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Champtercier

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Champtercier
Champtercier
Vue de Champtercier
Blason de Champtercier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Antoine Arena
2020-2026
Code postal 04660
Code commune 04047
Démographie
Gentilé Champterciens
Population
municipale
821 hab. (2021 en évolution de +3,66 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 46″ nord, 6° 09′ 51″ est
Altitude Min. 587 m
Max. 1 140 m
Superficie 18,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digne-les-Bains-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Champtercier
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Champtercier
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Champtercier
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Champtercier

Champtercier est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Champterciens[1].

Géographie

Le village est situé à 700 m d’altitude[2].

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Champtercier et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Communes limitrophes de Champtercier
Thoard
Barras Champtercier Digne-les-Bains
Aiglun

Relief

Le Pic d’Oise, point culminant de la commune et ancien site du village.

Le point culminant est le pic d’Oise (1 140 m).

Hydrographie

Le torrent Les Duyes borde la limite ouest du territoire de la commune.

Environnement, faune et flore

La forêt couvre 67 % du territoire de la commune, soit 1 232 ha, en très grande majorité privée. Moins de 40 ha de forêt sont publiques (communale ou domaniale)[3].

Transports

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Champtercier est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de Champtercier est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée des Duyes et les torrents),
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[6].

La commune de Champtercier n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[7].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[7] et le Dicrim existe depuis novembre 2012[8].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, tous liés à la nature des sols, pour des inondations, des coulées de boue et des mouvements de terrain, en 1989, 1994, 1996, 1997, 1999 et 2001[5]. Le Dicrim recense plusieurs importants glissements de terrain survenus ces deux dernières décennies[9], ainsi que des inondations depuis plus de deux siècles, provoquées par les torrents du ravin de la Caranche, du ravin de la Raya et du ravin des Touisses, qui ont coupé la RD 3 ou inondé la plaine[10]. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux[11] :

  • du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique ressentie à Champtercier de VII sur l’échelle MSK et Bussana Vecchia pour épicentre[12] ;
  • du 8 janvier 1953, avec une intensité ressentie à Champtercier de IV et Mirabeau pour épicentre[13] ;
  • du 19 juin 1984, avec une intensité ressentie à Champtercier de V et Aiglun pour épicentre[14] ;
  • du 31 octobre 1997, avec une intensité ressentie à Champtercier de IV et Prads-Haute-Bléone pour épicentre[15].

Urbanisme

Typologie

Champtercier est une commune rurale[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Digne-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 17 304 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), terres arables (4,2 %), zones urbanisées (0,2 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1351 (Campotercerio). Le nom est formé de deux termes occitans, campo et tercerio (le troisième), et peut signifier soit le troisième champ (Ernest Nègre ne précise pas quels seraient les premier et deuxième), ou une terre appartenant en coseigneurie à trois personnes[26]. Les Fénié penchent pour la seconde explication[27].

Le pic d’Oise, dont le nom est aussi porté par un castrum au Moyen Âge, puis par une ferme actuellement en ruines, est un oronyme (terme décrivant le relief) gaulois[28].

Histoire

Antiquité

Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Champtercier. Les Bodiontiques. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[29].

Moyen Âge

Le fief de Champtercier (Oise à l’origine) appartenait pour moitié aux comtes de Provence[30] jusqu’à son don par la reine Jeanne aux Beaufort[2]. La seigneurie devient la baronnie d’Oise (nom du village, alors situé sur la montagne d’Oise[31]).

Le territoire de Champtercier relevait de la viguerie de Digne[32].

Lavoir de la place centrale de Champtercier

Au milieu du Moyen Âge, la communauté était établie au sommet du Pic d’Oise[33]. Au début du XIVe siècle, la communauté est prospère et sa population stable (un peu plus de 400 habitants)[34]. Le déperchement du village commence, au profit d’un site plus proche de la vallée et des terres cultivées ; les deux sites sont occupés ensemble au moins jusqu’à la fin du XVe siècle, puis le site en hauteur est abandonné définitivement[33]. Cependant, à partir des années 1300, la pression fiscale devient très importante : à partir de 1319, la communauté est obligée d’emprunter pour payer les taxes comtales[35]. La peste noire, qui détruit plus de la moitié des foyers[30], rend le paiement des impôts encore plus difficile (la somme à payer étant forfaitaire et s’appliquant solidairement à l’ensemble de la communauté)[35]. Ces lourdes impositions se maintiennent jusqu’aux années 1420, notamment pour combattre Raimond de Turenne[36], ce qui grève fortement les comptes de la communauté, le prêteur de Digne auquel elle recourait lui prêtant à des taux variant entre 33 et 200 %[37] ; le prêteur servait par ailleurs d’intermédiaire entre le comte et la communauté[38]. La communauté de la Tour-Lauze est encore plus durement touchée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) : complètement dépeuplée, le fief et la communauté sont réunis à ceux d’Oise au XVe siècle[39].

XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles

Le 22 janvier 1550, Charles Hardouin, de Tarascon, seigneur de Champtercier (Campotercerio) en fit donation à son petit-neveu Jean de Saint Martin, docteur ès droits, à l'occasion de son futur mariage avec Madeleine de Rascas. Son fils Charles de Saint Martin, d'Arles, vendit Champtercier le 6 août 1611 à son gendre Esprit de Clapiers, déjà seigneur de Collongue, Venel, et Pierrefeu. En souvenir de ce fief, la famille de Saint Martin baptisa du nom de Champtercier une terre qu'elle possédait dans le Plan du Bourg, en Camargue[40].

Le village subit les troubles de la Ligue catholique (1590).

En 1681, un sarcophage de plomb a été découvert sur la commune[41].

Révolution française

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[42]. La commune est également brièvement chef-lieu de canton à cette époque[43].

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes[Note 3], en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Champtercier, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[44].

Comme de nombreuses communes du département, Champtercier se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[45]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[46], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Champtercier[47]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve[48], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Champtercier sont régulièrement scolarisées.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, pour la consommation locale. Une partie de la production était vendue à Digne[49].

En 2016, la crise migratoire en Europe a un impact sur ce paisible village du fait de la décision du gouvernement d'y installer des migrants issus de la Jungle de Calais[50].

Héraldique

Blason Champtercier

Blasonnement :
D'azur à une croix d'argent, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.[51]

Politique et administration

Municipalité

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Gabriel Banon[52] Résistant ancien Résistant, se présente sous cette étiquette.
         
avant 2005 mars 2008 Edmond Esmiol    
mars 2008 mai 2020 Régine Ailhaud-Blanc[53]   Retraitée de la fonction publique
mai 2020 en cours Antoine Arena[54]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

Champtercier était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[55], la commune fait partie, depuis 2013 et jusqu'en 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon.

À partir du , elle fera partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.

Population et société

Démographie


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[57].

En 2021, la commune comptait 821 habitants[Note 4], en évolution de +3,66 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
497459449418406406420395383
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
367344338345352336327296286
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
283290238197188195176166170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
154163285363527693774785772
2017 2021 - - - - - - -
844821-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
94 feux46 feux

L’histoire démographique de Champtercier, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[59]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1960. Depuis, la population a été multipliée par cinq en un demi-siècle.

À ces chiffres, il convient de rajouter, à partir de fin 2016, une centaine d'hommes migrants devant être accueillis dans la commune.

Enseignement

La commune est dotée de deux établissements d’enseignement :

  • une école primaire[60] ;
  • l’institut thérapeutique éducatif et pédagogique[61].

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 379 personnes, dont 19 chômeurs[62] (45 fin 2011[63]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (84 %)[64] et travaillent majoritairement hors de la commune (75 %)[64]. Le secteur tertiaire regroupe la moitié des établissements actifs (42 sur 83), et les deux tiers des emplois salariés[65].

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 13 établissements agricoles actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[65].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 13 en 2010. Il était de 15 en 2000[66], de 22 en 1988[67]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (6 établissements), l’élevage ovin et la polyculture[66]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a presque doublé, passant de 327 ha à 610 ha[67]. La SAU a continué de croître régulièrement lors de la dernière décennie, pour atteindre les 815 ha[66].

La vigne était cultivée pour le vin jusque dans les années 1950, avec pour débouché l'agglomération dignoise. Cette culture a fortement régressé pour n'occuper plus que quelques hectares en 2005[49]. L’autre plante symbolique des régions méditerranéennes, l’olivier n’était pas présent dans la commune au début du XIXe siècle. Actuellement, l’oliveraie de Champtercier compte plus d’un millier de pieds[68].

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 28 établissements, employant 77 salariés[65].

L’entreprise Baro électricité, spécialisée dans les installations électriques, emploie 21 salariés[69].

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 36 établissements (avec 37 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 117 personnes[65].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[70]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[76] : au nombre de 22, elles représentent 6,7 % des logements[77],[78].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Place de Champtercier.

La mairie conserve un chaudron de cuivre du XVIIe ou du XVIIIe siècles, qui servait à cuire les fèves distribuées à la population le jour de la Pentecôte. Il est classé monument historique au titre objet[79].

Deux coupoles astronomiques abritant des télescopes sont situées sur la commune, au pied du Pic d’Oise et au hameau du Chaudoucène, gérées par une association[80].

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption a été touchée par le tremblement de terre de 1887, qui la rendait inutilisable. Elle fut reconstruite en 1889-1893. Sa nef est plafonnée, et n’a pas de décor architectural. La façade est percée d’un œil-de-bœuf. Le clocher (tour carrée) est probablement contemporain de l’église ancienne XVIIe siècle : il est construit contre le chœur[81]. Le tableau de la Sainte Famille, et son cadre en bois sculpté, datés d’entre 1600 et 1650, sont classés au titre objet[82], comme la croix de procession, du XVIIIe siècle[83].

Un musée du santon est installé au village[84]. Une foire aux santons existe depuis 1982[85].

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Gassendi, dit Gassendi, né Pierre Gassend à Champtercier le 22 janvier 1592 et mort à Paris le 24 octobre 1655, mathématicien, philosophe, théologien et astronome français.
  • Yann Siméoni, jeune sapeur-pompier volontaire, mort au feu, en service commandé à l’âge de seize ans le 3 novembre 2012 lors d’une intervention dans l’incendie d'une maison à Digne-les-Bains avec son binôme Michaël Baghioni[86]. Il a été élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume par Manuel Valls, ministre de l’Intérieur[87].

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Sources

Bibliographie

Notes

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Nom du département des Alpes-de-Haute-Provence jusqu'en 1970.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  2. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  3. Dicrim, p. 8
  4. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  5. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 6 juillet 2012
  6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
  7. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
  8. Dicrim de Champtercier, site de la commune de Champtercier, publié le 20 novembre 2012, consultée le 18 mai 2013
  9. Dicrim, op. cit., p. 12
  10. Dicrim, op. cit., p. 3
  11. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Champtercier », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 6 juillet 2012
  12. BRGM, « fiche 1130045 », Sisfrance, consulté le 6 juillet 2012
  13. BRGM, « fiche 40103 », Sisfrance, consulté le 6 juillet 2012
  14. BRGM, « fiche 40176 », Sisfrance, consulté le 6 juillet 2012
  15. BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consulté le 6 juillet 2012
  16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Digne-les-Bains », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 24291, p 1307
  27. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 68.
  28. Bénédicte Fénié, Jean-Jacques Fénié, op. cit., p. 41
  29. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
  30. a et b John Dendrell, « Jews, villagers and the count in Haute Provence : marginality and mediation », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 221.
  31. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 170
  32. Daniel Thiery, « Chamtercier (sic) », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 20 décembre 2010, consulté le 6 juillet 2012
  33. a et b Dendrell, op. cit., p. 220.
  34. Dendrell, op. cit., p. 222.
  35. a et b Dendrell, op. cit., p. 224.
  36. Dendrell, op. cit., p. 225.
  37. Dendrell p. 227.
  38. Dendrell, op. cit., p. 228.
  39. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 203
  40. Baron du Roure, Généalogie de la Maison de Saint-Martin, seigneurs de Champtercier et la Motte, 1906, Honoré Champion, p. 11-14
  41. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 22
  42. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
  43. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
  45. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
  46. Labadie, op. cit., p. 16.
  47. Labadie, op. cit., p. 18.
  48. Labadie, op. cit., p. 11.
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