Saint-Martin-d'Ollières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Martin-d'Ollières
Saint-Martin-d'Ollières
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Damien Gaudriault
2020-2026
Code postal 63580
Code commune 63376
Démographie
Population
municipale
146 hab. (2021 en diminution de 1,35 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 21″ nord, 3° 27′ 02″ est
Altitude Min. 547 m
Max. 1 120 m
Superficie 14,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Brioude
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Martin-d'Ollières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Martin-d'Ollières
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Saint-Martin-d'Ollières
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Martin-d'Ollières

Saint-Martin-d'Ollières est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Martin-d'Ollières est située dans les premiers contreforts du Livradois, à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, à 35 km au sud-est d'Issoire, à 30 km au nord-est de Brioude et à 35 km à l'ouest de La Chaise-Dieu.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Auliat
  • le Charial
  • Estroupiat
  • Riol
  • Malaure
  • le Mozel
  • le Réal
  • la Prunerette
  • Soulage, Soladge
  • Ribeyre

Lieux-dits :

  • la Rouveyre
  • Roche Maniaux, Bois du Mas, Suc du Mas, les Termonds, les Patureaux, Font de Veyre.
  • Moulin des Poules,
  • Crapoux, Rodier, Roche, Chalet, Chantgris, Nérany, Pous Vieille, Frissonnet, Rodier, Courtillat, Combelibaud, Litignat, Charmensat, Fontobine, Ladry, Malanran, Gouté, Bacou, Malcote, Usson, Tombat, Chadaix,
  • La Roche du Diable, les Cotes, le Sarrérin, la Garde Montavary, le Mazelet, les Sagnes, Au Coin, les Pieds Mont, le Parcheroux, le Suc de la Guelle, Pain Béni, le Chalaillé, les Pichets, la Garde, le Sarret, la Champ, la Minauve, le Menard, le Ransoux, la Garde, la Longue Sagne, le Quintal, le Colombier, les Favatoux, le Suc du Cerisier, la Bessette, la Rente, Aux Sangliers, le Soleil, la Bellette, Suc du Mas, le Pican, les Pradets, le Terrail, le Planas, le Fonzeau, la Combe, Pay Blanc, les Plots, la Pale, le Garzet, le Mozelzet, Église ruinée, Saint Martin, la Bugère, Lafont de Chien, les Plats, les Narces, les Fontettes, le Clouvet, Bois Dulas, la Garnasse d'Ensemble, la Cayre, la Vaisse, la Grange, le Versadis, les Charreaux, les Bartilles, la Cale, les Boulhats, le Fougaut, le Diablar, le Brichou . (à vérifier)
  • Bois de Lafont De Verre,
  • Pont Didier.Mairie

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 810 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Germain-L Herm », sur la commune de Saint-Germain-l'Herm à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 067,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-d'Ollières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brioude, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,3 %), prairies (24,9 %), terres arables (4,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-d'Ollières est à la frontière du Livradois et du Brivadois, à cheval sur deux seigneuries. La paroisse dépendra de l'Abbaye de la Chaise-Dieu, puis du diocèse de Saint-Flour, puis de Clermont[13].

Pourquoi ce double nom : Saint-Martin et Ollières ?[modifier | modifier le code]

La première église fut construite à côté du village de Soulages et elle se nomma Saint-Martin, soit en hommage au saint soit par déformation du nom du lieu qui aurait pu être « la saigne de Martin » (source : Roger Richard). En parallèle sans doute d'autres défricheurs se sont installés dans un autre village - Ollières -, situé à sept kilomètres. Ce mot « ollières » peut signifier que l'on y faisait de la poterie (une « ollière » était une exploitation de terre à oules (les poteries de ménage)[13]).

Si l'église fut bâtie à côté de Soulages et non à Ollières, il semblerait que la peste ait complètement vidé le village de ses habitants, qui se seraient alors installés à Ollières, où ils établirent un nouveau cimetière, dit « cimetière d'Ollières », en sus du « cimetière de Saint-Martin »[13].

Ainsi, leur ensemble auquel s'agrégèrent quelques autres villages forma la paroisse dite de Saint-Martin-d'Ollières dont le nom complet est utilisé dans un contrat passé par Bonamy, notaire, en l'an 1347.

L'église[modifier | modifier le code]

De 1317 au Concordat de 1802, la paroisse fut rattachée à l'évêché de Saint-Flour (créé en 1317 par Jean XXII). Avant et après, elle fait partie de l'évêché de Clermont-Ferrand.

L'abbaye de la Chaise-Dieu avait un prieuré à Saint-Germain-l'Herm dont le prieur fit une donation de terres à ceux qui défrichaient là, ce qui entraîna la création de l'église. Cela explique que les curés de Saint-Martin-d'Ollières étaient nommés par lui.

En 1664 une chapelle dédiée à saint Joseph fut construite à Ollières qui petit à petit finit par supplanter l'église et prendre sa place : les personnages importants vont peu à peu s'y faire enterrer entre ses murs et le cimetière de Saint-Martin n'est plus fréquenté que par les habitants de Soulages et en 1761, le cimetière lui-même ne reçoit plus de nouveaux habitants.

En 1820, Saint-Martin est encore debout mais dans les années 1950 seuls deux lambeaux de murs en gardent trace. Aujourd'hui plus rien n'en subsiste.

En 1827, l'église actuelle est construite, dédiée à saint Côme et saint Damien.

D'après la tradition orale ce ne serait pas sur l'emplacement de l'ancienne (qui aurait été située dans le quartier de La Farge, à côté de la place principale).

Les seigneurs[modifier | modifier le code]

D'après le registre paroissial de 1605, la paroisse fait partie du mandement et de la baronnie de Châteauneuf du Drac.

En 1704, un registre paroissial signale en 1698 que la famille Gueringaud habitant à Estroupiat est « coseigneur ».

Au XVIIIe siècle, la paroisse se répartit entre deux seigneurs différents : les de Lespinasse et les de Navette.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom d'Ollières[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1836 1881 Simon Veyret   Agriculteur
1881 1884 François Montagnon   Forgeron
1884 1896 Jean Dumas    
1896 1900 Jean Clémensat    
1900 1929 Jean Roche    
1929 1940 Alfred Couvert    
1940 1945 Benoît Dumas    
1945 1947 Félix Bardy    
1947 1959 Edouard Marseille    
1959 1989 Arsène Greffet PS Menuisier
1989 2005 Démission Germaine Bardy   Retraitée enseignement
2005 En cours
(au 11 septembre 2020)
Damien Gaudriault[15],[16]   Agriculteur[17]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 146 habitants[Note 3], en diminution de 1,35 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
555806840843866876932934930
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
874990808878775731705650648
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
541555533462439442391371319
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
293260202174169160154147143
2014 2019 2021 - - - - - -
147148146------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Une croix de procession est inscrite dans la base de données documentaire Palissy de la direction de l'Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Martin-d'Ollières et Saint-Germain-l'Herm », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Germain-L Herm », sur la commune de Saint-Germain-l'Herm - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Germain-L Herm », sur la commune de Saint-Germain-l'Herm - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brioude », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a b et c Roger Richard, Riolles : le village de Riolles, Saint-Martin d'Ollières, Puy-de-Dôme : Une chronique, des documents, les terroirs., Paris, Roger Richard, , 343 p. (BNF 12126129, présentation en ligne, lire en ligne [.pdf, .doc]), p. 30.
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 28 septembre 2014).
  16. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  17. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Autres sources[modifier | modifier le code]