Froidefontaine
Froidefontaine | |||||
L'église romane Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Froidefontaine. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire | ||||
Maire Mandat |
Bernard Viatte 2020-2026 |
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Code postal | 90140 | ||||
Code commune | 90051 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Froidefontainiens | ||||
Population municipale |
472 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 33′ 57″ nord, 6° 56′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 330 m Max. 388 m |
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Superficie | 4,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grandvillars | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Froidefontaine est une commune française située dans le département du territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Froidefontainiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le village est situé sur les bords de la Bourbeuse, rivière née de l'union de la Madeleine et de la Saint-Nicolas.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Charmois | Autrechêne | Brebotte | ![]() |
Bourogne | N | Recouvrance | ||
O Froidefontaine E | ||||
S | ||||
Morvillars | Grandvillars | Grosne |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Froidefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), forêts (27,8 %), zones urbanisées (9,7 %), terres arables (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
- Frigidus fons (1105), Frigido fonte (1144 & 1290), Kaltenbvrnen (1303), Froide Fontaine (1793), Froid-Fontaine (1801).
- En allemand : Kaltenbrunn.
Histoire[modifier | modifier le code]
Froidefontaine, qui connut la renommée à partir du début du XIIe siècle grâce à son prieuré, a le privilège de devoir son existence à un mythe fondateur. En fait de mythe, il s'agit plutôt d'une légende, celle de saint Maimbœuf qui aurait été assassiné au VIIIe ou IXe siècle par des mécréants à proximité de la froide fontaine près de laquelle il fut enterré. Les miracles qui se seraient produits par la suite sur sa tombe impressionnèrent tant les gens du pays qu'Ermentrude, veuve de Thierry 1er, comte de Montbéliard-Ferrette, donna le à l'abbaye de Cluny ses possessions de Froidefontaine pour la fondation d'un prieuré. Elle compléta ensuite cette dotation avec le domaine et la paroisse de Grosne qui couvrait alors un large territoire incluant Vellescot, Boron, Brebotte, Eschêne, Recouvrance, Normanvillars et la chapelle de Petit-Croix. Le prieuré prospéra pendant des siècles, du moins quand les bandes de routiers du XIVe siècle ou les Suédois (en 1632) ne pillaient pas les monastères. De 1621 à 1756, le prieuré appartenait aux jésuites d'Ensisheim, puis fut donné par Louis XIV au collège royal de Colmar. À la Révolution, les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. Pendant la période où le pays dépendait du Saint Empire jusqu'en 1648, Froidefontaine était connu sous le nom de Kaltenbrunn.
Jusqu'à la fin du siècle dernier a fonctionné une tuilerie importante située sur la route de Morvillars. Le canal du Rhône au Rhin longe le village et la route de Charmois est équipée d'un pont tournant pour le traverser.
En 1999, 451 habitants étaient recensés alors que la population du village était de 385 en 1803.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'azur à trois glands d'or rangés en fasce[7]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 472 habitants[Note 3], en augmentation de 5,12 % par rapport à 2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal de Froidefontaine-Charmois.
L'école du village compte en 2020 une classe à trois niveaux : CE2-CM1-CM2.
Santé[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre, église romane, partie d'un ancien prieuré clunisien du XIIe siècle. L'église a conservé des éléments qui ont vu la fondation du prieuré[13].
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
- élu le 28 mai 2020 selon l'Est Républicain du 8 juin 2020
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Notice n°PA00101150 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture