Saint-Chamant (Cantal)
Saint-Chamant | |||||
![]() Fontaine à Saint-Chamant. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Fabre 2020-2026 |
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Code postal | 15140 | ||||
Code commune | 15176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Amandins, Saint-Amandines | ||||
Population municipale |
240 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 30″ nord, 2° 26′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 635 m Max. 940 m |
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Superficie | 13,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Naucelles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Chamant est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Chamant se trouve à proximité de la D 922, route d'Aurillac à Mauriac, dans la vallée de la Bertrande.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la Bertrande et, au nord de la commune, par le ruisseau de Roupeyroux, affluent de la Maronne.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Chamant est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
L'occupation est très ancienne, comme le montre la présence de l'abri sous roche de Cors, d'époque magdalénienne. À cette époque, après la fin de la période glaciaire, les hommes se lancent à la conquête des hautes terres[5].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Basse-Bertrande[6].
Elle a fait partie du canton de Salers jusqu'en 2015.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2018, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'Église communale Saint-Amand, avec ses stalles issues de l'ancienne collégiale du chapitre.
- la Tour de Prallat, adossée à l'Église
- Le Couvent du chapitre de Saint-Chamant[11],[12] lui-même.
- Le château de Saint-Chamant[13],[14].
- L'abri sous roche de Cors, dominant la Bertrande, en amont (à l'est) du bourg de Saint-Chamant. Connu par des fouilles de 1987 et 1992, ce campement fut occupé par des chasseurs magdaléniens[5].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Roger Rigaudière (1932-1999), maire de Saint-Chamant (1977-1999) et sénateur du Cantal (1989-1998)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 7 novembre 2020)
- Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 19-20. (ISBN 2-9526017-0-4)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le 9 août 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Couvent du chapitre de Saint-Chamant. », notice no PA15000012, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Saint-Chamant posséda la plus belle église gothique de tout le Cantal », sur La Montagne, (consulté le 9 août 2020)
- « Château de Saint-Chamant. », notice no PA00093603, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Travers, Saint Chamant, le château, son histoire, le Gonfanon n°19, Argha