Braux (Alpes-de-Haute-Provence)

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Braux
Braux (Alpes-de-Haute-Provence)
Vue du village en arrivant par la route.
Blason de Braux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Stéphane François Grac
2020-2026
Code postal 04240
Code commune 04032
Démographie
Gentilé Brauxois
Population
municipale
128 hab. (2021 en augmentation de 4,92 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 12″ nord, 6° 42′ 03″ est
Altitude Min. 639 m
Max. 1 600 m
Superficie 11,67 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Braux
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Braux
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Braux
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Braux

Braux (Braou en provençal) est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Brauxois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Braux et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à 950 m d’altitude, au bout d’une route, dans la vallée du Coulomp[2]. La route qui y mène se poursuit par une piste semi-goudronnée vers le hameau de Chabrières.

Les communes limitrophes de Braux sont Le Fugeret, Castellet-lès-Sausses, Saint-Benoît et Annot.

Bois du Fa au nord du village.

Géologie[modifier | modifier le code]

Le village est établi sur une résurgence locale de grès datant de l’oligocène (la même que celle qui concerne Annot) au milieu de marnes et de calcaires du jurassique et de l’éocène[3] .

Relief[modifier | modifier le code]

  • crête du clos Martin (1 522 m et 1 607 m) ;
  • rocher de Pelloussis (1 340 m).

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 639 ha de bois et forêts[1].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

  • torrent le coulomp ;
  • ravin du gros vallon.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot auquel appartient Braux est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune de Braux est également exposée à trois autres risques naturels[6] :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[7].

La commune de Braux n'est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[8].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[8]et le Dicrim n’existe pas non plus[9].

Le tremblement de terre ressenti de la manière la plus sensible dans la commune est celui du 23 février 1887, avec une intensité macro-sismique de VII sur l’échelle MSK et Imperia-Bussana pour épicentre[10]. Parmi les glissements de terrain et éboulements récents, les plus importants sont ceux de 1978 et du 5 novembre 1994. Celui de 1994 concerne une superficie de 13 hectares sur une épaisseur de 6 m, en dessous du Rocher des Meules (ravin de la Laurière), qui avait emporté plusieurs fermes[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 085 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 7 km à vol d'oiseau[14], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,2 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Braux est une commune rurale[Note 2],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (90,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %)[24].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[25].

Économie[modifier | modifier le code]

Aperçu général[modifier | modifier le code]

En 2009, la population active s’élevait à 44 personnes, dont 5 chômeurs[26]. La répartition entre travailleurs salariés et indépendants est à peu près équilibrée (20 salariés sur 42 actifs)[27] ; ils travaillent majoritairement hors de la commune (30 actifs sur 42)[27]. L’essentiel des emplois salariés de la commune se trouvent dans l’administration, avec 7 salariés sur les 9 de la commune[28].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Jusqu’au milieu du XXe siècle, un vignoble existait à Braux, uniquement pour la consommation locale. Il n’en reste plus rien aujourd’hui[29].

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait quatre établissements actifs au sens de l’Insee, sans aucun emploi salarié[28].

Le secret statistique couvre les résultats de l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture : le nombre d’exploitations est passé en dessous du seuil de cinq dans les années 2000, essentiellement des élevages bovins[30]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement baissé, de 221 ha à 44 ha, alors que le nombre d’exploitations s’effondrait (de 31 à 4)[31].

Une association, le Castagnou de Braou (en occitan : le châtaignier de Braux) restaure les plantations de châtaignier, pour créer une filière économique viable basée sur la transformation de la châtaigne ; 3 000 pieds de châtaignier sont concernés[32] . Cette action est soutenue par la mission Forêts du Pays A3V, basée à Annot.

La forêt couvre 84 % du territoire communal, dont 511 ha pour la forêt communale. Elle constitue une des principales ressources. Elle est composée à 68 % de pin sylvestre (exploité pour la charpente, la menuiserie et la trituration), de hêtre (23 % de la surface, en progression, exploité comme bois de chauffage), de chêne et diverses autres espèces. Elle fait partie d’une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[33] .

Industrie[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, employant deux salariés[28].

Une carrière exploitant les calcaires marneux[34] de Barmettes-Pont du Gay[35] est en activité depuis 1987 ; elle produit des blocs destinés aux enrochements (le long des rivières, sur les coteaux)[34] . Elle est concédée à la société Cozzi[35].

Activités de service[modifier | modifier le code]

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait trois établissements (sans emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (salariant sept personnes)[28].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[36], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[37]. Les seules structures d’hébergement existant dans la commune sont des meublés[38],. Ce sont donc les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d’accueil[39], avec 160 unités dont 21 avec plus d’un logement, soit 60 % des logements de la commune[40],[41].

L’ensoleillement de la région, le calme de la commune, le cadre naturel préservé, attirent un tourisme non négligeable, notamment de randonneurs. L’été, la population peut atteindre 400 habitants[42] . Plusieurs itinéraires permettant de découvrir la commune, sa flore et sa faune ont été aménagés[43] . La présence de truites de l’espèce salmo trutta, appelée couramment truite fario, non croisée, attire également les pêcheurs (le Coulomp est classé en 1re catégorie). Les anguilles, les barbeaux et les blageons peuvent également être pêchés[44] .

Toponymie[modifier | modifier le code]

Deux étymologies du nom de la commune sont proposées par les toponymistes :

  • soit Braux dérive du latin : de Bravio est dérivé de barbarus, adjectif signifiant « farouche », ou « taureau », mais dérivant plus probablement du nom propre romain Barbarus[45] ;
  • soit, d’après une forme de 739, Braux viendrait par l’intermédiaire de Braccio, du toponyme *br-, pouvant évoquer soit la terre humide, soit plutôt le plateau sur lequel se trouve Braux[46]. Ce toponyme serait probablement antérieur aux Gaulois[47].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii[48]. Après la Conquête (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Braux dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[49].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1147 (de Bravio)[2] et succède à une agglomération perchée, Petra aura, la pierre venteuse[50] . Le village appartenait aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu’à ce qu’il passe aux comtes de Provence en 1351 ou 1352[51]. Contrairement à une légende locale, si les templiers y avaient bien des possessions (consistant en terres et divers droits), ils n’y avaient aucun établissement, ni relais ni commanderie[52]. Jusqu’en 1245, la communauté de Braux relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Braux faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers[53]. La communauté releva ensuite de la viguerie d’Annot quand elle fut créée au XVIIIe siècle[54]. Jugée trop proche de la communauté de Saint-Benoît pour survivre, Braux fusionne avec sa voisine au début du XIVe siècle (la fusion est effective en 1333)[53].

Les premières plantations de châtaigniers ont lieu en 1551[50] .

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1831 que le cadastre dit napoléonien de Braux est achevé[55].

En 1859, un canal est creusé sur 7 km de long, pour permettre l’irrigation d’une centaine d’hectares de terres avec l’eau du Coulomp. Il est encore en fonction et entretenu régulièrement (avec de grosses réparations en 1994), sur un périmètre plus réduit (32 ha)[56] . Comme de nombreuses communes du département, Braux se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, une école dispensant une instruction primaire aux garçons fonctionne déjà au village[57]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[58]. C’est la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, qui permet l’admission des filles[59].

À Aurent, une motte castrale est élevée au XIe siècle[60]. Aurent est une ancienne commune, d'abord rattachée à Braux en 1932, puis transférée à Castellet-lès-Sausses en 1961[61].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le maire Antonin Grac sauve des juifs de la déportation, et a été pour cette raison distingué comme Juste parmi les nations. Parmi ces Juifs, se trouvait Maurice Rheims[62] .

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Braux Blason
D'or à une fleur de lys d’azur, surmontée d’une coque de châtaignier de sinople[63],[64].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945   Antoine Grac[65]    
    Causy Maurice[66]    
mars 2001[11] 2014 Bernard Grac[67]    
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Stéphane François Grac[68]   Avocat

Une association, le comité des fêtes, organise de nombreux évènements festifs au village.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Braux a fait partie, de 2004 à 2016, de la communauté de communes Terres de Lumière ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[69] :

  • total des produits de fonctionnement : 295 000 , soit 2 379  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 158 000 , soit 1 271  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 75 000 , soit 607  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 149 000 , soit 1 202  par habitant.
  • endettement : 427 000 , soit 3 440  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 19,14 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 24,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 115,34 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 20,21 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 119 [70].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021 en augmentation de 4,92 % par rapport à 2015, la commune comptait 128 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Braux). Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
1 023470402385458454495528538
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
578540540554560553544510482
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
461457454425415390377375332
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
289248206153160133118128131
2013 2018 2021 - - - - - -
122126128------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[71].)
Évolution démographique avant 1765
1471
69 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[51])

L’histoire démographique de Braux, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1841 à 1881. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. À Braux, ce mouvement est plus lent que dans le reste du département : la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1851 n’est enregistrée que dans les années 1950[72]. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1990, avec une stabilisation semble-t-il dans la première décennie du XXIe siècle.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

École élémentaire publique à Braux[73].

Les établissements d'enseignement les plus proches sont à :

Santé[modifier | modifier le code]

Des professionnels de santé sont à Annot, Entrevaux.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique : diocèse de Digne, Riez et Sisteron[74].

Église de Braux.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le mode de construction des maisons présente un particularisme partagé avec le Fugeret : les maisons anciennes étaient construites en grès (il y a une résurgence), les pignons étant montés en dalles empilées en escalier[75]. La géologie offre un point d'intérêt avec « le Rocher qui tremble » : un roc qui s'est retrouvé en équilibre par l'action de l'érosion sur la roche sur laquelle il repose, et qu'il est possible de faire basculer d'un doigt. Cette particularité géologique était déjà connue au XIIe siècle et évoquée par Gervais de Tilbury dans son livre Les Divertissements pour un empereur[76].

La maison des notaires Béroard, qui retiennent la charge dans leur famille du XVe au XIXe siècle, porte la date de 1714 sur son linteau[77] .

  • sentier partiellement empierré entre le village de Braux, le hameau d’Argenton et au-delà le tombeau gallo-romain[78] (voir commune du Fugeret)
  • église Saint-Martin[79], construite en 1834, aux arches romanes et au chevet plat[80] ;
  • chapelles : Sainte-Madeleine à l’entrée du village, vendue en 1791 comme bien national[54] ; chapelle Notre-Dame-du-Serre au Villard[81], qui contient un buste-reliquaire de saint Auxile en bois doré, argenté et peint du XVIIIe siècle, classé au titre objet[82] et un autre buste-reliquaire de saint Aufred, en bois doré, argenté et peint, de la même époque et également classé[83] ;
  • pont du Gay, à l’entrée sur le territoire de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Roger Brunet, « Canton d’Annot », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
  2. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. ONF 2007, p. 7-8.
  4. L'eau dans la commune
  5. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,, , p.39.
  6. a et b Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 3 juillet 2012
  7. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  8. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 95.
  9. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 3 juillet 2011
  10. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Braux », Sisfrance, consulté le 3 juillet 2012
  11. a et b Ph. L., « L'État doit aider les maires face au péril », La Provence, 25 février 2014, p. 2.
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  34. a et b ONF 2007, p. 53.
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  69. Les comptes de la commune
  70. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  71. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  72. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, t. 21, no 85,‎ , p. 289 (e-ISSN 2557-2105, lire en ligne, consulté le ).
  73. École élémentaire publique à Braux
  74. Paroisse : Braux. Diocèse : Digne - Riez - Sisteron
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  76. Céline Viguier, « Gervais de Tilbury. Les merveilles en Haute-Provence : l'escarboucle », Chroniques de Haute-Provence, no 362,‎ , p. 59.
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  79. « église paroissiale Saint-Martin », notice no IA04000813, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  80. Collier 1986, p. 378.
  81. « chapelle Notre-Dame », notice no IA04000814, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  82. Arrêté du 29 août 2002, Notice no PM04000856, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 28 octobre 2008
  83. Arrêté du 29 août 2002, Notice no PM04000855, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 28 octobre 2008
  84. Le Fugeret et son histoire