Bourogne
Bourogne | |||||
La Bourbeuse à Bourogne. |
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Belfort | ||||
Canton | Châtenois-les-Forges | ||||
Intercommunalité | Grand Belfort | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Roost 2014-2020 |
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Code postal | 90140 | ||||
Code commune | 90017 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourignais | ||||
Population municipale |
1 924 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 140 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 33′ 44″ nord, 6° 55′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 327 m Max. 427 m |
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Superficie | 13,71 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Liens | |||||
Site web | bourogne.fr | ||||
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Bourogne est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Bourignais.
Elle est rattachée au Canton de Châtenois-les-Forges depuis 2015 (au canton de Grandvillars depuis 1970 et auparavant au canton de Delle).
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Elle est située à 11 km au sud-est de Belfort sur la route Belfort-Delle à proximité du point de jonction du canal de la Haute-Saône venant de Ronchamp et de celui du canal du Rhône au Rhin, encore en service. La rivière qui arrose Bourogne est « la Bourbeuse ».
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Boronia (1222), Bölle (1303), Boreigne (1325), Bolle (1347), Boloigne/Boroingne/Bouroingne (1655), Bourogne (1793).
- En allemand: Boringen ou Böll[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Faits historiques[modifier | modifier le code]
L'histoire et le développement de Bourogne sont liés à sa position géographique qui en a fait un lieu de passage fréquenté depuis les temps les plus anciens. La présence de l'homme préhistorique est attestée et des vestiges gallo-romains dont un fragment de mosaïque ayant appartenu à une villa. Un embranchement reliait le site de Bourogne à la voie romaine passant par Mandeure et Augst (Augusta Rauricorum). L'époque qui laissa les traces les plus intéressantes est le haut Moyen Âge, avec le vaste cimetière barbare (dit aussi burgonde ou mérovingien) datant des VIIe et VIIIe siècles qui fut fouillé de 1907 à 1909. Au printemps 2004, des fouilles préventives, effectuées à la demande de la municipalité avant l'extension du cimetière, ont permis de découvrir des vestiges importants d'un habitat défensif datant du Ve ou VIe siècle. Les fondations de deux ateliers d'artisans et de trois fours à chaux ainsi que des traces d'occupation datant de l'âge du bronze ont été mis au jour. La première mention du nom du village Boronia date de 1150.
Jusqu'en 1347, le village est partagé entre le comté de Montbéliard et celui de comté de Ferrette, la Bourbeuse formant la limite entre les deux domaines. À cette époque aurait existé un château à Boringen nom germanisé de ce fief des Brinighoffen, vassaux du comte de Ferrette.
Au mois de septembre 1676 l'armée du général Duplessis-Pralin stationna à Bourogne avant la prise de Montbéliard le 8 novembre.
À la fin des Cent-Jours, le 2 juillet 1815, les troupes du 8e Corps d'observation du Jura, commandées par le général Lecourbe, affrontèrent les armées autrichiennes.
Pendant la guerre de 1870, le quartier général prussien était établi à Bourogne.
Aujourd'hui, la commune abrite le 1er régiment d'artillerie, au quartier Ailleret.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Bourogne possède son propre blason, il est « d'azur à un mouton d'argent » surmonté de la lettre B. Il a été ratifié par la commission d'héraldique du 24 janvier 1959. Il se rapporte à l'influence qu'a revêtue autrefois l'importance de l'élevage des ovins sur le territoire de la commune.
Les armes peuvent se blasonner ainsi : d'azur au mouton passant d'argent, surmonté de la lettre B capitale d'or. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3].
En 2015, la commune comptait 1 924 habitants[Note 1], en diminution de 2,38 % par rapport à 2010 (Territoire de Belfort : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Le bourg a commencé à se développer tout doucement à partir de la mise en service de son port fluvial sur le canal du Rhône au Rhin commencé sous le Premier Empire et ouvert en 1833 et de la voie de chemin de fer Belfort-Delle vers 1876 mais c'est la création de la zone industrielle, au début des années 1970, qui fit du village agricole une petite ville riche de son industrie.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Martin, déjà citée en 1222 a été reconstruite en 1735.
- Trois lavoirs ou fontaines-lavoir inscrites au titre des monuments historiques: Fontaine-lavoir du corps de garde (inscrit en 1980), fontaine-lavoir du château (inscrit en 1980) et lavoir du Bernardot (inscrit en 2010).
- De nombreux sites de fouilles archéologiques sont présents sur la commune.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
L’Espace Multimédia Gantner (EMG), qui est un centre dédié aux cultures multimédias, numériques et à la sensibilisation à l’art contemporain, fut créé, à l'origine, dans une ancienne ferme rénovée pour abriter la collection de lithographies dont le peintre Bernard Gantner a fait don à la commune de Bourogne.
Le foyer rural Léon-Mougin, du nom d'un ancien maire (durant 30 ans) qui en fut le fondateur, comporte de nombreuses sections qui animent ce petit village de l'est de la France.
Galerie[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.