- La Baronnerie
- Les lieutauds
- Sénas plage ????
- La Pugère ou Péagère
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par le canal des Alpilles. La Durance sert de limite séparative entre Sénas (département des Bouches-du-Rhône) et Cheval-Blanc (département du Vaucluse)[7]; c'est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne, à la morphologie bien particulière. Elle est dite « capricieuse », et était autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le 3e fléau de la Provence[8]) aussi bien que pour ses étiages.
Relief[modifier | modifier le code]
Le relief de la commune est plus influencé par la proximité de la Durance, à l'est, que par celui du massif des Alpilles, au nord-ouest.
Sismicité[modifier | modifier le code]
À la suite du décret du définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante[9] :
- Zone II, zone qui correspond à une « sismicité moyenne » : les cantons de Lambesc, Peyrolles-en-Provence et Salon-de-Provence, tous trois de l'arrondissement d’Aix-en-Provence ;
- Zone Ib, zone qui correspond à une « sismicité faible » : les cantons d'Aix-en-Provence et Trets de l'arrondissement d’Aix-en-Provence, les cantons d'Eyguières et Orgon de l'arrondissement d'Arles et les cantons de Berre-l'Étang, Istres-Nord et Istres-Sud de l'arrondissement d'Istres ;
- Zone Ia, zone qui correspond à une « sismicité très faible » : tous les autres cantons de l'arrondissement d’Aix-en-Provence, les cantons d'Arles-Est, Châteaurenard et Saint-Rémy-de-Provence de l'arrondissement d'Arles, les cantons de Marignane, Martigues-Est et Martigues-Ouest de l'arrondissement d'Istres, et enfin le canton de Roquevaire de l'arrondissement de Marseille ;
- Zone 0, zone qui correspond à une « sismicité négligeable » : tous les autres.
Toponymie[modifier | modifier le code]
En provençal le nom de la ville est Senàs. Dans le polyptyque de Vuadalde ou Descriptio mancipiorum (813-814), on trouve une mention de Sinaca villa.[10] Dans les chartes du Monastère de Saint-Victor de Marseille, on trouve un Castrum de Senatio.
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
L’histoire de Sénas est, de par sa situation géographique privilégiée[non neutre], entre Alpilles et Luberon, liée à celle d’un site. Nous trouvons la Préhistoire à Sénas, sur les hautes terres du Nord-Ouest du village, c’est-à-dire à la Péagère du Rocher. C’est dans ce quartier que notre histoire commence. Tout à fait par hasard, en 1975, suite à l’extraction de graviers, un site d’une extrême richesse archéologique fut mis à jour…. Le gisement de plein air de « la montagne » : un gisement d’ossements d’Aurochs,(bovins sauvages du mésolithique), accompagnés de squelettes d’autres animaux chassés. Ce site apparaît comme une exception[réf. nécessaire] pour le sud-est de la France à cause du nombre important de restes d’Aurochs.[réf. nécessaire]
Sur le site dit de La Péagère du Rocher[11] ou La Puagère dans le quartier du Vieux Sénas, en 1838, 8 stèles anthropomorphiques[12] dites selon la tradition d'Orgon-Sénas (7 déposées au Musée Calvet d'Avignon et une déposée au Musée d'Histoire Naturelle de Nîmes[11]), ont été mises au jour. Cette découverte multiple permet d'envisager la présence d'un lieu de sépulture à cet endroit.
Antiquité[modifier | modifier le code]
Des vestiges de villas gallo-romaines ont été repérés dans les quartiers du Crillon, du Tas de Blé et de la Péagère du Roucas. Mais ceux situés au sud-ouest du village[13],[14] révèlent un bâtiment de 30 x 30 m avec une cour carrée et une galerie de façade, et ayant la particularité d'avoir un aqueduc souterrain qui drainait l’eau des paluds de Beauvezet avec une canalisations de plomb. Une tombe de cette époque est également mise au jour dans le quartier de La Puagère. Une statue de belle facture (d’Apollon ou de Mercure), est découverte durant la première moitié du XIXe siècle et déposée au Musée Lapidaire d’Avignon. Cependant de nombreux sites pour cette période accompagnés de voies ont été notifiés dans toute la plaine de la Durance[15]. Autour du village, une centuriation SE-NO à 20°O a été identifiée et une borne limite a été trouvée aux lieu-dit les Marmets.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Période moderne[modifier | modifier le code]
La ville est pillée par Borromée lors de la seconde invasion de la Provence par Charles Quint en juillet-septembre 1536 puis très rapidement reprise par un parti de Cery[16].
Durant les guerres de religion opposant catholiques et huguenots, en 1594, l'arrivée du seigneur de Lesdiguières avec son armée entre en Provence, établissant son camp à Orgon, força le Duc de Savoie à se retirer de Sénas[17].
Période contemporaine[modifier | modifier le code]
En 1792, le château est mis à sac et le bâtiment n'étant plus remis en état à partir de cette date, il déclinera et tombera en ruine.
La présence de la Durance se fait sentir en 1828, lorsqu'une inondation survient endommageant des bâtiments en particulier l'école publique.
Patrimoine[modifier | modifier le code]
Le château[modifier | modifier le code]
La date de construction du château de Sénas est imprécise. Il est présent au XVe siècle.[18] Une gravure du XVIIIe siècle le présente avant les transformations que lui fera subir la famille des Benault Lubières de Roquemartine. En septembre 1792, le château est vandalisé et littéralement réduit à ses quatre murs. Sa propriétaire, madame de Fougâsse-Labastie, puis ses héritiers Forbin-Chevigné renoncent à tout espoir de le restaurer : en 1844, première vente de ses ruines suivie de bien d’autres en 1847, 1922 et enfin 1955, qui entraîneront sa totale et définitive disparition.
L'église[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Amand (fin XIe siècle, XIVe siècle) est inscrite sur la liste des monuments historiques depuis 1997.[19]
La chapelle Sainte-Marie des Méjeans[modifier | modifier le code]
Petite chapelle domaniale, aujourd’hui ruinée, se dresse sur la colline de la Cabre, érigée au XIe siècle (ou dans la première moitié du XIIe siècle). Encore intacte en 1789, les causes de sa destruction sont inconnues.
La chapelle Notre-Dame du Bon Voyage[modifier | modifier le code]
Inaugurée en juin 1967, elle remplace la chapelle de la Capelette, détruite lors de l'élargissement de la RN7 effectué la même année.
Le lavoir du Pont de la Pierre[modifier | modifier le code]
Le pont du Bosquet[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Blason[modifier | modifier le code]
D'argent à l'arbre d'azur chargé d'un S d'or et à un chef d'azur chargé d'une couronne murale à deux tours d'or.
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Ancien blason : D'argent, à un chef d'azur, chargé d'un chêne, d'or.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Une liste incomplète des maires voit se succéder :[20]
- En 1873, M. Auguste Auphant.
- Le 05 mars 1874, M. Louis Curel.
- Le 29 août 1877 est nommé M. Emile Ravanas.
- Le 06 janvier 1878, M. Mathieu Rech qui est remplacé par son premier adjoint, M. Louis Gustave Jaubert, le 04 mai 1978.
- Suivra M. Joseph Alphandéry et M. Claude-Henri Michel.
- Le 17 juin 1887, M. Fernand Alphandéry, propriétaire négociant.
- Le 13 mars 1894, M. Nicolas Barthélémy.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Sénas est une des dix-sept communes de l'Agglopole Provence (nom de la communauté d'agglomération Salon-Étang de Berre-Durance) qui compte 130 000 habitants.
Fiscalité[modifier | modifier le code]
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 16,20 % | 0,00 % | 9,19 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 22,06 % | 0,00 % | 10,85 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 44,05 % | 0,00 % | 9,80 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 19,53 % | 7,08 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[22]).
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2016, la commune comptait 7 005 habitants[Note 1], en augmentation de 5,16 % par rapport à 2011 (Bouches-du-Rhône : +2,22 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Superficie et population[modifier | modifier le code]
La ville de Sénas a une superficie de 3 061 hectares et une population de 6 228 habitants en 2007, ce qui la classe[29] :
Rang | Superficie | Population | Densité |
---|---|---|---|
![]() |
1 675e | 3 607e | 4 175e |
![]() |
134e | 349e | 175e |
![]() |
49e | 45e | 57e |
Arrondissement d'Arles | 8e | 14e | 7e |
Canton d'Orgon | 1er | 3e | 3e |
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune possède une école maternelle et deux écoles primaires publiques Jean-Moulin 1 et 2[30]. Les élèves sont ensuite affectés au collège Mont-Sauvy à Orgon[31],[32]. Puis ils vont au lycée général et technique de l'Emperi à Salon-de-Provence (mais la commune ayant une double sectorisation il est nécessaire de se mettre en rapport avec l'inspection académique 84)[33],[34].
Sports[modifier | modifier le code]
Le club de football local, le FAVD Val-Durance, est une union sportive regroupant les communes d'Orgon et de Sénas. L'équipe seniors première évolue en Promotion d'honneur A[35].
Santé[modifier | modifier le code]
La commune, qui dispose de 3 cabinets médicaux, de pharmacies, infirmières, dentistes, n'a pas d’hôpital. Le plus proche est à Salon-de-Provence[36].
Culture[modifier | modifier le code]
- Théâtre de L'Eden
- Médiathèque
- Cinéma
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Floralies de printemps, Floralies d’automne et exposition des artisans locaux, Fête de la musique, Feu de la Saint-Jean, Nuit des étoiles, Foire aux santons. Et aussi ….
- Transhumance : Dernier dimanche d’avril. Passage des moutons en partance vers les alpages, conduit par les bergers et leurs chiens, les groupes folkloriques, les ânes bâtés et toutes les personnes costumées qui désirent participer au défilé. Puis place à la foire gourmande et la foire aux vins, artisans ou producteurs régionaux, installés sur la place du Marché.
- Charrette de la Saint-Amanet : avant-dernier dimanche de septembre. Défilé de la grande charrette, habilement décorée des fruits et légumes de saison de la région, tirée par 30 chevaux de trait et suivie des différents attelages avec groupes folkloriques et personnes costumées. Bénédiction de la charrette sur le parvis de l’église. Animation folklorique et musicale.
- Saint Amand : fête de l’été (dernière semaine d'aout), fête foraine, bals, jeux taurins, concours de belotes ou de boules, sorties en moto et courses à vélo, paint ball et feu d’artifice….
- Marché de Noël artisanal Alsace Provence : dernier week-end de novembre.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Sextius Michel : écrivain provençal de langues française et occitane, Félibre ; ancien maire du 15e arrondissement de Paris.
- Raymond Reynaud : peintre, sculpteur et plasticien français.
Environnement[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- [1]
- Réseau des TER en région PACA
- Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.
- « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
- Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003
- « Station météo la plus proche : Salon-de-Provence », MSN Météo
- SANDRE, « Fiche rivière la Durance (X---0000) »
- La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix
- La sismicité des Bouches-du-Rhône
- Région qui faisait partie, au IXe siècle, de la Sinaca-Ager, qui comprenait Sénas, Alleins, Lançon, Lamanon et Mérindol.
- Sylvain Gagnière et J. Granier, Les stèles anthropomorphes du musée Calvet d'Avignon, (lire en ligne), p. 31-62.
- in Une stèle anthropomorphe néolithique trouvée près de Cavaillon (Vaucluse) acquise par le Musée des Antiquités Nationales, Antiquités Nationales, 29, 1997 de D’ANNA A., LAZARD-DHOLLANDE N., LEMERCIER O. (1997), p.25 Fig. 4 : Carte de situation de la découverte de Cavaillon et répartition des stèles anthropomorphes en Provence (dessin A. ROLLIN), consulté le .
- in Un village de la basse-Provence durancienne : Sénas (1600 - 1960) de François-Xavier Emmanuelli avec la participation de Claude Mauron, pp. 11, Ed. L'Harmattan, 2014 (ISBN 978-2-343-04159-9).
- in Sénas - Le temps retrouvé de Claude Jouve, Michel Tellène et Marcel Barizon - Ed. Equinoxe - mai 1994, (ISBN 2-84135-001-0)
- in Revue archéologique de Narbonnaise - Tome VII - 1974 Article de Jacqueline Soyer Les centuriations de Provence, pp. 192, Diffusion de Boccard - 11, rue de Médicis - Paris, 1974.
- p.216 in Livre Sixième de Histoire Abrégée de Provence et Autres Textes de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc Edition intégrale commentée et annotée par J. FERRIER et M. FEUILLAS Ed. Archives du Sud, 1982.
- p.244 Ibid.
- p. 236 in Les belles heures du Pays d'Arles de Maurice Pezet, Ed. Jeanne Laffitte, 1982, (ISBN 2-86276-055-2).
- Monument historique sur la base Mérimée PA13000018.
- in Sénas - Le temps retrouvé de Claude Jouve, Michel Tellène et Marcel Barizon - Ed. Equinoxe - mai 1994 (ISBN 2-84135-001-0)
- « Impôts locaux à Sénas », taxes.com
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Population de Sénas par sexe et âge en 2007 », INSEE
- « Population des Bouches-du-Rhône par sexe et âge en 2007 », INSEE
- « Classement de la ville de Sénas », Annuaire des Mairies
- « Établissement primaires publics des Bouches-du-Rhône », Inspection académique des Bouches-du-Rhône
- « Sectorisation des collèges publics des Bouches-du-Rhône », Conseil Général des Bouches-du-Rhône
- « Site du collège Mont Sauvy », Académie Aix-Marseille
- « Sectorisation des lycées publics des Bouches-du-Rhône », Inspection académique des Bouches-du-Rhône
- « Site du lycée L'Emperi », Académie Aix-Marseille
- Site Internet officiel du FAVD Val-Durance.
- Coordonnées des professionnels de santé à Sénas
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Livres ayant servi à la rédaction de l’article :
- Les belles heures du Pays d'Arles de Maurice Pezet, Ed. Jeanne Laffitte, 1982, (ISBN 2-86276-055-2)
- Un village de la basse-Provence durancienne : Sénas (1600 - 1960) de François-Xavier Emmanuelli avec la participation de Claude Mauron, Ed. L'Harmattan, 2014 (ISBN 978-2-343-04159-9)
- Sénas - Le temps retrouvé de Claude Jouve, Michel Tellène et Marcel Barizon, Ed. Equinoxe, mai 1994, (ISBN 2-84135-001-0)
- Les carnets de Route d’Alain Raynaud - Provence Médiévale - Itinéraires-découvertes Les Bouches-du-Rhône, Ed. de la Renaudie, mars 2008, (ISBN 2-9515682-5-8)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes des Bouches-du-Rhône
- Anciennes communes des Bouches-du-Rhône
- Vin de pays des Alpilles