Revens

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Revens
Revens
Le bourg de Revens.
Blason de Revens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Madeleine Macq
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30213
Démographie
Population
municipale
26 hab. (2021 en augmentation de 13,04 % par rapport à 2015)
Densité 1,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 17″ nord, 3° 17′ 49″ est
Altitude Min. 418 ou 428 m
Max. 913 ou 914 m
Superficie 13,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Revens
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Revens
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Revens

Revens est une commune française située à l'extrémité ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Dourbie, le ruisseau de Garène et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (Les « gorges de la Dourbie », Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants » et le « causse Noir ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Revens est une commune rurale qui compte 26 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 291 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Revenois ou Revenoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  • 1Carte dynamique
  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique
  • 4Carte avec les communes environnantes
Les gorges de la Dourbie au pont de Gardies, entre Revens (à droite) et Nant (à gauche).

Située à l'extrémité ouest du causse Noir avant que celui-ci ne tombe en falaises abruptes dans les gorges de la Dourbie, Revens est la commune la plus occidentale du département du Gard, au sein d'un paysage sévère et rude, typique des Grands Causses. Elle est limitrophe du département de l'Aveyron.

Le territoire communal de Revens s'étend sur 13,85 km2[1], en bordure extérieure du parc naturel régional des Grands Causses. À l'ouest, les gorges de la Dourbie, hautes de 250 à 350 mètres, marquent la limite communale et départementale sur plus de cinq kilomètres. Au nord, son affluent, le ruisseau de Garène en fait autant sur neuf kilomètres, au sein de gorges hautes de 100 à 200 mètres.

L'altitude minimale, 418 ou 428 mètres[Note 1],[1], se trouve localisée à l'extrême ouest, au lieu-dit Jouque Merles, là où la Dourbie quitte la commune et entre sur celle de La Roque-Sainte-Marguerite. L'altitude maximale avec 913 ou 914 mètres[Note 2],[1] est située au nord-est[Carte 1], à l'ouest du lieu-dit la Claparouse.

Traversé par la route départementale (RD) 159, le bourg de Revens est situé, en distances orthodromiques, 18 kilomètres à l'est du centre-ville de Millau et 27 kilomètres à l'ouest-nord-ouest du Vigan.

À l'ouest, les principaux accès à la commune s'effectuent depuis la RD 991, sur la commune aveyronnaise de Nant.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Seules trois communes entourent Revens : Lanuéjols au nord-est et à l'est, et deux communes du département de l'Aveyron : Nant au sud et au sud-ouest ainsi que La Roque-Sainte-Marguerite au nord-ouest et au nord.

Au sud-est, son territoire est distant de moins de 500 mètres de celui de Trèves.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 8,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 474,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[9] :

  • Les « gorges de la Dourbie », d'une superficie de 7 087 ha, un magnifique ensemble de gorges avec parois et corniches calcaires dont la végétation est formée de pelouses xérothermiques, de landes (parcours à ovins), de taillis de chênes pubescents, de hêtres et de pins sylvestres[10] et trois au titre de la directive oiseaux[9] :
  • le « causse Noir », d'une superficie de 6 192 ha. Il doit son originalité au maintien de pelouses et de milieux ouverts à Mésobromion et Xérobromion, et de milieux dolomitiques à Armerion junceae. De nombreuses espèces de chauves-souris, dont certaines d'intérêt communautaire, fréquentent ces lieux[11] ;
  • Les « gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha, qui comprennent une grande partie du Causse noir, du Causse du Larzac et du Causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[12] ;
  • le « causse Noir », d'une superficie de 6 103 ha. Ce site accueille la plupart des espèces caractéristiques des pelouses sèches méditerranéennes. Il constitue également une zone d'alimentation privilégiée pour les grands rapaces rupestres qui nichent dans les canyons qui entourent le causse (gorges de la Dourbie, du Tarn, de la Jonte) : le Faucon pèlerin, le Vautour fauve, le Vautour moine, le Hibou grand-duc sont régulièrement vus en chasse sur le Causse[13] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[14] : les « gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[14] : le « causse Noir et ses corniches » (20 863 ha), couvrant 14 communes dont 10 dans l'Aveyron, 3 dans le Gard et 1 dans la Lozère[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Revens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[I 1],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,6 %), forêts (37,5 %), terres arables (2,1 %), prairies (0,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Revens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dourbie et le ruisseau de Garène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[22],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Revens.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 46 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 32 sont en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Revens est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Revens faisait partie de la viguerie du Vigan et de Meyrueis, et du diocèse de Nîmes, archiprêtré de Meyrueis. Ce village aux allures médiévales apparaît au XIIe siècle sous le nom de Rodens. Puis son nom évolue au fil des cartulaires et autres archives. Curieusement, il disparaît des dénombrements à partir de 1384 et jusqu'au milieu du XVe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'arrondissement du Vigan. Précédemment dépendante du canton de Trèves, elle est rattachée au canton du Vigan depuis 2015.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2019.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1816 Jean Jean    
1816 1822 Joseph fils Calazel    
1822 1824 Jean Cartairade    
1824 1830 Joseph fils Calazel    
1830 1835 Baptiste André    
1835 1848 Jean fils Jean    
1848 1860 Philippe Serbel    
1860 1865 Antoine Calazel    
1865 1884 Antoine Maille    
1884 1885 Pierre Poujol    
1885 1888 Justin Couderc    
1888 1905 Pierre Maille    
1905 1909 Auguste Mazerand    
1909 1917 Benjamin Guibal    
1917 1919 Louis Gabalda    
1919 1920 Benjamin Guibal    
1920 1935 Félix Calazel    
1935 1945 Jean André    
1945 1947 Benjamin Guibal    
1947 juin 1995 André Boyer DVD  
juin 1995 2007 Henri Bec    
mars 2007
(réélue en mai 2020)
En cours Madeleine Macq    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 26 habitants[Note 7], en augmentation de 13,04 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
160158219242290291261273243
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
198192191198198212216204193
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16815713610611480735539
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
393627173024282827
2017 2021 - - - - - - -
2126-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revens est, avec 21 habitants en 2017, la deuxième commune la moins peuplée du département du Gard, derrière Causse-Bégon (20 habitants).

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 5,9 % 15,8 % 0 %
Département[I 5] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 11 personnes, parmi lesquelles on compte 81,8 % d'actifs (81,8 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 18,2 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 4 emplois en 2018, contre 7 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 9, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,9 %[I 8].

Sur ces 9 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, la totalité des habitants utilise un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Un seul établissement[Note 9] relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Revens au [I 11].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 6 2 1 2
SAU[Note 10] (ha) 677 550 210 478

La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 478 ha[33],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Témoignages du passé préhistorique de la région, sur le territoire communal ont été répertoriés le dolmen de Revens[34] ainsi que deux menhirs : le menhir du Triadou[35] et le menhir de Revens. Les menhirs isolés ne sont pas rares sur les causses mais aucun n'a jamais livré le secret de sa fonction, de sa signification culturelle. Ce menhir-là est battu par les vents, délité par le gel, lessivé par la pluie. Il s'érode au fil du temps comme en témoignent les brisures dispersées au sol autour de lui. À l'origine, il devait donc être plus élevé

Commencée au début du XIXe siècle, l'édification de l'église Saint-Pierre de Revens verra son achèvement par la construction du clocher en 1889. Elle a remplacé l'ancienne église Saint-Pierre — devenue aujourd'hui la chapelle de l'ermitage Saint-Pierre —, ancienne paroisse située au bord de la Dourbie, en rive droite, très excentrée par rapport aux fermes et hameaux de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Revens Blason
D'argent, à un sautoir de gueules cantonné de quatre tourteaux identiques[36].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 418 mètres sur la carte et 428 sur son ancien site.
  2. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 914 mètres sur la carte et 913 sur son ancien site.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[8].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[32].
  • Cartes
  1. « 914 » sur Géoportail (consulté le 4 avril 2020)..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Revens » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Revens » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Revens » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Revens, ancien site de l'IGN, consulté le 30 juillet 2020.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Revens et Saint-Sauveur-Camprieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  9. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Revens », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  11. « site Natura 2000 FR9101381 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « site Natura 2000 FR7312007 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « site Natura 2001FR9112014 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Revens », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF les « gorges de la Dourbie et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF le « causse Noir et ses corniches » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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