Larivière (Territoire de Belfort)

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Larivière
Larivière (Territoire de Belfort)
Vue générale du village avec au fond les Vosges du sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Grand Belfort
Maire
Mandat
Marc Blondé
2020-2026
Code postal 90150
Code commune 90062
Démographie
Gentilé Lariviérous
Population
municipale
275 hab. (2021 en diminution de 15,38 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 27″ nord, 6° 59′ 53″ est
Altitude Min. 354 m
Max. 381 m
Superficie 4,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvillars
Localisation
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Larivière
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Larivière
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Larivière
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Larivière

Larivière est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Elle est administrativement rattachée au canton de Grandvillars et fait partie du Grand Belfort depuis 2017. Ses habitants sont appelés les Lariviérous.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village s'étend le long de la route départementale RD 11 qui relie Fontaine à Angeot. Il est situé à 2 km de Fontaine et à 13 km de Belfort, le chef-lieu de département. L'altitude moyenne du village est de 360 m et son territoire couvre 484 ha. La rivière qui le traverse est la Saint-Nicolas, qui descend du massif des Vosges, et qui est sans doute à l'origine de son nom.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 078 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felon_sapc », sur la commune de Felon à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Larivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (28,1 %), forêts (23,1 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (5,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • In Ryefier (1441), Rifir (1576), Riuiere (1579), Rifir (1644)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom du village est cité pour la première fois en 1322. Celui-ci dépendait étroitement d'Angeot, qui était alors une mairie importante et le siège d'une prévôté. En 1441 le village était déjà doté d'une chapelle dépendant de la paroisse de Saint-Cosme (département du Haut-Rhin). Ce n'est qu'en 1741 que Larivière est devenue paroisse à laquelle Lagrange a été rattachée en 1774. L'église actuelle, dédiée à saint Quirin, a été construite entre 1758 et 1789.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 1989 Pierre Thiébaut DVG  
1989 1995 Gérard Chipeaux    
mars 2008 En cours Marc Blondé[15]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 4], en diminution de 15,38 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
236216248233240247245225245
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
219237225223222226220199202
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
206184202174151134129133175
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
136138181166197190274298320
2018 2021 - - - - - - -
289275-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Larivière est aussi le lieu de naissance de :

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Quirin.
L'école maternelle et élémentaire publique.
Mémorial du général Beuret

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Larivière et Felon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Felon_sapc », sur la commune de Felon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Felon_sapc », sur la commune de Felon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
  15. réélu en mai 2020 selon l'Est Républicain du 30 mai 2020.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.