Saint-Alyre-ès-Montagne
Saint-Alyre-ès-Montagne | |||||
Lac Saint-Alyre, sur la commune de Saint-Alyre-ès-Montagne. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Guy Goyon 2020-2026 |
||||
Code postal | 63420 | ||||
Code commune | 63313 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
104 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 27″ nord, 2° 59′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 890 m Max. 1 462 m |
||||
Superficie | 41,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
Saint-Alyre-ès-Montagne est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[edit | edit source]
Situation[edit | edit source]
Commune située dans le massif du Cézallier au cœur du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, parcourue de part en part par la Couze d'Ardes, alimentée principalement par le ruisseau du lac de Roche Orcine. C'est une commune de montagne, comme son nom l'indique, avec des altitudes dépassant parfois les 1 400 m. « Les Chabaudes » (1 463 mètres), Le Haut Chamaroux (1 434 m) ; on y trouve des pics tels que le mont Testou (1 327 m), la Montagne de Riocros Haute (1 289 m), mais c'est surtout une commune connue pour le mont Chabrut (1 297 m), avec ses trois pics jumeaux.
La commune, qui s'étend sur 4 107 ha, comprend d'autre part deux cols d'altitude élevée : le col de Vestizoux (1 317 m), plus haut col routier du Cézallier sur la RD 32, et le col de la Volpilière (1 230 m), à l'enneigement parfois important et au déneigement spectaculaire.
Communes limitrophes[edit | edit source]
Climat[edit | edit source]
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 205 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 7,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 207,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme[edit | edit source]
Typologie[edit | edit source]
Saint-Alyre-ès-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols[edit | edit source]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), forêts (9,3 %), zones humides intérieures (1,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[edit | edit source]
Mentionnée en 1373 sous le nom de Sanctus Illidius in Montanis, Saint-Alyre-ès-Montagne doit son nom à saint Alyre, évêque de Clermont au IVe siècle[13].
La forme « ès » (contraction archaïque de « en les ») constitue dans ce cas une faute de syntaxe passée dans l’usage, probablement sur le modèle d’autres toponymes comme Sury-ès-Bois, Manneville-ès-Plains, La Ville-ès-Nonais. En effet, le mot « montagne » étant singulier tout comme le « montanis » du nom latin, le nom de la commune devrait être « Saint-Alyre-en-Montagne ».
En occitan, la commune porte le nom de Sent Alire de la Montanha.
Histoire[edit | edit source]
Lors de la création des communes et des départements, en , Saint-Alyre est rattachée au département du Cantal. En mars de la même année, elle finit par être rattachée au département du Puy-de-Dôme.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Charlus[14].
Politique et administration[edit | edit source]
Population et société[edit | edit source]
Démographie[edit | edit source]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 104 habitants[Note 2], en diminution de 22,96 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine[edit | edit source]
Lieux et monuments[edit | edit source]
- Église Saint-Alyre de Saint-Alyre-ès-Montagne.
- Cascade de Jassy.
- Lac de Roche Orcine.
- Maison des tourbières et du Cézallier (site du parc naturel régional des volcans d'Auvergne). Ce musée est actuellement fermé. Pour le visiter, il faut participer à une visite accompagnée sur les tourbières, organisée par la Maison de la réserve naturelle des Sagnes, à La Godivelle[20].
-
Le clocher de l'église Saint-Alyre.
-
La cascade de Jassy.
Personnalités liées à la commune[edit | edit source]
Héraldique[edit | edit source]
Blason | Parti, au premier de gueules à la crosse d'argent, au second d'or au sapin de sinople. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[edit | edit source]
Articles connexes[edit | edit source]
Liens externes[edit | edit source]
Notes et références[edit | edit source]
Notes et cartes[edit | edit source]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[edit | edit source]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Alyre-ès-Montagne et Anzat-le-Luguet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, p.1606
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Réserve naturelle nationale des Sagnes de la Godivelle (63850 La Godivelle) », Parc naturel régional des volcans d'Auvergne, consulté le 2 août 2016.