Sainte-Marie (Doubs)
Sainte-Marie | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Gérald Grosclaude 2020-2026 |
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Code postal | 25113 | ||||
Code commune | 25523 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
677 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 94 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 29″ nord, 6° 41′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 327 m Max. 449 m |
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Superficie | 7,17 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Sainte-Marie est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
En patois : Sînte Mairie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Sancta Maria en 985, 1131, 1165, 1181 ; Sainte Marie en 1293 ; Saincte-Marie en 1593[1].
Sainte-Marie, village de l'Est de la France, est situé dans le nord-est de la Franche-Comté, à 8 km de Montbéliard et 28 km de Belfort.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Arcey | Saint-Julien-lès-Montbéliard | ![]() | |
N | Présentevillers | |||
O Sainte-Marie E | ||||
S | ||||
Montenois | Lougres | Bavans |
Histoire[modifier | modifier le code]
Sainte-Marie appartenait au comté de Montbéliard qui fut rattaché à la France en 1793.
Veroreille (Varoreille, Velloreille, Villa Aurelii) était situé entre Sainte-Marie et Montenois au lieu-dit actuel Valoreille. Ce village dépendait pour moitié de la principauté de Montbéliard et pour l'autre de la seigneurie du Châtelot. En 1133, il existait un Otton de Velloreille, cité comme témoin de la fondation de l'abbaye de Lieu-Croissant. le même nom est encore cité en 1162 dans un acte passé par Jean, prieur de Lanthenans. En février 1298, Guy IV de Granges dit Guyot de Grammont, fils de Guillaume IV de Granges, faisait hommage à Renaud de Montbéliard pour ce que Falques, dame de Silley, tenait de lui à « Onans et Velloreille ». En 1410, le fief était réuni par les sires de Grammont à leurs possessions. En 1622, il rejoint le domaine de la principauté de Montbéliard. Le village disparait en 1636 lors de l'entrée des troupes impériales en Franche-Comté. Les villageois, il ne restait que cinq à huit familles, se réfugieront à Sainte-Marie qui annexera leurs terres[7].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2018, la commune comptait 677 habitants[Note 3], en diminution de 8,02 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Temple protestant.
- Chapelle Notre Dame des Douleurs, bâtie par l'abbé Marcel Gigon.
- La fontaine de Sainte-Marie, de 1824, inscrite aux monuments historiques en 1979.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Liliane Reuge, victime civile en 1944.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p. 33 à 34[14]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 26 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 26 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 26 mars 2021).
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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