Montreux-Château

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Montreux-Château
Montreux-Château
La mairie.
Blason de Montreux-Château
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité CA Grand Belfort
Maire
Mandat
Michael Brun
2023-2026
Code postal 90130
Code commune 90071
Démographie
Gentilé Montreusiens
Population
municipale
1 174 hab. (2021 en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015)
Densité 252 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 33″ nord, 7° 00′ 14″ est
Altitude Min. 336 m
Max. 366 m
Superficie 4,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Législatives 1re circonscription du Territoire de Belfort
Localisation
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Montreux-Château
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Montreux-Château
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Montreux-Château
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Montreux-Château
Liens
Site web http://www.montreux-chateau.fr/

Montreux-Château est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Montreusiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue générale de Montreux-Château

Le village est situé à la limite du département du Haut-Rhin à 14 km à l'est de Belfort, à une altitude d'environ 350 mètres. Situé dans le Sundgau, il fait partie du groupe des Trois Montreux avec Montreux-Jeune et Montreux-Vieux, ces deux derniers étant situés dans le Haut-Rhin.

Le territoire de la commune s'étend sur 466 hectares.

La gare de Petit-Croix est une halte située dans le territoire communal sur la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, mais la station de chemin de fer la plus proche est la gare de Montreux-Vieux, située sur, est desservie par des trains express régionaux, qui effectuent des missions entre les gares de Belfort et de Mulhouse-Ville. La Gare de Montreux-Vieux située dans la commune voisine est également desservie par un service de cars TER Grand Est, de la ligne de Belfort à Dannemarie ou Mulhouse.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cunelières, Montreux-Jeune, Montreux-Vieux, Bretagne, Novillard, Petit-Croix et Autrechêne.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'écluse du Canal du Rhône au Rhin.

Le territoire communal est drainé par la Saint-Nicolas, rivière prenant sa source dans le massif des Vosges, près de Rougemont-le-Château Elle prend en aval le nom de la Bourbeuse et est un affluent de l'Allaine et donc sous-affluent du Rhône par le Doubs et la Saône.

Le Canal du Rhône au Rhin tangente au sud la commune. Une halte fluviale se trouve à Montreux-Château.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 036 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Novillard_sapc », sur la commune de Novillard à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte topographique de la commune en 2021.

Montreux-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,4 %), [[terres arables]] (26,4 %), zones urbanisées (19,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), forêts (2,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 595, alors qu'il était de 545 en 2015 et de 498 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 87,2 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 35,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montreux-Château en 2020 en comparaison avec celle du Territoire de Belfort et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,2 % en 2015), contre 55,7 % pour le Territoire de Belfort et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Montreux-Château en 2020.
Typologie Montreux-Château[I 1] Territoire de Belfort[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,2 87,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 11,4 10,7 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été dénommé : Musterol (1170), Wernerus de Munstrol (1188), Minsterueil le Chestel (1333), Mostereulx (1440), Münsterol (1458), Mosturieulx le Chaistel (1468), Monstureux le châtel en Ferrette (1580), Monstereux le Châtel (1582), Montreux-Libre (1792), Montreux-Château (1801), et, en allemand : Münsterol die Burg[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Si plusieurs chartes du XIIe siècle mentionnent le nom de Montreux (Münsterol ou Monsterol à cette époque) sans qu’il soit possible d’identifier duquel des trois Montreux il s’agit, la première mention explicite de Montreux-Château figure dans la charte de fondation de l’abbaye de Valdieu datée de 1260.

Les localités qui ont dépendu à une période ou à une autre de la seigneurie, en plus de Montreux-Château, étaient : Bretagne, Chavannes-les-Grands, Chavannes-sur-l’Étang, Cunelières, Foussemagne, Fontaine, Frais, Lutran, Magny, Montreux-Jeune, Montreux-Vieux, une partie de Petit-Croix, Romagny et Valdieu. Pendant une courte période, Eschêne et Autrage ont également fait partie de ce fief.

Le château de Montreux est mentionné dans plusieurs écrits du XIIIe siècle. Les historiens s’accordent pour faire remonter sa construction au siècle précédent, après la constitution du comté de Ferrette (1125) et l’inféodation du domaine de Montreux au premier membre de la famille éponyme.

En 1350, l’héritage d’Ursule de Ferrette qui comprenait la plus grande partie de l’actuel Territoire de Belfort avait été racheté par son beau-frère, l’archiduc d’Autriche Albert II de Habsbourg dit le Sage. Ajouté au comté de Ferrette que son épouse, Jeanne, lui avait apporté en dot, cet ensemble forma jusqu’au traité de Wesphalie (1648), une province du Saint Empire. Pendant trois siècles, le domaine de Montreux devint ainsi un fief impérial de la maison d’Autriche dépendant du château de Delle.

Pendant cette période, ce fief se transmit à trois générations de chevaliers de Montreux. Grâce à Jean de Montreux, l’un des plus puissants seigneurs de la région, il fut épargné par les terribles Écorcheurs qui avaient ravagé le Sundgau entre 1439 et 1444. Au milieu du XVe siècle, il est partagé entre ses deux fils, Antoine et Frédéric. Le premier eut Bretagne, Fontaine, Foussemagne, Montreux-Jeune, Montreux-Vieux et Petit-Croix ; le second, les autres villages, Montreux-Château et la demeure seigneuriale restant partagés entre les deux frères.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1497, après la mort de Frédéric sans héritier mâle, sa partie du fief de Montreux fut transmise à ses gendres, et par le jeu des héritages, les descendants de Louis de Reinach en devinrent les seigneurs sous le nom de Reinach-Montreux. L’autre partie du fief restée dans les mains des héritiers d’Antoine de Montreux jusqu’en 1547 fut vendue plusieurs fois avant de revenir finalement à une autre branche des Reinach.

Avec la disparition de Philippe-Charles, la lignée des Reinach-Montreux s’éteint définitivement en 1702. Comme sa fille Marie-Claire avait épousé son lointain cousin, François Joseph Ignace de Reinach-Foussemagne, les deux parties de l’ancien fief de Montreux sont ainsi réunies et le siège de la seigneurie se déplace à Foussemagne dans la demeure seigneuriale qui existe encore aujourd’hui.

Après avoir été le siège du pouvoir des chevaliers de Montreux puis des Reinach-Montreux pendant plus de cinq siècles, le château de Montreux est abandonné et finit par s’écrouler vers 1750.

Cunelières, qui faisait partie de la paroisse de Montreux-Jeune est intégré par commodité à celle de Montreux-Château le , situation qui demeure aujourd’hui.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Les restes du château sont vendus comme bien national en 1791 et le lieu servit de « carrière de pierres » pour construire les fondations des maisons à colombages du secteur.[réf. nécessaire]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La gare de Montreux-Vieux est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de l'Est, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Dannemarie à Belfort de sa ligne de Paris à Mulhouse[15], facilitant les déplacements et le transport des marchandises..

A la fin de la guerre franco-allemande de 1870, et la défaite française de 1871, Bismarck ayant exigé de conserver le contrôle de la ligne de partage des eaux entre Rhin et Rhône, la frontière mise en place par le traité de Francfort sépare administrativement et politiquement les trois Montreux. La gare de Montreux-Vieux devient alors une gare frontalière allemande, renommée « Altmünsterol », et gérée par la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL) qui y crée de nouvelles installations pour satisfaire aux besoins engendrés par sa nouvelle situation. L'ensemble des trains de voyageurs y marque l'arrêt. Elle dispose notamment en plus des employés du chemin de fer, de services de la police des frontières et des douanes, d'un triage et d'importantes installations pour le service des marchandises[16]. Parallèlement est créée en 1871 la gare frontière française de de Petit-Croix.

Cette évolution des installations ferroviaires va de pair avec l'augmentation de l'importance du bourg qui voit s'installer de nouvelles entreprises et services publics.

Le retour de l’Alsace-Lorraine à la France en 1918 a parmi ses conséquences un reflux des populations liées à la gare, redevenue simple gare de passage, et la disparition de nombreux commerces.

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918[17].

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population civile est évacuée sur l'ordre de l'occupant allemand le . Au retour des habitants en décembre 1944, le village est très largement détruit par les combats et les bombardements[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Belfort du département du Territoire de Belfort.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Fontaine[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grandvillars

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Territoire de Belfort.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Montreux-Château était membre de la communauté de communes du Bassin de la Bourbeuse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille}, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Tilleul et de la Bourbeuse., dont est désormais membre la commune. Une seconde fusion intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, et cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de l'Agglomération Belfortaine pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Grand Belfort, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste de maires successifs d'Ancien Régime[20]
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1650 après 1655 Jean Cachelin    
avant 1661 1678 François Boron    
1678 1693 Jacques Bouvier    
1693 après 1694 Antoine Vallon    
avant 1696 1704 Antoine Vallon    
avant 1715 après 1717 Pierre Louis    
avant 1727 1762 Adam Hechement    
avant 1764 1773 Blaise Girard    
1773 1785 Jean Girard    
Liste des maires successifs depuis la Révolution française[20]
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1792 après 1792 Jacques Girard    
1793   Louis Hechement    
1794   Joseph Barbier   Officier public
1795 1803 Blaise Girard   Officier public puis maire
1803 1813 Jacques Girard    
1813 1814 Christophe Perronne    
1814 1816 Jean-Pierre Jeanpierre    
1816 1826 Jacques Hechement    
1826 1830 Blaise Merot    
1830 1842 Jean-Jacques Girard    
1842 1847 Joseph Girard    
1847 1848 François Verain    
1848 1857 Maurice Desprez    
1857 1870 Joseph Girard    
1870 1874 Célestin MeroT    
1874 1876 Eugène Coquerille    
1876 1878 Émile Mauvais    
1878 1896 Jacques-Blaise Girard    
1896 1905 Joseph Maurer    
1905 1934 Georges Helminer    
1934 1942 Ernest Zengerlin    
1942 1945 Georges Mercelat   Président de la délégation spéciale
1945 1945 Jean Schillig    
1945 1955 Georges Helminger    
1955 1971 Georges Mercelat[Note 4]    
1971 1983 Joseph Tanguy[21]    
1983 1999 André Richard    
mars 1999 mars 2001 Guy Edus    
mars 2001 mars 2008 Serge Bohlinger    
mars 2008 mai 2020[22] Laurent Conrad   Directeur au conseil départemental du Territoire de Belfort
Vice-président de la CC du Bassin de la Bourbeuse (? → 2013)
Vice-président de la CC du Tilleul et de la Bourbeuse (2014 → 2016)
mai 2020[23] mai 2023[24] Philippe Crépin   Chauffeur
Démissionnaire
octobre 2023[25],[26] En cours
(au 30 novembre 2023)
Michaël Brun   Sapeur-pompier professionnel à Belfort

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 717 000 , soit 633  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 620 000 , soit 548  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 226 000 , soit 199  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 552 000 , soit 487  par habitant ;
  • endettement : 649 000 , soit 574  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,23 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,35 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,89 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Salle communale.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé dans le sud du département, à Trévenans[28],[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 1 174 habitants[Note 5], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
243231252276281288326285270
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2502592783275959169671 0741 047
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1101 2021 3179261 0311 054918761871
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9178919421 0189279719219181 111
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1581 1721 174------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-la-Paix[33] et l'horloge et les quatre cloches[34]
    Le village de Montreux-Château possédait déjà un lieu de culte en 1352. En 1708, l’église qui se trouvait en face du château fut démolie pour en reconstruire une plus grande sur le même lieu. Paroisse autonome au moins depuis le milieu du XVIIe siècle, Montreux-Château semble avoir dépendu du rectorat de Montreux-Jeune et fait partie de l’évêché de Bâle depuis la fin du Moyen Âge. En 1782, comme de nombreuses autres paroisses du secteur, elle fut transférée à archevêché de Besançon. L’église actuelle de Montreux-Château a été consacrée le ..
  • Pierre tombale des seigneurs de Montreux.
  • Chapelle Sainte-Catherine[35].
    Rien ne permet de dater la construction de la chapelle Sainte-Catherine. En se référant aux personnages dont elle abrite la sépulture, on peut affirmer qu’elle est antérieure à 1610. Deux pierres tombales armoriées y sont encore visibles : celle de Jean-Jacques de Reinach-Montreux et celle de son fils Jean-Rodolphe. Les restes d’au moins quatre autres personnages de cette famille y sont également conservés. On peut ainsi penser que les plaques funéraires dégradées par les burins de la Révolution évoquaient leur souvenir ou portaient leurs armoiries
    En 2011, l’association du site médiéval de Montreux entreprend les travaux de sauvegarde, de restauration et de mise en valeur de la chapelle. Dans son voisinage immédiat, subsiste également la motte sur laquelle était édifié le château. L’une et l’autre sont classées à l’inventaire des monuments historiques depuis le .
  • Lavoir.
  • Salle communale.
  • Monument aux morts et plaque commémorative[36],[37].
  • Motte castrale[38].
  • Patrimoine industriel :
    • usine de produits chimiques (usine de colles), puis laiterie industrielle, puis conserverie (choucrouterie), puis usine de boissellerie, puis garage de réparation automobile, actuellement logement[39] ;
    • usine textile Crouzet (usine de dévidage)[40].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montreux-Château Blason
D'azur au château d'or sur une terrasse de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Bardy, « Notice Sur l'ancienne famille noble de Montreux », Revue d'Alsace, t. 8,‎ , p. 132-137 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Une salle de sports de la commune porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Montreux-Château et Novillard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Novillard_sapc », sur la commune de Novillard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Novillard_sapc », sur la commune de Novillard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
  15. François et Maguy Palau, « 3.3 Dannemarie-Belfort : 15 février 1858 », dans Le rail en France : le second empire (1858-1863), tome 2, F. et M. Palau, 2001 (ISBN 2-950-94212-1), p. 9.
  16. Site montreux-vieux.net, Patrimoine historique de la gare de Montreux-Vieux lire (consulté le 13 juin 2017).
  17. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  18. « A l’aube de décembre 1944 la commune libérée mais meurtrie : Peu de maisons ayant été épargnées par l’ultime bataille livrée contre l’occupant allemand fin novembre 1944, un spectacle de désolation attendait les Montreusiens, qui avaient reçu l’ordre d’évacuer, à leur retour dans le village », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. a et b « Mairie », Vie associative sportive et culturelle > Notre histoire et celle de notre patrimoine bâti, sur montreux-chateau.fr (consulté le ).
  21. « L’existence toujours très active de Joseph Tanguy », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  22. « Laurent Conrad : deux décennies au service de la commune : Laurent Conrad a été élu maire de Montreux-Château en 2008. Pour des raisons professionnelles, il ne peut pas se présenter à sa succession aux municipales de mars prochain. Son action a permis à la commune de ne pas devenir un bourg dortoir mais une cité dynamique », L'Est républicain,‎ 30/1/2020 mis à jour le 6/2/2020 (lire en ligne, consulté le ) « Entré au conseil municipal en 2001, second adjoint durant un mandat, Laurent Conrad sera élu maire en 2008, puis réélu en 201 ».
  23. élu en mai 2020 selon l'Est Républicain du 3 juin 2020
  24. « Le maire Philippe Crépin a démissionné : Philippe Crépin, maire de Montreux-Château depuis trois ans, a démissionné de ses fonctions, ainsi que de son mandat de conseiller municipal. « Suite à de récents soucis de santé, je me vois dans l’obligation de mettre un terme à mon mandat », explique-t-il dans une lettre remise aux habitants », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  25. « Liste "Montreux à venir" avec Michaël Brun : « Répondre aux besoins sans augmenter la fiscalité, ni endetter les générations futures », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  26. « Élection municipale : Michaël Brun est le nouveau maire : Seul candidat en lice pour devenir maire de Montreux-Château après la démission de Philippe Crépin, Michaël Brun a été élu maire par l’ensemble des votants, moins un bulletin blanc », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Les comptes de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. Hôpital Nord Franche-Comté sur le site de la commune de Trévenans.
  29. Site officiel de l'HNFC.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Le patrimoine de la commune
  34. Montreux-Château - Eglise : L'horloge Mamias et les 4 cloches
  35. Le soutien de la Fondation du patrimoine à la restauration de la chapelle
  36. Monument aux morts
  37. Mémorial
  38. « Motte castrale », notice no PA00132866, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « usine de produits chimiques (usine de colles), puis laiterie industrielle, puis conserverie (choucrouterie), puis usine de boissellerie, puis garage de réparation automobile, actuellement logement », notice no IA90000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « usine textile Crouzet (usine de dévidage) », notice no IA90000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Georges Prost, symbole de la France libre : A l’occasion de la cérémonie du 8-Mai, le Souvenir français a rendu hommage à Georges Prost, enfant de Montreux-Château et compagnon de la Libération, mort en 1945 en Alsace », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).