Saint-Jean-du-Gard

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Saint-Jean-du-Gard
Saint-Jean-du-Gard
La commune du point de vue de Saint-Roman.
Blason de Saint-Jean-du-Gard
Blason
Saint-Jean-du-Gard
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Michel Ruas
2020-2026
Code postal 30270
Code commune 30269
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
2 480 hab. (2021 en diminution de 4,98 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Population
agglomération
2 871 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 20″ nord, 3° 53′ 13″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 813 m
Superficie 41,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Jean-du-Gard
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-du-Gard
Liens
Site web www.saintjeandugard.fr/

Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionales, située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, le ruisseau de Boisseson, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale qui compte 2 480 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.

Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes[1],[2] ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur le Gardon, inscrit en 1950, la Tour de l’Horloge, inscrite en 1963, le filature maison Rouge, inscrite en 2003, le monument aux morts, inscrit en 2018 et le Temple Protestant, inscrit en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes, dans le Gard non loin d'Alès et de Nîmes, traversé par le Gardon de Saint Jean.

Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, la commune a une superficie de 4 164 hectares pour une population de 2 696 habitants en 2012[3]. La population peut largement dépasser les 10 000 habitants l'été.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Mialet, Peyrolles, Sainte-Croix-de-Caderle, Thoiras, Moissac-Vallée-Française et Saint-Étienne-Vallée-Française.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • les Fournels
  • Falguières

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 288 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 437,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT-JEAN-DU-GARD (30) - alt. : 196 m, lat : 44°06'37"N, lon : 3°52'19"E
Records établis sur la période du 01-01-1989 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 0,9 3,5 6,2 9,7 13,1 15,4 15 11,6 8,9 4,6 1,7 7,6
Température moyenne (°C) 5,8 6,6 9,9 12,5 16,3 20,4 23,1 22,8 18,4 14,3 9,4 6,3 13,8
Température maximale moyenne (°C) 10,6 12,3 16,2 18,9 23 27,6 30,7 30,5 25,3 19,6 14,3 10,9 20
Record de froid (°C)
date du record
−10
04.01.1993
−12,4
12.02.12
−11,1
02.03.05
−3,6
08.04.21
0
15.05.1995
4,9
03.06.06
7
07.07.1993
6,5
30.08.1998
3,8
21.09.17
−3,1
25.10.03
−8,4
18.11.07
−11,5
15.12.01
−12,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
22,9
28.01.08
24,3
22.02.19
27,5
09.03.00
31,4
08.04.11
35,4
30.05.01
43,4
28.06.19
39,4
15.07.22
42,5
23.08.23
37,6
03.09.06
32,5
11.10.11
23,9
04.11.10
22
11.12.1994
43,4
2019
Précipitations (mm) 117,9 79,4 97,4 118,4 113,3 60,1 47,6 64 173,3 211,9 213,7 140,7 1 437,7
Source : « Fiche 30269006 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[12].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[13],[14].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[16] :

  • la « vallée du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intérêt communautaire, notamment le Barbeau méridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Écrevisse à pattes blanches[17] ;
  • la « vallée du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (22 génériques dont cinq prioritaires)[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[19] :

  • les « crêtes du col Saint-Pierre » (107 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans la Lozère[20] ;
  • la « forêt domaniale des Gardons et versant sud de la montagne de la Vieille Morte » (3 041 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans le Gard et 2 dans la Lozère[21] ;
  • le « massif du Bois Nègre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
  • la « vallée du Gardon de Saint-Jean entre Saumane et Saint-Jean-du-Gard » (172 ha), couvrant 5 communes du département[23] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 1],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 433 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[30], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31],[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2002, 2008, 2014, 2015 et 2020[33],[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-du-Gard.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 976 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 702 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[28].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Gard est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Bien que Saint-Jean-du-Gard ait gardé des traces de vie datant du néolithique, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes, l'histoire de cette commune commença réellement au XIIe siècle avec la création d'un monastère par les Bénédictins de Saint-Gilles. La première mention de Saint-Jean-du-Gard fut inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siècle.

Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut très influencée par le protestantisme au XVIe siècle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dès 1685, après la révocation de l'édit de Nantes - ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire.

Le roi fait élever dès 1703 des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrée étaient alors érigées ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards à 35 000 dragons de l'armée royale.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard[38].

La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.

À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Mialet a failli être submergée au lieu-dit La Borie, 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard[39]). Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population qui y était opposée (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008)[40] qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragile (castor commun, héron cendré, orchidées et cyclamens[41]), socio-économiques, techniques et symboliques)

La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze à Saint-Jean-du-Gard, avec un arrêt à la Bambouseraie, train qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs[42].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Jean-du-Gard Blason
D'azur au soleil non figuré rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre représenté au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, brochant sur la montagne et posé sur une rivière du champ ; à la tour de l'horloge d'argent posée sur une terrasse du même, ajourée d'une baie géminée de sable et maçonnée du même, brochant sur le tout[43].
Devise
« Al Sourel de la Liberta », comprendre « au soleil de la liberté ».
Détails
Blasonnement fautif ou ambigu : Le Mont Brion de pourpre représenté au naturel n'est pas conforme.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-du-Gard a rejoint la Communauté d'agglomération du Grand Alès en septembre 2001.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
- - Antoine Berthezène Modéré -
1861 1870 Guillaume de Girard de Mielet - -
1884 1919 René Boudon - -
1919 1921 Louis Bentkowski - -
1921 1929 Louis Soulier - -
1929 1935 Jean Greffeuille - -
1935 1945 Henri Bentkowski - -
1945 1959 Marceau Lapierre SFIO Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1949-1967)
1959 1971 Robert Lavesque SFIO puis PS Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1967-1971)
1971 1989 Robert Ruas UDF Conseiller régional (2001-2004)
Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1971-1992)
1989 2005 Lucien Affortit PS Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1992-2015)
2005 2014 Michel Anthérieu PS  
mars 2014 En cours Michel Ruas SE[44] Retraité
Vice-président d'Alès Agglomération
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 2 480 habitants[Note 6], en diminution de 4,98 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 1343 1053 7553 8624 1284 2964 1924 1934 487
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 4504 2403 9573 8853 9783 6593 7123 5863 290
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2283 5823 3082 8042 7572 5772 4452 4372 442
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 4372 4272 3782 4232 4412 5632 6462 6552 696
2017 2021 - - - - - - -
2 4332 480-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2008, le taux de chômage dans la population active (15-64 ans) est de 9,8 % pour un taux d'activité de 65,6 %. En 1999, le taux de chômage dans la population active était de 20,3 % pour un taux d'activité de 67,8 % (source Insee).

La ville fait de grands efforts pour rééquilibrer l'emploi et l'économie locale, notamment avec le tourisme qui est une valeur sûre, mais aussi en invitant de nouvelles entreprises dans le but de provoquer un renouveau où existait jadis une puissante économie industrielle, centrée sur la soie, qui fut sinistrée dans les années 1970 et 1980.

Associations[modifier | modifier le code]

Saint-Jean-du-Gard accueil près de 60[48] associations dont l'Ensemble vocal des Cévennes et l'ADMR.

Équipement[modifier | modifier le code]

  • un cinéma
  • une médiathèque
  • une grande salle polyvalente (Espace Paulhan, Capacité environ 1100 places + terrasse 350 m2)
  • Deux salles polyvalentes d'une capacité de 60 places.

Culte[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • une crèche halte-garderie (inaugurée en 2012)
  • une école maternelle
  • une école primaire construite en 2007 aux normes environnementales
  • le collège Marceau-Lapierre
  • le Lycée professionnel d'hôtellerie Marie-Curie (restructuré et agrandi en 2012)

Social[modifier | modifier le code]

  • La Résidence Soubeiran : Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), en face de la gare.
  • L'Oustal : un centre social et socioculturel associatif proposant des activités pour les enfants, les adolescents et les adultes.
  • Maison de Santé (inaugurée en 2016[52]).
  • Centre Médico-Social dans le centre-ville.
  • L'association « Le Merlet » : créée en 1981, simple club de canoë-kayak devenu une structure accueillant plus de 600 enfants et proposant des séjours originaux sur des thèmes faisant le lien entre les activités de pleine nature et le milieu naturel, humain. Depuis 2000, l'association propose des formations professionnelles dans les métiers de l'animation nature (accompagnateur en montagne, moniteur de canoë-kayak, de nage, de randonnée aquatique)[53].
  • L'association « À vous de jouer » : ludothèque.
  • Un jardin collectif.

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

La gare de Saint-Jean-du-Gard.
  • 2 stades de foot
  • 2 gymnases
  • 3 courts de tennis
  • 1 stade athlétisme
  • 1 salle de danse
  • 1 salle de musculation
  • 1 salle de karaté et d'aïkido
  • 1 piscine municipale d'été (deux bassins et une pataugeoire)
  • 1 skatepark

Transports[modifier | modifier le code]

Routier[modifier | modifier le code]

  • Réseau de transport en commun NTECC (pour l'agglomération d'Alès, lignes 72 via Anduze et 81 via Mialet ainsi que plusieurs lignes scolaires vers le collège).
  • Réseau de transport en commun liO (anciennement Edgard, Service public. Transport départemental vers Nîmes, Ligne 112 et vers St André de Valborgne, Ligne 109).

Ferroviaire[modifier | modifier le code]

Terminus du Train à vapeur des Cévennes qui amène des touristes d'Anduze.

Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 213 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 388 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 320 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 32 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 9,8 % 13,1 % 16,4 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 410 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 16,4 % de chômeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 786 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 904 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 766, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 13].

Sur ces 766 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 454 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

270 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 270 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
25 9,3 % (7,9 %)
Construction 32 11,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
97 35,9 % (30 %)
Information et communication 4 1,5 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 6 2,2 % (3 %)
Activités immobilières 18 6,7 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
31 11,5 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
32 11,9 % (13,5 %)
Autres activités de services 25 9,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,9 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 270 entreprises implantées à Saint-Jean-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

  • Manen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (7 401 k€)
  • Saint Jean Distribution (U Express) grande distribution (5 400 k€)
  • André Établissements, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (711 k€)
  • Volpelière Frères, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (615 k€)
  • Olivier Martel, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (389 k€)
  • Créatecno SARL, conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de contrôle des processus industriels (317 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 50 30 28 25
SAU[Note 13] (ha) 555 430 114 262

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 30 en 2000 puis à 28 en 2010[57] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 555 ha en 1988 à 262 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 11 à 10 ha[57].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le pont Vieux MH : Il s'agît d'un pont en pierre du XVIIIe siècle sur le Gardon. Sa partie centrale a été emportée par la célèbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications (classé au patrimoine).
  • La tour de l'Horloge MH : Cette tour se situe sur la place du marché, elle date du XIIe siècle et elle est classée au patrimoine). C'est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XIIe siècle et consacrée à saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de Religion, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560[59]. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.
  • Monument aux morts MH : cette statue a été érigée par souscription publique et inaugurée le . Une citation de Victor Hugo est inscrite « Gloire à notre France éternelle Gloire à ceux qui sont morts pour elle ». Cette statue rend hommage aux militaires français morts pendant la, 1re et 2e Guerre mondiale ainsi qu'aux morts de la guerre d'Indochine (1946-1954) et aux morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc (1952-1962). Elle est inscrite aux monuments historiques en 2018.
  • La Filature Maison Rouge MH : dernière filature de France, fermée en 1964. Une relance de l'activité fut tentée dans les années 1980, timide reprise sans succès. Aujourd'hui la Filature est classée au patrimoine ainsi que le parc avec la tour éolienne et le salon de thé. (Projet de restauration de l'édifice pour y installer le nouveau musée)
  • L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-du-Gard construite au XVIIe siècle avec les pierres du temple protestant démoli sous l'ordre du Roi.
  • Maison du chevalier d'Algues.
  • Le temple protestant de Saint-Jean-du-Gard. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2019[60]. Temple inauguré en 1827 à l'architecture néo-classique. Éléments remarquables : son orgue et la charpente en demi-lune supportant le plafond à la Française.
  • L'hôtel de Ville : Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'Hôtel de Ville avec sur la porte d'entrée les armoiries de la ville surmontées de la devise : « Al sourel de la liberta » (« Au soleil de la liberté »).
  • Château de Cabrières : XVIIe siècle, reconstruit au XVIIIe siècle ; orangerie XIXe siècle (hôtellerie).
  • Château du Maylet.
  • Château de Marcassargues : XVIe siècle, restauré : quadrilatère flanqué de 4 tours d'angle circulaires, cour intérieure, fenêtres à meneaux.
  • Château de Sueilhes : d'origine XIIIe siècle : tour d'angle, échauguettes.
  • Ruines du Calcadis, ancien poste de défense.
  • Vestiges d'un oppidum sur la colline de Sueilhes. (un oppidum est la première forme de grande agglomération qui apparurent au IVe siècle av. J.-C. en Gaule).

Marchés[modifier | modifier le code]

  • Mardi : Le grand marché traditionnel (toute l'année).
  • Jeudi : Le marché artisanal nocturne 19 h - 23 h 30 (juillet et août).
  • Vendredi : La brocante toute la journée devant la tour de l'horloge (mai à septembre).
  • Samedi : Le marché paysan avec les produits locaux (de Pâques à la Toussaint).

Évènements culturels[modifier | modifier le code]

  • Festival ciném'ados : Festival proposant de nombreux films pendant 3 jours au cinéma en mars.
  • Association Abraham Mazel : Journées-rencontres du film documentaire luttes et résistances « 1er week-end d'avril ».
  • Boulegan à l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, à Pâques[64].
  • Festival de musiques Nomadidge : Festival de Didgeridoo, musiques australiennes, et des îles du pacifique (Concerts et Salon) premier week-end de Juillet.
  • Association Abraham Mazel : Rencontres universitaires d'été « 1er week-end de juillet ».
  • Festival de Théâtre : un festival proposant de nombreuses représentations dans le village ou sur scène. Il a lieu chaque année aux alentours du .
  • Journées du patrimoine : le château, le musée sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte à la visite gratuitement.
  • Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
  • Saint Jean des Arts : Marché-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h à minuit du au dans les ruelles du vieux Saint-Jean.

Salons / Foires[modifier | modifier le code]

  • Juillet : Fête du chien, Salon Animalier.
  • Juillet : Salon des voitures anciennes et bourse de pièces détachées.
  • Novembre : Les Journées de l'Arbre, de la Plante et du Fruit.
  • Décembre : Marché de noël des artisans d'art (60 exposants sur 1000m²).

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

  • Février : Course de côte régionale du Pont des Abarines.
  • Avril : Course de côte internationale du col Saint-Pierre (Championnat d'Europe).
  • Mai : FIRA de printemps, festival de la randonnée en Cévennes.
  • Juillet : Grand Trail Stevenson ; 3 jours de course à pied sur le chemin de Stevenson.
  • Septembre : Rallye régional des Camisards.
  • Octobre : FIRA d'Automne, festival de la randonnée en Cévennes.
  • Novembre : Cross de la saucisse, étape du challenge Pujazon.

Évènements divers[modifier | modifier le code]

  • Le 13 et  : le , pique-nique paysan, retraite aux flambeaux et le soir bal ; le défilé de chars, grand concert gratuit et feu d'artifice.
  • Premier week-end d'août : Fête votive, bal tous les soirs, défilé de chars, feux d'artifice et bien sûr manèges tout au long de la fête.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
  • Cartes
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  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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