Collandres
Collandres | |
![]() Église de Collandres en 2007. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Arrondissement de Mauriac |
Canton | Riom-ès-Montagnes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Gentiane |
Maire Mandat |
Charles Rodde 2014-2020 |
Code postal | 15400 |
Code commune | 15052 |
Démographie | |
Population municipale |
149 hab. (2016 ![]() |
Densité | 3,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 14′ 14″ nord, 2° 39′ 29″ est |
Altitude | Min. 896 m Max. 1 540 m |
Superficie | 43,32 km2 |
Localisation | |
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Collandres est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Offrant un panorama sur la vallée de la Véronne et le plateau du Cézallier, porte d'entrée du plateau de Trizac, le bourg de Collandres se situe à une altitude de 1 080 m. Au sud, le suc de Rond (en auvergnat, Puech Redoun), haut de 1 582 m, domine le plateau peuplé de nombreuses gentianes.
La commune est également arrosée par la Sumène et son affluent le ruisseau du Cheylat.
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Valette | Riom-ès-Montagnes | Apchon | ![]() |
Trizac | N | Saint-Hyppolyte | ||
O Collandres E | ||||
S | ||||
Le Vaulmier | Le Falgoux | Cheylade |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Colandre en 1333 (hommage à l'évêque de Clermont) ; Calandre en 1443 (archives municipales de Saint-Flour) ; Colandres en 1513 (terrier d'Apchon) ; Collandrez en 1608 (minutes Danty notaire) ; Collandres en 1663 (état civil de Salers) ; Coulandres en 1673 (état civil de Menet) et Collandre en 1687 (état civil de Murat)[1],[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2016, la commune comptait 149 habitants[Note 1], en diminution de 10,24 % par rapport à 2011 (Cantal : -1,09 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La grotte des Fées, site de La Bade, est en réalité un abri naturel sous la roche. Habitat préhistorique, elle a servi de campement à des chasseurs-cueilleurs de la fin du Magdalénien[8]. Elle aurait été également, selon la tradition, un lieu de refuge de saint Martin, évangélisateur du Cantal.
- A Espinasse, un village déserté au Moyen Âge offre quelques vestiges d'habitations (cases) et il subsiste la base d'une tour de guet.
- Autres vestiges de village déserté au Clos de Plume (L'Oùpillère).
- Un habitat circulaire à Invialars, première route à droite en sortant de Collandres en direction de Trizac-Valette.
- L'église Saint-Martin : massive et trapue, elle a été érigée sur l’emplacement d’un ancien poste de vigie qui surveillait la vallée de la Véronne.
- La cascade du pont d'Aptier.
- L'ancienne carrière de diatomite au Suc de Chadefaux.
- Présence de dizaines de tumulus (tombes du Ier siècle ap. J.-C.) sur l'ensemble du plateau de Collandres.
- Huttes en torchis en lisière du bois de Cournil (expérience télévisuelle : "Retour vers le Néolithique", été 2002)
Église Saint-Martin[modifier | modifier le code]
Édifice d'époque romane, composé d'une nef unique avec un petit transept et terminée par un chœur en hémicycle. À l'avant, un clocher-porche a été ajouté probablement au XVIIIe siècle. Il s'agit d'une tour à base rectangulaire, à trois niveaux délimités par des moulures. Sur le chevet, deux colonnes engagées encadrent les deux fenêtres centrales. Leurs chapiteaux sont ornés de feuillages stylisés. Des modillons, ornés de têtes ou simplement moulurés, décorent la bordure du toit.
Le chœur (cad. AB 66) est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984[9].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Emile Amé, Dictionnaire Topographique du Cantal, 1897.
- Site Aprogemere
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 16 juillet 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 20-21. (ISBN 2-9526017-0-4)
- « Église Saint-Martin », notice no PA00093498, base Mérimée, ministère français de la Culture