Le Siècle


au 13 avenue de l'Opéra, à Paris.
Fondation |
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Type |
Groupe d'humains |
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Siège social |
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Georges Bérard-Quélin (fondateur) |
Site web |
Le Siècle est un club d’influence fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin[1]. Cette association regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français.
Sommaire
- 1 Historique
- 2 Organisation
- 2.1 Recrutement
- 2.2 Financement
- 2.3 Dîner mensuel
- 2.4 Présidents
- 2.5 Quelques invités, membres ou anciens membres du Siècle
- 2.5.1 Ministère des finances
- 2.5.2 Dirigeants d’entreprises et d’établissements financiers privés
- 2.5.3 Personnalités du monde des affaires et dirigeants d’entreprises publiques
- 2.5.4 Journalistes, éditeurs, presse
- 2.5.5 Personnalités politiques
- 2.5.6 Autres hauts fonctionnaires
- 2.5.7 Universitaires
- 2.5.8 Gens de lettres, artistes
- 2.5.9 Membres des organisations patronales et syndicales
- 3 Un club contesté
- 4 Bibliographie
Historique[modifier | modifier le code]
L’association Le Siècle est fondée à la Libération le 2 septembre 1944 et déclarée le 2 février 1946[2] par d’anciens résistants réunis autour de Georges Bérard-Quélin. Son objectif est de faire se rencontrer les « élites » pour mieux se connaître au-delà du clivage gauche-droite.
Le Siècle correspond à ce que l’histoire et la sociologie politique appellent des « lieux de sociabilité » des élites[réf. nécessaire] : on y trouve des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, ou encore des représentants du monde de l’édition et des médias de premier plan.
Au 1er janvier 2011, Le Siècle comptait 751 membres et 159 invités qui attendaient une décision sur leur admission en tant que membre[3].
Organisation[modifier | modifier le code]
Le Siècle est une association loi de 1901 ayant son siège au 13 avenue de l'Opéra, dans le 1er arrondissement de Paris[4].
Le conseil est composé de 15 ou 16 personnes choisies par cooptation. La cotisation annuelle de membre est de 160 euros.
Recrutement[modifier | modifier le code]
Se réunissant une fois par mois, le conseil d’administration du Siècle décide du recrutement, et examine le dossier de chaque postulant avec un soin extrême. Nul ne peut faire acte de candidature spontanée. Le postulant est en réalité sélectionné par deux membres du Siècle, dont, obligatoirement, un membre du conseil d’administration. L’admission est soumise à un vote : chaque membre du conseil d’administration dispose d’une boule noire (refus) et d’une boule blanche (acceptation). Chaque boule noire vaut deux blanches. Théoriquement il faut donc avoir 67 % de boules blanches pour l’emporter, mais en pratique si vous avez trois boules noires, vous êtes automatiquement refusé pour éviter les tensions internes. Le candidat ne devient pas membre à ce moment, il est simplement « invité », situation qui peut durer plusieurs années. Le statut de l’invité est à nouveau examiné : il peut alors être coopté comme membre ou remercié[5].
Les femmes ont été interdites au Siècle de 1949 à 1983[6].
Le statut de membre n’est pas définitif.
En février 2011, La Marseillaise dévoile la liste des membres du conseil d’administration et des invités au dîner du 27 janvier 2010 publiée par Cryptome[7],[8].
En mars 2011, Emmanuel Ratier publie une liste de membres du club dans son livre Au cœur du pouvoir : enquête sur le club le plus puissant de France[9].
Financement[modifier | modifier le code]
Les membres du Siècle assurent le financement de l’association grâce à une cotisation annuelle de 160 euros. Les convives règlent leur dîner, d’un montant de 75 euros[10].
Dîner mensuel[modifier | modifier le code]
Dix fois par an, le dernier mercredi du mois, les membres du Siècle se réunissent au Cercle de l'Union interalliée, au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Jusqu'à fin 2013 l'Automobile Club de France, place de la Concorde accueillait ces rencontres[11]. La soirée se déroule traditionnellement en deux phases[12] :
- de 20 h à 21 h : un apéritif ;
- de 21 h à 22 h 45 : un dîner, par groupes de 8, autour d’un chef de table qui organise le débat.
Plusieurs scènes du film Fin de concession (2010) de Pierre Carles et les Nouveaux Chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, évoquent ces dîners.
Présidents[modifier | modifier le code]
- Alof de Louvencourt : 18 août 1944 – 31 décembre 1949
- Ludovic Tron : 1er janvier 1950 – 31 décembre 1965
- Pierre Moussa : 1er janvier 1966 – 31 décembre 1968
- Jacques Fauvet : 1er janvier 1969 – 31 décembre 1971
- Marcel Boiteux : 1er janvier 1972 – 31 décembre 1974
- Jérôme Monod : 1er janvier 1975 – 10 septembre 1975
- Pierre Moussa : 11 septembre 1975 – 31 décembre 1975
- Jean Francois-Poncet : 1er janvier 1976 – 10 février 1976
- Jacques Fauvet : 11 février 1976 – 31 décembre 1978
- Maurice Ulrich : 1er janvier 1979 – 31 décembre 1981
- Marceau Long : 1er janvier 1982 – 31 décembre 1984
- Simon Nora : 1er janvier 1985 – 31 décembre 1987
- Roger Fauroux : 1er janvier 1988 – 18 mai 1988
- Marceau Long : 19 mai 1988 – 31 décembre 1990
- Jean-Claude Paye : 1er janvier 1991 – 31 décembre 1993
- Jacques Rigaud : 1er janvier 1994 – 31 décembre 1996
- Jean Dromer : 1er janvier 1997 – 24 novembre 1998
- Gérard Worms : 1er janvier 1999 – 31 décembre 2001
- Louis Schweitzer : 1er janvier 2002 – 31 décembre 2004
- Renaud Denoix de Saint Marc[1] : 1er janvier 2005 – 31 décembre 2007
- Denis Kessler : 1er janvier 2008 – 31 décembre 2010[13]
- Nicole Notat : 1er janvier 2011 – 31 décembre 2013[14]
- Jean Veil : 1er janvier 2014 – 31 décembre 2016[15]
- Patricia Barbizet : depuis le 1er janvier 2017[15]
Quelques invités, membres ou anciens membres du Siècle[modifier | modifier le code]
Ministère des finances[modifier | modifier le code]
- Presque tous les Inspecteurs généraux des finances en activité (114 sur 120 en 2009)[16].
- Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron)[1],[13]
- Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget)[16]
- Pascal Lamy (ancien inspecteur général des finances, directeur de l’OMC)[13]
- Alain Minc (ancien inspecteur général des finances, essayiste, président de SANEF)[13]
- Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France)[17]
- Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, ancien directeur général du FMI)[1],[13]
- Jean-Claude Trichet (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France, ancien président de la BCE)[13]
Dirigeants d’entreprises et d’établissements financiers privés[modifier | modifier le code]
- Jacques Attali (conseiller d’État, président de Positive Planet)[16]
- Claude Bébéar (ancien président d’Axa, président de l’Institut Montaigne)[1],[13]
- Antoine Bernheim (dirigeant associé de Lazard)[13]
- Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société générale)[18]
- Thierry Derez (avocat, président de Covéa)[19]
- Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit lyonnais)[20]
- Michel Pébereau (ancien président de la BNP Paribas)[1],[13]
- Jean Peyrelevade (dirigeant des banques Suez, Stern, Crédit lyonnais)[13]
- Édouard de Rothschild (banquier et homme d’affaires)[1],[13]
Personnalités du monde des affaires et dirigeants d’entreprises publiques[modifier | modifier le code]
- Jean-Paul Agon (directeur général de L'Oréal)[21]
- Delphine Arnault (administratrice de sociétés et fille de Bernard Arnault)[22]
- Bernard Bigot (haut-commissaire au CEA)[22]
- Pierre-André de Chalendar
- Pierre Bilger[13]
- Bertrand Collomb[13]
- Stéphane Courbit[14],[23]
- Serge Dassault[16]
- Étienne Davignon[13]
- Bertrand Eveno[13]
- Louis Gallois[13]
- Guillaume Pepy[24]
- Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino)[20]
- Philippe Jaffré (Elf Aquitaine, Zebank, Alstom)[13],[25]
- Denis Kessler (président de Scor)[26]
- Lisette Mayret[13]
- Jean-Marie Messier (ancien inspecteur général des finances, écarté après le scandale Vivendi)[1],[13]
- Louis Schweitzer (ancien président du conseil d’administration de Renault, ancien président de la HALDE)[1],[13]
Journalistes, éditeurs, presse[modifier | modifier le code]
- Arlette Chabot[13]
- Emmanuel Chain (journaliste, producteur pour la télévision)[1],[13]
- Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président du Monde)[1],[13]
- Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias)[1],[13]
- Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2), première femme acceptée en 1983[1],[13]
- Teresa Cremisi (présidente des éditions Flammarion)[27],[13]
- Alain Duhamel (politologue, chroniqueur à RTL)[26]
- Olivier Duhamel[16]
- Michel Field (journaliste sur Europe 1)[28]
- Franz-Olivier Giesbert[1]
- Claude Imbert (journaliste au Point)[1],[13]
- Odile Jacob (éditrice)[1],[13]
- Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil)[1],[13]
- Laurent Joffrin (journaliste et directeur de publication de Libération)[1],[13]
- Serge July (ancien PDG de Libération)[1],[13]
- Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle)[1]
- Maurice Lévy (PDG de Publicis Groupe)[1],[13]
- André Lévy-Lang[13]
- Serge Moati (journaliste sur France 5)[16]
- Denis Olivennes (directeur d’Europe 1)[14]
- Sylvie Pierre-Brossolette[13]
- Bernard Pivot[13]
- Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1)[1],[13]
- Alain de Pouzilhac (ancien PDG du groupe Havas)[1],[13]
- David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2)[1],[13]
- Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture)[28]
- Anne Sinclair[13] (journaliste et ancienne présentatrice télévisée à TF1)
- Marc Tessier (ancien président de France Télévisions)[1],[13]
- Gérard Worms[13]
Personnalités politiques[modifier | modifier le code]
- Fadela Amara[21]
- Benoist Apparu[22]
- Martine Aubry[13]
- Robert Badinter (démissionnaire)[13]
- Michel Barnier[16]
- Jacques Barrot[16]
- François Bayrou[16],[29]
- Éric Besson[13]
- Michel Bon[13]
- Jeannette Bougrab[22]
- Hervé de Charette[16]
- Jean-Pierre Chevènement[13]
- Jean-François Copé[30],[1],[13]
- Xavier Darcos
- Rachida Dati[31],[13]
- Laurent Fabius[1],[13]
- Luc Ferry[13]
- Aurélie Filippetti[32]
- François Fillon[33],[13]
- Élisabeth Guigou[13]
- Adeline Hazan[16]
- Patrick Hetzel[34]
- Martin Hirsch[16]
- François Hollande[35],[16]
- Nicolas Sarkozy[16]
- Jean-Paul Huchon[16]
- Anne-Marie Idrac[26],[36]
- Lionel Jospin[1],[13]
- Jean-Pierre Jouyet[37]
- Alain Juppé[16]
- Bernard Kouchner[13],[26]
- Jack Lang[16]
- Noëlle Lenoir[13]
- Corinne Lepage[38]
- Emmanuel Macron[39]
- Charles Millon[16]
- Pierre Moscovici[16]
- Jean-Pierre Raffarin[1],[13]
- Jacques Rigaud[13]
- Manuel Valls[40],[16]
- Jacques Toubon[16]
- Michel Vauzelle[16]
- Henri Weber[16]
- Hubert Védrine[13]
- Rama Yade[16]
- Marisol Touraine
Autres hauts fonctionnaires[modifier | modifier le code]
- Simon Nora[13]
- Renaud Denoix de Saint Marc (ancien vice-président du Conseil d’État, membre du Conseil constitutionnel)[1],[13]
- Richard Descoings (conseiller d’État, ancien directeur de l’Institut d'études politiques de Paris)[41],[13]
- Michel Gaudin (préfet de police de Paris)[16]
- Simone Rozès[13]
- Olivier Schrameck[13]
- Frédéric Mion (maître des requêtes au Conseil d’État, directeur de l’Institut d'études politiques de Paris)[42]
Universitaires[modifier | modifier le code]
- Hélène Ahrweiler[13]
- Anne Levade (professeur des universités, juriste)[43]
- Laurent Batsch (président de Dauphine)[44] et de la Fondation Dauphine.
- Christian de Boissieu (économiste)[45]
- Daniel Cohen (économiste)[16]
- Alain Cotta (économiste)[16]
- Élie Cohen (économiste)[16]
- Patrick Hetzel[34]
- Henri Loyrette (ancien président du Louvre)[26]
Gens de lettres, artistes[modifier | modifier le code]
- Karol Beffa (compositeur, pianiste, professeur à l’École polytechnique, à l’École normale supérieure[22] et au Collège de France).
- Yamina Benguigui (productrice de cinéma et femme politique)[22]
- Pascal Bruckner[46]
- Hélène Carrère d'Encausse[47]
- Françoise Chandernagor[13]
- Marc Lambron[48]
- Bruno Mantovani (compositeur, directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris)
- Jean Tulard[16]
Membres des organisations patronales et syndicales[modifier | modifier le code]
- Jean-Christophe Le Duigou (ancien dirigeant de la CGT du corps des finances, puis conservateur des hypothèques)[13]
- Nicole Notat (ancienne dirigeante de la CFDT, puis présidente de Vigeo Eiris)[1],[13],[14]
- Laurence Parisot (ancienne présidente du Medef)[14]
- Ernest-Antoine Seillière (ancien président du Medef)[13]
Un club contesté[modifier | modifier le code]
Critiques[modifier | modifier le code]
Ce club suscite parfois une hostilité comparable à celle que suscite, par exemple, la franc-maçonnerie, même si, dans le cas du Siècle, la liste des membres n’est pas tenue secrète.
Emmanuel Ratier, le journaliste et politologue classé à l'extrême droite[Par qui ?] qui publie Faits et documents et qui est l'auteur d'une enquête sur l'association, s’est intéressé de manière sociologique à la composition de ce club. Selon lui, son fondateur était un membre influent du Grand Orient de France, mais seulement 15 à 30 % des membres du club seraient francs-maçons. Seul le pouvoir réel attaché au poste ou à la position des candidats entre en ligne de compte pour le recrutement des membres. Il affirme également qu’entre 1944 et un article paru en 1977 (dans le journal L'Humanité), son existence n’aurait jamais été une seule fois mentionnée dans un article de journal ou dans un livre et, reprend à son compte la thèse de la collusion des élites proposée par Guy Debord dans La Société du spectacle[16].
On retrouve également une critique de gauche à l’égard de ce club, qui renverrait à la critique que fait le Contrat social de Rousseau des brigues, c’est-à-dire de l’organisation de la société civile en groupes d’intérêt (syndicats, clubs, partis, associations)[49].
Jacques Julliard a également critiqué Le Siècle dans le Dictionnaire des intellectuels français, publié en 2002[réf. nécessaire].
En 2012, dans le film Les Nouveaux Chiens de garde, tiré du livre homonyme de Serge Halimi, les réalisateurs Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dénoncent le Siècle comme un lieu de collusion entre élites économiques, politiques et médiatiques[réf. nécessaire].
Contre-manifestation[modifier | modifier le code]
Une contre-manifestation informelle, sous forme de pique-nique, était proposée tous les mois, vers 19 h 30, de septembre 2010 à janvier 2011 par le journaliste et réalisateur Pierre Carles et par Michel Fiszbin, ancien président de Zaléa TV et cofondateur de l’association « Pour Voir, Pas Vu », sur la place de la Concorde. Elle avait pour but de mettre en avant les invités du Siècle et de rappeler les règles de déontologie (Charte des journalistes[50]) aux journalistes présents[51].
En octobre 2010, une vidéo[52] rend compte de la contre-manifestation ; quelques membres du club y apparaissent : Arlette Chabot, Patrick de Carolis, Sylvie Pierre-Brossolette, Emmanuel Chain, Olivier Duhamel, Marc Tessier, François Lenglet, Pierre Carles, Louis Gallois, Patrick Devedjian, Nathalie Kosciusko-Morizet, Nicolas Seydoux, Louis Schweitzer, Rachida Dati, Guillaume Pepy, Alain-Gérard Slama, Alexandre Bompard, Michel Field, etc.
Lors de la contre-manifestation du 24 novembre 2010, plusieurs centaines de personnes ont manifesté devant l’hôtel de Crillon contre la tenue d’un dîner mensuel. Pendant plus de deux heures, les personnalités participant à ce dîner ont été conspuées[53]. La police est intervenue pour mettre fin à la manifestation et a interpellé une soixantaine de personnes (dont un client allemand de l’hôtel de Crillon)[54],[55].
Depuis novembre 2010, des moyens considérables de sécurité sont mis à disposition sur la place et dans le quartier alentour sur ordre de Michel Gaudin, préfet de police de Paris, également membre du club[16]. Cette vidéo[56] de janvier 2011 donne un aperçu de l’interpellation de 150 à 200 « non-manifestants » (les interpellations ayant eu lieu avant l’heure du rendez-vous). On peut noter que les journalistes sont également contrôlés[57].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Anne Martin-Fugier, « « Le Siècle » (1944-2004) : un exemple de sociabilité des élites », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 81, , p. 21–29 (ISBN 2-7246-2973-6, lire en ligne)
- Pierre-Emmanuel Moog, « L’annuaire des clubs de réflexion et d’influence : Édition 2007 », L’expansion, no 81, , p. 208-209 (ISBN 2-84343-450-5).
- Pierre-Emmanuel Moog, Les clubs de réflexion et d’influence : 2006-2007, Paris, L’Expansion, , 366 p. (ISBN 2-84343-364-9).
- Pierre-Emmanuel Moog et fondation Prometheus, Les groupes de réflexion et d’influence en Europe : 2008-2009, Paris, L’Expansion, 2e éd., 523 p. (ISBN 978-2-84343-540-9, lire en ligne), « Le Siècle », p. 228–229
- Emmanuel Ratier, Au cœur du pouvoir : Enquête sur le club le plus puissant de France, Paris, Facta, , 589 p. (ISBN 2-9508318-3-4, présentation en ligne)
- Emmanuel Ratier, Au cœur du pouvoir : Enquête sur le club le plus puissant de France, Paris, Facta, , 700 p.
- Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, t. II, Paris, Faits et Documents, , 990 p. (ISBN 2-909-769-12-7)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Frédéric Saliba, « Le pouvoir à la table du Siècle », Stratégies, no 1365, , p. 49 (lire en ligne).
- Voir sur le site du club.
- Voir sur le site du club.
- Pierre-Emmanuel Moog, op. cit., p. 228.
- Faits et Documents no 295.
- Anne Martin-Fugier, op. cit..
- Voir sur le site de La Marseillaise.
- Voir sur scribd.com.
- « Une sortie plus qu’explosive », sur faitsetdocuments.com, (consulté le 9 avril 2011)
- « Qu’est-ce que Le Siècle? – Le siècle », sur www.lesiecle.asso.fr (consulté le 14 janvier 2019)
- « Le Siècle, club très sélect des élites françaises, déménage », sur Challenges, https://plus.google.com/+challenges (consulté le 10 novembre 2015)
- Pierre-Emmanuel Moog, op. cit., p. 229.
- Noël Blandin, « Select Club : Le Siècle, club de rencontres des élites françaises », La République des Lettres, (lire en ligne).
- « Dîners du Siècle : les femmes s’invitent à la table du pouvoir », Madame Figaro, (lire en ligne)
- Dans les coulisses du Siècle, lieu de pouvoir et d’influence dans Les Échos, 3 février 2017
- Emmanuel Ratier, Au cœur du pouvoir, op. cit.
- « Christian Noyer », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- « Daniel Bouton », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- « Thierry Derez, développeur discret de Covéa », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le 10 octobre 2017)
- « Jean-Yves Haberer », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- Emmanuel Ratier, dans Faits et Documents n°253
- http://le-siecle.info/2012/01/les-nouveaux-membres-du-siecle/
- Renaud Revel, « Pas vu à la télé », Vanity Fair n°44, mars 2017, pages 126-133.
- Anaëlle Verzaux, Laurent Macabies, Anthony Lesme, « Le dîner du Siècle, avec Dati, Chabot, NKM, Carolis… », Bakchich, 1er novembre 2010.
- Décédé.
- Le Monde, 16 novembre 2010.
- Emmanuel Ratier, « Le Siècle 2001 », Faits et Documents, no 113, (lire en ligne).
- Nolwenn Le Blevennec, « La bande à Pierre Carles allume les journalistes du club Le Siècle », sur Rue89, 16 novembre 2010.
- http://le-siecle.info/2011/05/en-est-il/
- « http://jeanfrancoiscope.fr/wordpress/biographie »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Rachida Dati, Je vous fais juges : Entretien avec Claude Askolovitch, Paris, Grasset, , 232 p. (ISBN 978-2-246-73401-7).
- Faits & Documents, 329, 2012
- http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-du-premier-ministre-aux-4eme-assises-du-numerique)
- http://www.whoswho.fr/fr/bio/patrick-hetzel_55430
- http://francoishollande.fr/actualites/francois-hollande-ma-biographie
- Fiche d’Anne-Marie Idrac sur le site du Premier ministre.
- Jean-Pierre Jouyet, l’ami de François Hollande, est un fidèle du Siècle, mais il n’aime pas qu’on le sache,Reporterre.net, le 11 juillet 2012, consultée le 21 septembre 2012
- « Corinne Lepage », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- A quoi sert encore Le Siècle, Les Echos, le 3 février 2017
- http://francoishollande.fr/l-equipe-de-campagne
- Notice de Richard Descoings sur le site de l’Organisation de coopération et de développement économiques.
- Le supplément 07/06/2015 Canal+
- Vincent Nouzille, La République du copinage: Enquête sur la France des réseaux de pouvoir, Fayard, (ISBN 9782213667799, lire en ligne)
- Emmanuel Ratier, « Le Siècle 2012 », Faits et Documents no 328, 15-31 janvier 2012
- Notice Who's Who, mise à jour le 22 juillet 2010, consulté le 13 décembre 2010
- « Pascal Bruckner », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- « Hélène Carrère d'Encausse », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- « Marc Lambron », dans Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, op. cit.
- Les contradictions françaises entre libéralisme et républicanisme ont fait l’objet de nombreux travaux, notamment ceux de Pierre Rosanvallon.
- Charte des journalistes - Droits et Devoirs des journalistes, sur le site acrimed.org.
- « Ce soir à 19 h 30 "Tous au dîner du siècle !!!" Place de la Concorde à Paris, venez nombreux », sur Médiapart.
- [vidéo] Le Siècle - rdv 02 - le défilé
- « Les oligarques du Siècle chahutés par le peuple », sur reporterre.net (consulté le 23 décembre 2010)
- Olivier Vilain, « Les CRS se démènent sans compter pour protéger les élites parisiennes », Le Courrier, (lire en ligne)
- Michel Soudais, « Le dîner du Siècle était bien gardé », Politis, (lire en ligne)
- Voir la vidéo sur Dailymotion.
- « Dîner du Siècle: les contre-manifestants et Les Inrocks au commissariat », Les Inrocks, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Le site officiel du club Le Siècle
- François Denord, Paul Lagneau-Ymonet et Sylvain Thine, « Aux dîners du Siècle, l’élite du pouvoir se restaure », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
- Denis Kessler, « Le Siècle face à ses injustes critiques », Le Monde, (lire en ligne)
- Morgane Miel, « Dîners du Siècle : les femmes s’invitent à la table du pouvoir », Madame Figaro, (lire en ligne)
- Véronique Chocron, « À quoi sert encore Le Siècle », Les Echos, (lire en ligne)