Télé Toulouse

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Télé Toulouse
Caractéristiques
Création
Disparition
Langue
Pays
Statut
Généraliste locale privée
Siège social
Site web
Diffusion
Analogique
 Non
Numérique
 Oui
Satellite
 Oui
Câble
 Oui
IPTV
 Oui :
Freebox TV no 331
Bbox no 305
Orange no 236
SFR no 383
Aire
Chronologie

Télé Toulouse (abrégée TLT), créée en 1988, était une chaîne de télévision locale toulousaine. Elle a cessé d'émettre en en raison de difficultés financières.

Historique[modifier | modifier le code]

Lancée en 1988, elle est la deuxième chaîne locale nationale à voir le jour après TVR à Rennes[1]. TLT émet initialement depuis le quartier Compans-Caffarelli. Les studios sont situés depuis 2003 au RdC de l'Arche Marengo à côté de la médiathèque José-Cabanis, quartier Marengo[2]. Dans les années 1990, la chaîne vit les débuts des Chevaliers du fiel dans l'émission Fiel ma télé[2].

En , Télé Toulouse est déclarée en cessation de paiements, avec un passif de 3,8 millions d'euros[1]. Le directeur de la chaîne, Franck Demay, propose alors un important plan social pour rééquilibrer les finances de TLT[3]. Un an plus tard, avec un effectif passant de 50 à 21[1] et un chiffre d'affaires réduit de presque moitié, TLT n'est pas « dans une situation de rêve, mais ce n'est tout de même pas si mal pour une chaîne que certains sondés pouvaient croire morte l'hiver dernier », estime son directeur[4].

Le , Emmanuel Schwartzenberg est nommé PDG de TLT[5]. Avec une audience moyenne de 27 500 téléspectateurs quotidien en 2014[1] la chaîne souffre d'un manque de ressources publicitaires[6]. Cette situation s’aggrave avec l'absence de service commercial à partir de 2013 et le retrait de la régie de la chaîne à La Dépêche du Midi, en raison de la baisse des recettes, par la mairie de Toulouse qui en avait la charge depuis 2009[1]. La nouvelle municipalité élue en 2014 refuse l'embauche d'un commercial en raison du déficit de la chaîne et demande alors à la chaîne d'augmenter ses recettes[1].

La fréquence de la chaîne est renouvelée en pour cinq ans par le conseil supérieur de l'audiovisuel[1].

Après de long mois de bataille, la chaîne est mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse qui estime que « la demande des salariés d'une poursuite d'activité exceptionnelle de 3 mois n'est pas compatible avec la situation de trésorerie de l'entreprise ». La chaîne a alors un passif de 1,6 million d'euros[1]. Elle cesse d'émettre à minuit le [6]. Tout au long de son existence, la chaîne n'a jamais réussi à atteindre un équilibre économique[1].

L'arrêt de TLT a conduit le CSA à lancer un appel à candidature pour une nouvelle chaîne locale en . Quatre mois plus tard, TV Sud a été sélectionné, étant l'unique candidat restant après le retrait de BFM TV[7].

Actionnaires[modifier | modifier le code]

À l'origine, TLT est contrôlée conjointement par la ville de Toulouse (via la société d'économie mixte CTV) et le groupe Vivendi. En 2002, Vivendi réduit sa participation[8]. En 2004, les principaux actionnaires de TLT sont, par ordre décroissant, CTV, Lagardère Active (Lagardère SCA) et le groupe la Dépêche du Midi.

Après le retrait de Lagardère Active en , les principaux actionnaires sont[9] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Laurent Marcaillou, « La chaîne Télé Toulouse placée en liquidation », sur lesechos.fr, (consulté le )
  2. a et b Télé Toulouse (TLT) : 27 ans d'une histoire contrariée
  3. Agence France-Presse, « Télé Toulouse en cessation de paiement », sur lefigaro.fr,
  4. GLv., « Télé Toulouse: la chaîne ressuscitée qui cherche encore son assurance-vie », sur libetoulouse.fr,
  5. Schwartzenberg nommé PDG de TLT, Le Figaro, 18 avril 2013.
  6. a et b « Liquidation judiciaire de la chaîne Télé Toulouse » (consulté le )
  7. « La télé locale de Toulouse attribuée à TV Sud », sur francetvinfo.fr, .
  8. Conseil supérieur de l'audiovisuel, « Télé Toulouse modifie son capital », sur csa.fr,
  9. « Un nouveau patron pour Télé Toulouse », sur jeanmarcmorandini.com,

Liens externes[modifier | modifier le code]