Dienne
Dienne | |||||
Vue générale de Dienne. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté | ||||
Maire Mandat |
Thierry Mathieu 2020-2026 |
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Code postal | 15300 | ||||
Code commune | 15061 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
261 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 5,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 09′ 34″ nord, 2° 47′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 1 015 m Max. 1 561 m |
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Superficie | 46,33 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Murat | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Dienne (Dièna en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Dienne est adhérente du parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. Elle est traversée par la Santoire, et voisine du puy Mary et des cols de Serre et d'Entremont. Au nord-ouest de la vallée se trouve le plateau du Limon qui la sépare de la vallée de la petite Rhue (commune de Cheylade).
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Dienne est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,1 %), prairies (36,5 %), forêts (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones humides intérieures (1,2 %), zones urbanisées (0,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[4]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 253, alors qu'il était de 243 en 2013 et de 228 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 49,3 % étaient des résidences principales, 38,3 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,8 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Dienne en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,3 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,3 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Dienne[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 49,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 38,3 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12,4 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Du dérivé *devinna, du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo ) à rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit deváh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. [réf. nécessaire]
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1839, une partie de la commune est distraite pour constituer la commune de Lavigerie[5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2020, la commune comptait 261 habitants[Note 2], en diminution de 2,97 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Economie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Cirgues est une église romane qui date du XIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1944[10].
- Le château de la Cheyrelle, sur le versant opposé au village, a été aménagé dans sa forme actuelle entre 1902 et 1905 par l'architecte parisien René Dulong à partir d'une demeure datant de 1866. Il a été entièrement décoré par le liégeois Gustave Serrurier-Bovy, et inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1994, puis classé en 2006[11].
- La croix de Dienne, est une croix de cimetière et date du XVIe ou XVIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1983[12].
- L'église Saint-Roch de Fortuniès est une église du XIVe siècle avec le décor d'origine (tribune, confessionnal et cuve baptismale encastrés) qui date du XIXe siècle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1993[13].
- Le moulin de Drils inscrit au titre des monuments historiques depuis 2003[14]. Le moulin d'eau du XVIIe siècle qui a vu son bâtiment et son mécanisme intérieur entièrement restaurés était utilisé pour moudre le grain[15].
- Le rocher de Laqueuille, tel un sphinx, semble veiller sur le bourg de Dienne. Sur ce site s'élevait jadis un temple dédié à la déesse romaine Diane, divinité des forêts et dont viendrait le nom de la commune.
- Les Qiroux, sur le plateau du Limon, sont des pierres dressées tous les vingt mètres qui jalonnent le chemin qui relie la vallée de Cheylade à celle de Dienne. Leur origine remonterait au Moyen Âge ou bien aux Celtes.
-
Église de Fortuniès.
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Église Saint-Cirgues.
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Croix du cimetière.
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Moulin de Drils.
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Rocher de Laqueuille.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Nicolas Berthon (1831-1888), peintre et graveur né sur la commune ;
- Jean-Jacques Trillat (1899-1987), physicien.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Le blasonnement de Dienne est : D'azur au chevron d'argent, accompagné de trois croissants d'or. |
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Blason issu de celui de la famille de Dienne dont trois membres ont participé aux croisades :
- Léon Ier de Dienne ;
- Léon II de Dienne ;
- Léon III de Dienne.
La famille de Vaux des Morets (descendants de la famille de Dienne) a repris le blason modifié (avec le chevron qui est devenu brisé et montagne de sable ajouté).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dienne sur le site de l'Institut géographique national
- Château de la Cheyrelle
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
Site de l'Insee[modifier | modifier le code]
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Dienne » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Dienne - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Dienne - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Cirgues », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de la Cheyrelle », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix du cimetière », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église de Fortuniès », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Moulin de Drils », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guide du patrimoine en France : 2500 monuments et sites ouverts au public, Éditions du patrimoine - Centre des monuments nationaux, , 957 p. (ISBN 978-2-7577-0695-4), p. 34.