Véronique Morali

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Véronique Morali
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Fonctions
Présidente
Webedia
Présidente
Force Femmes
depuis
Présidente
Women's Forum for the Economy and Society
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Autres informations
Distinctions

Véronique Morali, née le dans le 13e arrondissement de Paris, est une femme d'affaires française, présidente de Fimalac Développement, de Webedia, de la commission du dialogue économique du Medef et créatrice du groupe TF Co, éditeur du site web Terrafemina.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Le père de Véronique Morali, Pierre Morali, est issu d'une famille pied-noire d'Algérie d'origine italienne[1]. Du côté de sa mère, Raymonde Banaschek, sa famille est originaire de Russie et de Pologne. Elle est décédée quand elle avait 16 ans[1].

Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, 1980)[2] et de l'ESCP Europe. Elle intègre l'École nationale d'administration (promotion Diderot - 1986). Son rang de sortie lui permet de choisir l'Inspection générale des finances.

Elle épouse en 1986 François Mongin, diplômé de Sciences po Paris, licencié en droit et titulaire d'un Master of Law (LLM) du Trinity College de l'université de Cambridge, et ancien élève de l'ENA (promotion Léonard de Vinci - 1985)[3]. Elle forme un couple en union libre avec Frédéric Oudéa avec lequel elle a deux filles[4]. En secondes noces, elle épouse l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière[5] (né en 1940).

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1990, elle quitte l'Inspection générale des Finances pour rejoindre la Financière Marc de Lacharrière (Fimalac), tout juste créée par Marc Ladreit de Lacharrière, dont elle deviendra l'épouse[5],[6].

Véronique Morali devient administratrice et directrice générale déléguée du groupe Fimalac, puis présidente de Fimalac Développement. Elle est également administratrice et vice chairman de Fitch Group (comprenant Fitch Ratings, agence mondiale de notation et Algorithmics, spécialisé dans la mesure du risque).

Sans cesser ses activités auprès du groupe Fimalac, elle fonde en 2005 avec Françoise Holder et Anne Méaux, l'association Force Femmes dont elle est présidente depuis 2018. Force Femmes est une association reconnue d’intérêt général ayant pour objectif d'accompagner et de soutenir des femmes de plus de 45 ans sans emploi dans leurs démarches de retour à l'emploi et de création d'entreprise[7]. Elle obtient le trophée « Femme de cœur » du Trophée des Femmes en Or pour l'année 2009[8] au titre de son action engagée pour Force Femmes. L'association a accompagné 25 000 femmes avec l'aide de 950 bénévoles[9].

En , elle prend la présidence de Chanel[10], poste qu'elle quitte en [11].

En 2008, elle fonde le site Terrafemina, un site d'information dédié aux femmes, centré sur les thématiques du travail, de l'emploi et de l'engagement[12].

En , Véronique Morali prend part à la commission du « grand emprunt » chargée de réfléchir à l'usage du futur « grand emprunt national », commission coprésidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard[13].

En , elle devient présidente du Women's Forum for the Economy and Society[14],[15], position qu’elle occupe jusqu’en 2014 où elle est remplacée par Clara Gaymard[16].

En , elle quitte le conseil d'administration d'Alcatel[17].

Elle est membre du conseil d'administration du groupe Lagardère depuis le [18].

Autres fonctions et mandats sociaux[modifier | modifier le code]

  • Membre du conseil de surveillance de la compagnie financière Edmond de Rothschild
  • Membre du conseil de surveillance de Publicis Groupe
  • Membre du conseil d'administration du groupe Lagardère
  • Administrateur de Coca Cola (Atlanta)
  • Cofondatrice du Women Corporate Directors Paris (réseau unique de femmes membres de conseils d’administration)
  • Administratrice de la Fondation Nationale des Sciences Politiques.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Hervé Gattegno, Femmes au pouvoir : récits et confidences, Paris, Stock, , 401 p. (ISBN 978-2-234-06025-8).
  2. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5).
  3. « François Mongin », sur lesechos.fr (consulté le ).
  4. Gilles Tanguy, « Les petits secrets de Frédéric Oudéa, le nouveau patron de la Société générale », Capital, (ISSN 1162-6704, consulté le ).
  5. a et b Vincent Nouzille, La République du copinage : enquête sur la France des réseaux de pouvoir, Éditions Fayard, octobre 2011, extrait consulté le 12 octobre 2012.
  6. « Marc Ladreit de Lacharrière et sa compagne Véronique Morali », sur Purepeople, .
  7. « 1 million d’euros pour les entrepreneuses de plus de 45 ans », sur Le Figaro, (consulté le ).
  8. « Véronique Morali, femme de cœur 2009 », sur Terrafemina, (version du sur Internet Archive).
  9. « Les conseils de Dominique Senequier (Ardian) aux créatrices d’entreprise », sur Challenges, (consulté le ).
  10. Marc Menant, « Véronique Morali entre chez Chanel », sur www.passionluxe.com, (version du sur Internet Archive).
  11. « Véronique Morali a quitté la présidence de Chanel SAS », sur Les Échos, .
  12. Carole Bellemare et Caroline Beyer, « Véronique Morali, après Fimalac et Chanel, lance le site Terrafemina », sur Le Figaro, (version du sur Internet Archive).
  13. « Les membres de la commission du Grand Emprunt National : Véronique Morali »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur grand-emprunt.org (consulté le ).
  14. Marlène Schiappa, « Qui est la nouvelle présidente du Women's Forum, Véronique Morali ? », sur yahoo.mamantravaille.fr, (version du sur Internet Archive).
  15. Carole Bellemare, « Véronique Morali, une femme d'influence au Women's Forum » Accès payant, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  16. Giulietta Gamberini, « Clara Gaymard nommée à la tête du Women's Forum », La Tribune, (ISSN 1760-4869, consulté le ).
  17. Pierre-Henri de Menthon, « Rémunération de Michel Combes : malaise au sein du conseil d'Alcatel », Challenges, (ISSN 0751-4417, consulté le ).
  18. « Fin d'une époque chez Lagardère, Vivendi et Bolloré en position de force », sur France 24, (consulté le ).
  19. Décret du 9 avril 2004 portant promotion et nomination.
  20. Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination.
  21. « Décret du 29 décembre 2022 portant promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur », sur Journal officiel de la République française, .
  22. Décret du 12 mai 1999 portant promotion et nomination.
  23. Décret du 14 mai 2010 portant promotion et nomination.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]