Puimichel

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Puimichel
Puimichel
Village de Puimichel
Blason de Puimichel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Madame Deconihout
2020-2026
Code postal 04700
Code commune 04156
Démographie
Gentilé Puimicheliens
Population
municipale
262 hab. (2021 en augmentation de 20,18 % par rapport à 2015)
Densité 7,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 29″ nord, 6° 01′ 15″ est
Altitude Min. 486 m
Max. 884 m
Superficie 36,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Manosque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Puimichel
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Puimichel
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Puimichel
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Puimichel
Liens
Site web puimichel.dlva.fr

Puimichel est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Puimicheliens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Il est situé entre Malijai et Le Castellet[2].

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Puimichel et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Col de Puimichel.

Comme son nom l’indique, le village est sur un site perché, à 700 m d’altitude[1].

la commune est située sur le Plateau de Valensole.

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 477 ha de bois et forêts, soit seulement 13 % de sa superficie[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • La commune est traversée par le torrent de Puimichel, affluent du Rancure, le plus souvent à sec tous les deux,
  • ruisseaux de la roumegière,
  • ravin de val richard.

Puimichel dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 400 équivalent-habitants[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le col de Puimichel, à 811 m d'altitude, est emprunté par la RD 12 qui relie Puimichel à Malijai.

Services autocars[modifier | modifier le code]

Lignes intercommunales[modifier | modifier le code]

La ville est aussi reliée par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[12] :

Ligne Tracé
125 BrunetEntrevennes ↔ Puimichel ↔ Le CastelletOraison (Transport à la demande)
Lignes scolaires[modifier | modifier le code]

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège d'Oraison. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, une autre a été rajoutée.

Ligne Tracé
166 S Entrevennes ↔ Puimichel ↔ Le CastelletOraison

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton des Mées auquel appartient Puimichel est en zone 2 (sismicité moyenne, la maximale en métropole) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[13], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[14]. La commune de Puimichel est également exposée à trois autres risques naturels[14] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[15].

La commune de Puimichel n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[16].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2008 pour le risque de mouvement de terrain[16] mais le Dicrim n’existe pas[17].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1987 et 1994, accompagnés de glissements de terrain en 1994[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Puimichel est une commune rurale[Note 2],[18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), terres arables (20,3 %), cultures permanentes (3,8 %)[23].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

Aperçu général[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s’élevait à 129 personnes, dont 17 chômeurs[24] (14 fin 2011[25]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (77 %)[26] et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %)[26]. Le secteur primaire est encore le principal employeur de la commune.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Cultures sur les hauteurs de Puimichel.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et deux emplois salariés[27].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 19 en 2010. Il était de 25 en 2000[28], de 27 en 1988[29]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants sont spécialisés dans les grandes cultures (11 exploitations), les cultures permanentes (arboriculture, oléicultures, herbes aromatiques). La commune compte également des éleveurs et des polyculteurs[28]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 1 361 à 997 ha[29]. La courbe s’est inversée lors de la dernière décennie, pour revenir au niveau des années 1980, à 1 369 ha en 2010[28].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Puimichel, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Puimichel occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement[Quand ?], elle a régressé mais reste relativement importante, avec plus de 1 000 pieds exploités[30].

La cachaille (ou cassaille). Les premières références à ce fromage viendraient du village de Puimichel.

Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 12 établissements, employant deux salariés[27].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait neuf établissements (avec six emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant quatre personnes[27].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant[31], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[32]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[37] : au nombre de 94, elles représentent 40 % des logements. Parmi les résidences secondaires, 11 possèdent plus d’un logement[34],[38].

Le restaurant Les Lavandins, qui porte le label Bistrot de pays[39],[40], adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ».

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en vers 1180-1190 (podio Michaelis), est issu de l’occitan local pèch pour colline, et du nom de personne Michel, qui ont ensuite été francisés[41]. Pour Dauzat et Rostaing il s'agit d'une forme méridionale du latin "podium", "lieu élevé, colline au sommet plus ou moins arrondi" employé avec un déterminant. qui est ici un n om de personne. Le village est nommé Puegmiquèu en occitan provençal.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des tombes gallo-romaines en bâtière ont été mises au jour à la ferme de Hauteval[42].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1189 (Podium Michaelis)[43]. Au cours de ce même siècle, l’église rurale Saint-Firmin appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui en percevait les revenus[44], l’église paroissiale Notre-Dame-du-Serre relevait elle de l’archidiacre de Riez. La communauté relevait de la baillie de Digne[43].

En 1331, de par son mariage plausible avec Sibile de Puimichel, Lambert de Launcello (Lincel) devient seigneur de Puimichel[45].

La seigneurie appartient d’abord au Puimichel au XIIIe siècle, puis aux Lincel (XIVe), aux Berre (XVe), aux Villeneuve (XVe – XVIe siècles), et enfin aux Glandevès jusqu’à la Révolution[46]. Le village souffre beaucoup au XVIe siècle : épidémie de peste, passage des armées huguenotes et catholiques durant les guerres de religion.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée à l’été 1792[47].

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Puimichel sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[48].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Puimichel. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin de qualité moyenne, en liaison avec le vignoble des Mées, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[49].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Avant 2011, Puimichel faisait partie de la communauté de communes du Val de Rancure, puis à partir du de la communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental.

Depuis le , Puimichel fait partie de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Municipalité[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[50]
Période Identité Étiquette Qualité
         
août 1846 14 avril 1848 Jean-Baptiste Eyglunent   révoqué
14 avril 1848 5 novembre 1848 Elzéar Léon Aillaud   aubergiste,
maire au sein de la Commission municipale,
réélu le 3 septembre 1848
5 novembre 1848 23 novembre 1851 Auguste Roch Reynaud   démission à la suite de descentes
de gendarmerie
23 novembre 1851   Sébastien Amaudric    
1912 1929 Jean-Baptiste BARBE    
mai 1945   Henri Esmiol[51]    
maire en 1962 ? Gervais Bonnafoux RI  
1983 (?) mars 2008 Max Brunel DVG[52],[53]  
mars 2008 En cours
(au 21 octobre 2014)
Pierre Bonnafoux[54],[55] DVG Professeur des écoles
Les données manquantes sont à compléter.

Budget et fiscalité 2017[modifier | modifier le code]

Mairie.

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :

  • total des produits de fonctionnement : 442 000 , soit 2 147  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 457 000 , soit 2 218  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 94 000 , soit 455  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 152 000 , soit 740  par habitant ;
  • endettement : 136 000 , soit 661  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 6,46 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,80 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,80 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 201 [57].

Environnement et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

En 2021, la commune comptait 262 habitants[Note 4], en augmentation de 20,18 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
783600613697761792794739732
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
688707724653587529466430426
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
409400371309282282241185171
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
152161147194203237252254220
2017 2021 - - - - - - -
247262-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’histoire démographique de Puimichel, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique, rapide et de longue durée. Dès 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[62]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.

Évolution démographique avant 1765
1315 1471
122 feux49 feux

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[63] :

  • Écoles maternelles à Le Castellet, Les Mées, Malijai,
  • La commune est dotée d’une école primaire[64],[65].
  • Collèges à Oraison, Château-Arnoux-Saint-Auban,
  • Lycées à Digne-Charmejade (Le Chaffaut-Saint-Jurson), Dignes-les-Bains.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[66] :

Cultes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Puimichel Blason
De gueules à une montagne d'argent surmontée de trois coquilles d'or rangées en chef[68].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Dany Cardoen, astronome belge s'installe à Puimichel en 1982 et y construit un observatoire astronomique avec le plus grand télescope amateur du monde (à l'époque : 102 cm). Cet observatoire est connu dans le monde des astronomes amateurs, notamment en Belgique, en Allemagne, en Suisse, au Canada[69].

Un observatoire amateur est également implanté sur la commune, l'observatoire de l'Alifant, avec une lunette de 3 m de long dotée d'un miroir de 233 mm et construite à la fin des années 1920[70]. Cette lunette a servi à tester le ciel des Basses-Alpes pour l'implantation de l'Observatoire de Haute-Provence à Saint-Michel-l'Observatoire[71]. Début 2016 cet observatoire a été détruit et l'intégralité de son matériel a quitté la région pour rejoindre le centre de la France (département de l'Indre).

Sur la place du village, se trouve une maison seigneuriale, datant du XVIIIe siècle[72]. La mairie, construite contre l’église, le claveau central de la porte est orné d’un cœur en relief ; le bâtiment date de 1683[73].

L’église Notre-Dame-du-Serre, qui est peut-être construite en 1547, consiste en une nef de deux travées, et une troisième qui, plus basse, abrite la tribune. Au-dessus de la tribune, se trouve le clocher-tour[74]. Ses fonts baptismaux, en fonte du XIXe siècle, sont classés monument historique au titre objet[75]. La cloche est de 1723[76].

La chapelle Saint-Elzéar est au sommet du village. Construite autour des années 1700, a brulé en 1923 à cause d'un feu provoqué par la foudre. Elle est aujourd'hui totalement restaurée et sert de salle communale[77].

Au hameau des Bronzets, la chapelle Saint-Joseph, est construite au XVIIIe siècle. Elle est plafonnée, et possède un porche et un clocher mur sur la façade occidentale[78].

La chapelle Saint-Firmin, à proximité de la Bastide Neuve, est en ruines[43].

Monuments commémoratifs :

  • Le monument aux morts. Conflits commémorés : Guerre 1914-1918[79].
  • Plaque commémorative dans l'église[80].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • la bienheureuse Delphine de Sabran (1283-1360), considérée comme sainte dans la région, de la famille Glandevez, née à Puimichel
  • Dany Cardoen, artisan fabriquant des miroirs de télescopes pour de grands observatoire à travers le monde. Propriétaire de l'observatoire astronomique (télescope Ritchey-Chrétien de 1,06 m) situé au sommet du village. À ce jour il existe 3 coupoles abritant chacune un instrument astronomique. L'association "Les coupoles de Puimichel" permet de découvrir le patrimoine astronomique de la commune par le biais de visites et en organisant des soirées d'observations. www.coupoles-puimichel.fr
  • Arlette Steenmans, artiste peintre[81], a été primée de nombreuses fois pour ses œuvres naturalistes.
  • Jean-Baptiste Crétaux, propriétaire de l'observatoire astronomique de l'Alifant[82], président de l'association "Objectif 230". Début 2016, avec le déménagement de la lunette et l'abandon du bâtiment où était implanté l'observatoire, cette association a cessé toute activité sur la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Roger Brunet, « Canton des Mées », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
  2. Lieux et itinéraires
  3. L'eau dans la commune
  4. Station d'épuration
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Puimichel et Château-Arnoux-Saint-Auban », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. DLVA Transports intercommunaux
  13. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  14. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 8 juillet 2011, consultée le 10 août 2012
  15. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
  16. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  17. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), base Dicrim, consultée le 10 août 2012
  18. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  24. Insee, Dossier local - Commune : Puimichel, p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012)
  25. Insee, Dossier local, p. 8
  26. a et b Insee, Dossier local, p. 7
  27. a b et c Insee, Dossier local, p. 16
  28. a b et c Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
  29. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
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  32. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
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  34. a et b Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
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  39. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
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  52. Max Brunel est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Pierre Juquin (candidat communiste réformateur) à l’élection présidentielle de 1988, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1988, page 4787, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  53. Max Brunel est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Jean-Pierre Chevènement à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010 et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
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  67. Paroisse Puimichel - Digne - Riez - Sisteron
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  76. Notice no PM04002992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église
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  79. Le monument aux morts
  80. Plaque commémorative
  81. Les Coupoles de Puimichel. Le village de l'astronomie des Alpes de Haute Provence
  82. Le programme de France 3 qui revisite les confins de nos territoires a fait escale à l'observatoire de l'Alifant de Jean-Baptiste Crétaux