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: massacre massif des protestants déclenché à Paris par les catholiques, le jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants.
Fusillades et pendaisons, tortures, destructions massives
Les nazis occupent tout ou partie de la France et s'y livrent rapidement à une politique de terreur : arrestation et déportation, le plus souvent sans retour, des résistants et des Juifs, tortures, nombreuses fusillades et pendaisons, villages rasés.
assassinat de Mohamed Mahiddine responsable du FLN algérien pour le sud de la France par le MNA à Marseille.
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attentat mené par le FLN algérien faisaint six morts et quatre blessés à Paris.
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assassinat de Hocine Cherchalli, Député algérien et de Ahmed Bekhat, secrétaire de l'Union des Travailleurs Algériens par le FLN à Paris, station de métro Sévres-Babylone.
: cinq jeunes se revendiquant "au nom de l'anarchie" ont utilisé un cocktail Molotov pour attaquer une librairie rue de l'Abbé-Grégoire (numéro 33), à Paris, alors qu'ils souhaitaient viser une autre librairie diffusant des ouvrages d'extrême-droite, au numéro 27[11].
15 septembre1974 : attentat à la grenade au Drugstore Saint-Germain à Paris, revendiqué par Carlos (2 morts, 34 blessés).
: assassinat du colonel Ramon Trabal, attaché militaire d'Uruguay, ex-chef du renseignement militaire uruguayen (SID). Revendiqué par les « Brigades internationalesRaúl Sendic », d'après le nom d'un des leaders Tupamaros. Toutefois, le commissaire Pierre Ottavioli de la Brigade criminelle abandonna très vite la piste des Tupamaros. Alberto Sendic, le frère de Raúl Sendic, et le commissaire Pierre Ottavioli, estimaient tous deux que le crime avait été commis par le Mossad pour le compte de militaires uruguayens qui s'opposaient au général Gregorio Álvarez : ainsi, pour Alain Labrousse, « il n'a jamais fait de doute qu'il s'agissait là d'un règlement de comptes entre clans militaires »[14] (un coup d'État militaire avait en lieu en Uruguay en juin 1973). La veille de son assassinat, Trabal, se sentant menacé, s'était réfugié chez Laurita Mourâo, une diplomate brésilienne fille du général putschiste Olímpio Mourão Filho[15].
: une voiture piégée explose devant le consulat d'Algérie à Paris, attentat revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
: attentats contre le secrétaire général de Force ouvrière et, par erreur, contre l'homonyme du rédacteur en chef du journal Le Parisien libéré, Bernard Cabannes, qui est tué.
: Fusillade de la rue Toullier : sur le point d'être arrêté, Carlos abat Raymond Dous et Jean Donatini, deux inspecteurs de la DST[17], et Michel Moukharbal, un informateur libanais. Un troisième policier, Jean Herranz, commissaire de la DST, est grièvement blessé[18].
: bombes dans trois succursales de banques espagnoles.
: tentative d'assassinat de Bartolome Valle, attaché militaire à l'ambassade espagnole (revendiqué par les Brigades internationales Juan Paredes Manot).
: l'ambassadeur de Turquie, Ismail Erez, et son chauffeur sont abattus par l'ASALA.
: bombes dans les locaux de deux sociétés franco-soviétiques à Paris, revendiqué par le Front d'action pour la libération des Pays baltes.
: enlèvement à Paris du directeur de Fiat-France, Luchino Revelli-Beaumont, libéré deux mois plus tard contre rançon. Alors revendiqué par la « guérilla péroniste argentine », l'enlèvement pourrait avoir été organisé par la dictature argentine.
: tentative contre l'ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed).
: bombe au domicile de Marcel Boiteux, directeur général d'EDF, revendiqué par le Comité d'action contre les crapules atomiques.
: attentats à la bombe contre des bâtiments ou des sites en lien avec l’énergie nucléaire par des militants d’extrême-gauche agissant sous la dénomination de CARLOS.
: meurtre du gardien de l'Amicale des Algériens en Europe par les Commando Delta.
: quatre attentats contre des commissariats parisiens, revendiqués par le Groupe d’Offensive pour la Radicalisation des Luttes, lié au mouvement autonome.
: bombe contre un foyer d'étudiants juifs à Paris, revendiqué par le Collectif autonome d'intervention contre la présence sioniste en France et la paix israëlo-égyptienne (33 blessés)[22],[23].
: attentat au journal Le Matin de Paris, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
: huit attentats du FLNC contre des banques parisiennes.
: attentat du FLNC au Palais de Justice.
: attentat dans les locaux du journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
: Nuit bleue à Paris, douze attentats (trois commissariats, deux banques, une permanence de l'UDF, un garage, une agence ANPE, une agence EDF, une perception, une annexe du Ministère des Finances…), revendiqués par le Collectif communiste révolutionnaire.
: deuxième Nuit bleue à Paris, douze attentats.
: troisième Nuit bleue à Paris, 22 attentats, revendiqués par le FLNC.
: attentats contre trois entreprises turques parisiennes, revendiqués par l'ASALA.
: bombes au ministère du Travail et au siège de la Sonacotra par des autonomes.
: deux bombes sur les Champs-Élysées, revendiquées par l'ASALA.
: assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs à Paris : Reşat Morali, attaché aux Affaires du Travail, et Tecelli Ari, conseiller aux Affaires Religieuses.
: bombe à la cité d'urgence du Baou. Une autre est désamorcée devant la cité Bassens à Marseille. 29 familles sinistrées.
: attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les Fractions armées révolutionnaires libanaises.
La salle Jean Mermoz (île du Ramier, Toulouse), détruite par deux engins explosifs afin d'y empêcher la tenue d'un meeting de Jean-Marie Le Pen, en juin 1984.
: un attentat à la bombe détruit le cinéma Rivoli Beaubourg (4e arr. de Paris) lors d'un festival du film juif où l'on projette Eichmann, l'homme du 3° Reich. 18 blessés dont Fabrice Nicolino qui sera à nouveau blessé dans l'Attentat contre Charlie Hebdo (2015).
: attentat d'un disquaire de Draguignan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine.
: tentative d'assassinat, attribuée à Action directe, contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux, près de son domicile de Provins (Seine-et-Marne), au moyen d'une bombe ventouse placée sous sa voiture. Un employé municipal est tué.
: tentative d’assassinat, attribuée à Action directe, contre Jean-Louis Bruguière, magistrat antiterroriste, au moyen d'un piège à la grenade posé devant son appartement parisien[36].
: assassinat d'Ali André Mécili, avocat et politique algérien, à Paris.
: assassinat de Dulcie September, représentante de l'ANC sud-africaine, à Paris.
: bombe au foyer Sonacotra du Cannet (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (4 blessés).
: bombe au journal Le Globe à Paris, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP.
: attentat contre un foyer Sonacotra à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (1 mort, 12 blessés).
: attentat contre l'hôtel de région des Pays de la Loire à Nantes revendiqué par l'Armée Révolutionnaire Bretonne.
: Assassinat de Claude Érignac, préfet de Corse, dans une rue d'Ajaccio par un groupuscule indépendantiste. Après des années d'enquête, Yvan Colonna, accusé d'être le tueur, sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.
: un groupe inconnu, le Front révolutionnaire afghan, informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite (sans détonateurs) au Printemps à Paris[53].
: arrestation à Paris de Rany Arnaud, 29 ans, un islamiste isolé soupçonné d'avoir voulu faire sauter le bâtiment de la DCRI[54].
Attentat contre trois militanteskurdes du PKK à Paris, le tueur est un Turc, Omer Güney, 30 ans mis en examen pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » mais il décède en 2016 avant son procès des suites d'un cancer. Les enquêteurs s'interrogent sur une potentielle implication des services secrets turques : le Millî İstihbarat Teşkilatı[56].
Attentat de La Défense en 2013, Un individu attaque à l'arme blanche un soldat en faction à La Défense. Le soldat est blessé dans la tentative d'égorgement[57] mais a pu sortir de l'hôpital quelques jours après son agression. L'individu interpellé est mis en examen et placé en détention provisoire pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ».
Un militaire de 23 ans, aux idées d'extrême droite, a été arrêté près de Lyon, pour avoir projeté de tirer à l'arme à feu contre la mosquée des Minguettes à Vénissieux. L'individu a reconnu le projet d'attentat qu'il avait l'intention de commettre le 8 août à l'occasion de la fin du ramadan. L'homme aurait également reconnu avoir lancé, dans la nuit du 20 au 21 août 2012, un cocktail molotov sur la porte de la mosquée de Libourne, en Gironde[58].
: attaque contre un commissariat de Joué-lès-Tours de 2014, un individu armé d'un couteau, pénètre dans le commissariat de Joué-lès-Tours, faisant trois blessés dont deux graves. Il est abattu sur les lieux par la police. L'auteur de l'agression est un converti à l'islam, radicalisé récemment. Il a crié « Allahu akbar » durant son agression[59].
Attaque de la mosquée de Bayonne pour laquelle la qualification d'attentat terroriste n'est pas retenue par la justice française mais est proposée par de nombreuses personnalités ou journaux.
↑Sergio Israel, El Enigma Trabal, Montevideo, Trilce, 2002, cité par Alain_Labrousse (2009), Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, éd. du Rocher, 446 p., p. 173-174
↑ a et b"Im Schatten des Schakals: Carlos und die Wegbereiter des internationalen Terrorismus" par le journaliste Oliver Schröm, aux éditions Ch. Links Verlag, 2012 [1]
↑Interrogé par le juge Marsaud, Jean-Marc Rouillan démentit toute implication dans cette tentative d'attentat. La piste de la "branche lyonnaise" fut envisagée. Cependant le juge Bruguière ne semblait pas convaincu de la responsabilité d'Action directe (Alain Marsaud, Avant de tout oublier, Denoël 2002)