Thoard
Thoard | |||||
Clocher-donjon de Notre-Dame-de-Bethléem. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Digne-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Provence-Alpes Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Denis Baille 2020-2026 |
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Code postal | 04380 | ||||
Code commune | 04217 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thoardais | ||||
Population municipale |
733 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 09′ 02″ nord, 6° 08′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 667 m Max. 1 652 m |
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Superficie | 43,69 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Digne-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Digne-les-Bains-1 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Thoard est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Thoardais[1].
Géographie
Thoard est établi sur un site perché, à 765 m d’altitude[2].
Géologie
Relief
À proximité, col de Peipin et rochers de Gueruen (escalade).
Hydrographie
La commune est traversée par le torrent des Duyes.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Thoard est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[3], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4]. La commune de Thoard est également exposée à trois autres risques naturels[4] :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée des Duyes) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[5].
La commune de Thoard est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage. Si le barrage de Vaulouve, situé à cheval sur les communes de Hautes-Duyes et du Castellard-Mélan rompait, une onde de submersion se formerait qui inonderait une partie de la commune de Thoard[6].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2002 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[7] et le Dicrim n’existe pas[8].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1989 pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse, en 1994 pour des glissements de terrain et trois arrêtés distincts pour des inondations par ruissellement et coulées de boue en 1994[4] et juin 2013[9]. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[10] :
- le séisme du 19 mai 1866, d’une intensité ressentie à Thoard de VI et dont l’épicentre était situé à La Motte-du-Caire[11] ;
- le séisme du 23 février 1887, avec une intensité ressentie de VI et demi et un épicentre situé en Italie, à Bussana Vecchia[12].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1035 (de Toard), fait l’objet de différentes interprétations :
- selon Charles Rostaing et le couplé Fénié, il dérive de la racine *Tou-, désignant une pente, un ravin, un creux dans le paysage ; le suffixe germanique -art s’est ajouté plus récemment[13],[14] ;
- selon Ernest Nègre, le nom de la commune vient du nom propre germanique Teuthardus[15] ;
- une étymologie désuète de l’abbé Féraud, (Histoire et géographie des Basses-Alpes) lui donne le sens de turris ardua, « tour haute »[2].
Le hameau de Vaunavès (cité en 1070, rivi Valnaves) tire son nom d’un doublet tautologique, deux termes signifiant tous deux « vallée »[16]
Urbanisme
Typologie
Thoard est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,7 %), forêts (31,4 %), terres arables (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Économie
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Thoard. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[24].
Le sol de la commune a livré quelques objets et céramiques romains, dont notamment une inscription sur plaque de bronze découverte en 1956 au quartier de Franco, datant de 187. Elle atteste l’existence d’un municipe à Digne, l’un des seuls de toute la province romaine de Narbonnaise[25].
Moyen Âge
La localité est signalée pour la première fois dans les chartes au premier tiers du XIe siècle[26]. Au Moyen Âge, la ville est fortifiée d’un mur, qui subsiste en partie, avec un donjon. La seigneurie, initialement aux Barras, se partage entre 11 coseigneurs (Barras et Baschi) à partir du XVIIe siècle[27], d’où le surnom de Thoard-le-Noble et plusieurs châteaux. La communauté relevait de la baillie de Digne[26]. L’abbaye de Ganagobie possédait le prieuré Saint-Pierre-d’Albère, face au hameau des Bourres[26]. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Rainier Rainier et Ameil Ferraud, co-seigneurs de Thoard, soutiennent Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Les ralliements successifs des villes autour de Thoard à la cause angevine, fin 1385 et début 1386, entraîne leur changement d’engagement, et ils prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, en juillet 1386[28].
Les trois paroisses de la commune étaient à Thoard, Saint-Martin et Vaunavès (dont dépendait La Pérusse)[27]. L’église Saint-Martin dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[29] et relevait du diocèse de Gap, comme celle de Vaunavès[26]. Beaucouse formait un fief distinct au Moyen Âge, réuni par la suite à celui de Thoard[30]. Le fief de La Pène ne fusionna pas avec celui de Thoard[31].
Temps modernes et Révolution française
La Réforme connaît un certain succès à Thoard, et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[32].
La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[33]. Thoard est chef-lieu de canton à la Révolution française, et perd ce rang au début en 1801 en étant rattaché au canton de Digne[34].
Époque contemporaine
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 14 habitants de Thoard sont traduits devant la commission mixte, plus deux de La Pérusse, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie[35].
Au XIXe siècle, La Pérusse est l’une des dernières communes de la région à se doter d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle est parmi les dix-sept communes du département (sur 245) à ne pas en posséder. Au même moment, Thoard en entretenait trois (destinées aux garçons), dont une au chef-lieu, et une à Vaunavès[36]. Thoard s’était aussi dotée d’une école de filles (obligatoire pour les communes de plus de 800 habitants depuis la loi Falloux de 1850)[37]. Cependant, la commune de La Pérusse construit son école dans les années qui suivent cette enquête, les lois Jules Ferry lui permettant ensuite de l’améliorer[38].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le sous-secteur de Thoard rassemble les maquis de Sourribes, Saint-Symphorien, Le Castellard-Melan, Barras, et le maquis de la Bouse à Saint-Estève[39]. Des parachutages de matériel par la RAF ont lieu à Thoard. Le 14 mai 1944, après le parachutage du 12, la Gestapo arrête plusieurs sympathisants et réussit à prendre le matériel parachuté, caché dans une grotte[40].
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[41].
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Thoard. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[42].
En 1973, la commune de Thoard fusionne avec celle de La Pérusse[34], présente dans les chartes au XIIIe siècle (Perucia). La communauté de Pérusse comptait sept feux au dénombrement de 1315, mais est dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et est complètement désertée en 1471[31]. Comme à Thoard, l’’église Saint-Martin dépendait de l’abbaye de Chardavon[29]. En 1765, la communauté reconstituée comptait 58 habitants[31].
Héraldique
Blasonnement : |
Politique et administration
Municipalité
À La Pérusse, le maire élu en mai 1945 est Baptistin Féraud, lui aussi ancien Résistant se présentant sous cette étiquette[44].
Intercommunalité
Thoard a fait partie, de 1992 à 2017, de la communauté de communes des Duyes et Bléone. Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.
Population et société
Démographie
Thoard
Le tableau et le graphique ci-dessous concernent la commune de Thoard seule jusqu’en 1968, puis la nouvelle commune de Thoard comprenant La Pérusse à partir de 1973.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].
En 2021, la commune comptait 733 habitants[Note 3], en évolution de +1,38 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'histoire démographique de Thoard, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1866. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836[53]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population de la commune est repassé au-dessus du seuil des 50 % de celle de 1836.
La Pérusse
L'histoire démographique de La Pérusse est marquée par la saignée des XIVe et XVe siècles qui détruit totalement la communauté.
Les populations de Thoard et de La Pérusse évoluent de manière similaire au XIXe siècle : une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé dure de 1841 à 1861, suivie d'un exode rural démarrant à peu près au même moment. En 1921, la commune a définitivement perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1856[55]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt plus, et la communauté devenue très fragile dans l'après-Seconde Guerre mondiale est rattachée à sa voisine Thoard.
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire[56].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château, qui a servi de mairie quelque temps, au sommet du village, date du XVIIe siècle, sur bases plus anciennes[57]. Celui-ci a été la propriété des comtes de Baschi-Saint-Estève. Toujours au village, le château fort des Barras, dont il reste la porte et quelques arches, possède une très belle cheminée de gypserie, de 1692, signée "Nicolas Lebreun" dont les sculptures relèvent de l’art baroque : le décor accumule scènes de la mythologie et personnages sacrés[58].
Le château de la Buissière, du milieu du XVIIe siècle, possède une façade sud-est placée entre deux avancées arrondies formant tours[57].
Le château de Beaucouse XVIIe siècle, qui bénéficie d’un large panorama, date du XIXe siècle. Sur un plan en U, le corps central a deux étages, les ailes un seul. Deux tours ferment l’esplanade, l’une d’elles abritant la chapelle[57], l’autre un pigeonnier[59].
La fontaine ornée de mufles animaux date peut-être du XIVe siècle[60].
L’hôtel de ville est roman avec des modifications au XVIIe siècle.
Le donjon-clocher est constitué d'une tour médiévale (XIIe) intégrée à l'enceinte du village sur laquelle a été ajouté un clocher au XVIIe siècle[61]. Concomitamment, l'église paroissiale a été agrandie jusqu'à ce donjon et une ouverture a été réalisée pour permettre une communication avec le clocher.
- Musée des cuivres. Histoire des instruments de musique de la grande famille des cuivres, de l'antiquité à nos jours[62].
L’église Notre-Dame-de-Bethléem, monument classé, est construite au XIIIe siècle, l’abside, voûtée en berceau brisé, date de cette époque. La nef plafonnée est de forme trapézoïdale (la façade occidentale est plus étroite que le chœur). Le clocher est construit sur un podium massif et ses murs épais laissent penser qu’il a pu être intégré au dispositif défensif du village, ou être un ancien donjon transformé en clocher lors de l'agrandissement de l'église[63],[64]. Parmi son mobilier, deux éléments sont classés monuments historiques au titre objet :
- le retable de Saint-Blaise, en bois doré, réalisé en 1677[65] ;
- la statue reliquaire de saint Blaise, en bois doré et peint, du milieu du XVIIIe siècle[66].
Autres églises et chapelles
- églises de la Transfiguration à Vaunavès, et Saint-Martin, ancienne église paroissiale desservants les Férauds, reconstruite au début du XVIIe siècle[26]. Jusqu’en 1729, Thoard dépendait de l’archiprêtré de Provence, autrefois appelé Oultre-Durance, dans le diocèse de Gap (les paroisses de Vaunavès et de Pérusse dépendaient elles aussi de l’évêque de Gap, seule celle de Thoard relevait de Digne[26]). À la suite de l'établissement des conférences ecclésiastiques en 1686, l'archiprêtré de Provence est divisé en trois archiprêtrés en 1729, puis en six en 1749. L’archiprêtré de Saint-Martin-de-Thoard est créé à ce moment-là[67].
- chapelle Sainte-Madeleine, restaurée dans les années 2000[26],
- chapelle du château de Beaucouse[26].
L’église paroissiale de la Pérusse a disparu, mais la chapelle Saint-Joseph de Pérusse (avec ex-voto), but d’un pèlerinage suivi par les paroisses de Volonne, Thoard, Champtercier, L’Escale, existe encore aujourd’hui. Elle est construite à la fin du XVIIe siècle avec un ermitage[26].
La commune possède une cloche (1664) du fondeur montpelliérain Léonard Bordes[68], qui provient peut-être de l'ancienne église paroissiale de La Pérusse.
Personnalités liées à la commune
- Fernand Tardy, sénateur honoraire, maire de Thoard de 1956 à 1990.
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
Bibliographie
- Patrice Alphand, « L'Instruction primaire dans un village bas-alpin de Guizot à Jules Ferry : l'école à Thoard de 1833 à 1881 », Annales de Haute-Provence, (Digne), no 311, , p. 195-217
- Hélène Vésian (en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron), Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 167 p. (ISBN 2-7006-0145-9)La bastide de Beaucouze, p. 149 à 150
Sources
Bibliographie
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, Paris, 1989, coll. « Villes et villages de France », 72 p. (non-paginé). (ISBN 2-7399-5004-7)
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 8 juillet 2011, consultée le 30 août 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 30 août 2012
- « État de catastrophe naturelle reconnu pour Thoard et L'Escale », La Provence, 29 octobre 2013, p. 3
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Thoard », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 30 août 2012
- BRGM, « fiche 40045 », Sisfrance, consultée le 30 août 2012
- BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consultée le 30 août 2012
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 261
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 37.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 15124, p 860
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, op. cit., p. 36
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 35
- Daniel Thiery, « Thoard », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 23 décembre 2011, mis à jour le 24 décembre 2011, consulté le 30 août 2012
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 202
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 422.
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 72
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 164
- Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 189
- Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-297.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013 (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 11.
- Fernand Tardy, Bonsoir petite princesse bleue - Secteur de Digne de l'Armée secrètre, sous-secteur de Thoard, Terradou, 1990, (ISBN 2-907389-14-9), p 58-59
- Fernand Tardy, op. cit., p 62-68
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 [PDF].
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
- Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
- Claude Senes est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Arlette Laguiller (LO) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
- Claude Senes est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature d’Arlette Laguiller (LO) à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
- Claude Senes est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Gérard Schivardi (PT) à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Sourribes à Volx (liste 8), consulté le 10 mars 2013
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Pérusse », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Vidal, op. cit., p. 289.
- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Digne, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
- Raymond Collier, op. cit., p 261
- Raymond Collier, op. cit., p 494
- Raymond Collier, op. cit., p 445
- Raymond Collier, op. cit., p 426
- Fondation du Patrimoine, « Le donjon-clocher de Thoard, un patrimoine d'exception », in Haute-Provence Info, 11 mars 2011, 73e année, n° 10, p. 33.
- Le petit musée des cuivres
- Raymond Collier, op. cit., p 79 et 147-148
- Arrêté du 18 juillet 1994, Notice no PA00080501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 2 mars 2009
- Arrêté du 30 janvier 1995, Notice no PM04000748, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 2 mars 2009
- Arrêté du 13 juin 1988, Notice no PM04000483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 2 mars 2009
- Paul Guillaume, Bénéfices et bénéficiers de l'ancien diocèse de Gap. Archiprêtré de Provence, XVIe siècle, XVIIe siècle et XVIIIe siècle, compris aujourd’hui dans le diocèse de Digne, Digne, Chaspoul et Barbaroux, 1896 p. 5
- « Cloche de la mairie de La Pérusse classée au titre d'objet le », notice no PM04000300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture (consulté le ).