Riervescemont

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Riervescemont
Riervescemont
La mairie et ancienne école. La commune ne comprend que des constructions isolées et aucune agglomération.
Blason de Riervescemont
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges du Sud
Maire
Mandat
Fabien Canal
2020-2026
Code postal 90200
Code commune 90085
Démographie
Gentilé Rosemontois
Population
municipale
93 hab. (2020 en diminution de 13,89 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 51″ nord, 6° 52′ 49″ est
Altitude Min. 516 m
Max. 1 091 m
Superficie 8,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Giromagny
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Riervescemont
Géolocalisation sur la carte : France
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Riervescemont
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
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Riervescemont
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Riervescemont
Riervescemont, vu du col de Chantoiseau.

Riervescemont est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Riervescemont est administrativement rattachée au canton de Giromagny. Ses habitants sont appelés les Rosemontois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village est situé au fond d'une vallée très étroite, au pied du Wissgrut, d'origine glaciaire qui donne naissance à la rivière la Rosemontoise. La vallée de Riervescemont permet un accès aux randonnées dans le massif du Ballon d'Alsace.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Sewen (Haut-Rhin) Dolleren
(Haut-Rhin)
Rose des vents
Lepuix N Lamadeleine-Val-des-Anges
O    Riervescemont    E
S
Vescemont

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Riervescemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,4 %), prairies (10,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Rier Vescemont (1793), Riere-Vescemont (1801).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom du village signifierait en ancien français derrière Vescemont.

C'est juste à l'entrée de la vallée, sur un rocher constituant un verrou impressionnant, que fut construit dans le milieu du XIe siècle le château du Rosemont. Au XVIe siècle, la seigneurie du Rosemont couvrait tout le nord-est du département ; son chef-lieu était Chaux. L'exploitation agricole de montagne put avoir lieu lors de la déforestation consécutive au développement des mines à la fin du Moyen Âge et à la forte demande en matériaux de boisage (boisage) pour les galeries, et en charbon de bois pour les fonderies. Le village n'est cité pour la première fois qu'en 1698. Il fait partie de la paroisse de Giromagny, sauf quelques familles habitant entre le ruisseau de la Louvière et le village de Rougegoutte.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Marthe Peltier    
mars 2008 2014 Michel Invernizzi    
2014 2019 Yves Rietz    
juin 2019 En cours Fabien Canal[8]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Cette petite commune proche de Giromagny dans le nord du Territoire de Belfort a voté à 55,38 % pour Marine Le Pen en 2012.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

En 2020, la commune comptait 93 habitants[Note 3], en diminution de 13,89 % par rapport à 2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225224214267281265240235216
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
181171179195187195179174157
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1411341261099482817366
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5356424843506972110
2017 2020 - - - - - - -
10093-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jules Théophile Gasser, né le à Riervescemont, mort le à Oran (en Algérie française). Médecin-chirurgien, il a été élu maire d'Oran, 2e ville d'Algérie, de 1912 à 1921, puis de 1943 à 1945. Il a été également conseiller général, président du conseil général, membre du conseil supérieur du gouvernement de l'Algérie, sénateur du département d'Oran, membre du conseil de la République en , candidat malheureux à la présidence de la République française le .

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé, Territoire de Belfort, habitants.fr
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  8. réélu le 25 mai 2020 selon l'Est Républicain du 27 mai 2020.
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.