Boulevard Edgar-Quinet
![]() 14e arrt Boulevard Edgar-Quinet
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Le boulevard Edgar-Quinet vu de la rue du Départ. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Montparnasse | ||
Début | 232, boulevard Raspail | ||
Fin | 25, rue du Départ | ||
Morphologie | |||
Longueur | 621 m | ||
Largeur | 42 m | ||
Historique | |||
Dénomination | Rue Edgar-Quinet | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 3142 | ||
DGI | 3116 | ||
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Le boulevard Edgar-Quinet est une voie du 14e arrondissement de Paris.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Le boulevard comprend un terre-plein central qui porte le nom d'« allée Georges-Besse » entre le boulevard Raspail et la station de métro Edgar Quinet, en hommage au dirigeant d'entreprises que fut Georges Besse, assassiné en bas de son domicile, au 16, boulevard Edgar-Quinet, le par le groupe Action directe.
Entre cette station et la rue du Départ, le terre-plein porte le nom de « place Fernand-Mourlot ».
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Cette voie porte le nom d'Edgar Quinet (1803-1875) historien, poète, philosophe et homme politique français.
Histoire[modifier | modifier le code]
Anciennement, c'était :
- à l'extérieur de l'ancien mur d'octroi :
- une partie du boulevard de Montrouge, pour la partie située entre les actuels boulevard Raspail et rue de la Gaîté ;
- une partie du boulevard de Vanves, pour la partie située entre les actuelles rue de la Gaîté et rue du Départ.
- à l'intérieur de l'ancien mur d'octroi :
- le chemin de ronde d'Enfer pour la partie située entre les actuels boulevard Raspail et rue du Montparnasse ;
- le chemin de ronde du Montparnasse, pour la partie située entre les actuelles rue du Montparnasse et rue du Départ.
Le boulevard est créé en 1864 sur l'ancien mur des Fermiers généraux sous le nom de « boulevard de Montrouge », et prend en 1879 son nom actuel[1].
Lors de la rénovation du secteur Maine-Montparnasse, en 1968, la partie comprise entre les rues du Départ et de l'Arrivée est supprimée.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

- No 3 : entrée principale du cimetière du Montparnasse qui, avec ses 19 hectares, est la deuxième nécropole intra muros de Paris et aussi l'un des plus importants espaces verts de la capitale.
- No 4 : ancienne chapelle Notre-Dame-de-Consolation, aujourd'hui désaffectée, construite en 1933 par Delaville, les vitraux et les mosaïques étaient de Mauméjean[2].
- No 19 : en 1904, la peintre galloise Gwen John, récemment arrivée à Paris, s'y installe. Elle déménagera au 7 rue Saint-Placide en 1906[3].
- No 29 : domicile du philosophe et écrivain Jean-Paul Sartre[4]
- No 31 : emplacement du « Sphinx », ancienne célèbre maison close du Paris des années 1930[5]
- No 39 : en 1924, André Malraux habita dans un immeuble à cet emplacement, qui est aujourd'hui disparu[réf. nécessaire].
- No 58 : théâtre d'Edgar.
- No 60 : Le Monocle, cabaret exclusivement féminin.
- Au croisement avec le boulevard Raspail est installée la statue d'Ossip Zadkine La Naissance des formes (1958).
Au cinéma[modifier | modifier le code]
Au début du film Le Tueur (1972) de Denys de La Patellière, après un long travelling de haut en bas de la tour Montparnasse en construction, on voit Jean Gabin sortir du no 31, situé juste à côté de la tour, et entrer dans le bar mitoyen.
- Galerie de photographies
No 2 : immeuble Art déco.
No 3 : entrée principale du cimetière du Montparnasse.
Terre-plein central, dit « place Fernand-Mourlot », vu en direction de la tour Montparnasse.
No 68 : théâtre d'Edgar.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117, présentation en ligne), tome I, p. 465.
- Patrimoine religieux
- Maria Tamboukou : Introduction : Mapping Gwen John : Lives, Lines and Images, In Nomadic Narratives, Visual Forces: Gwen John’s Letters and Paintings, Peter Lang, 2010, p. 7.
- Beau, Nicolas., Dans l'oeil des RG (ISBN 978-2-221-22081-8 et 2-221-22081-1, OCLC 1125270238, lire en ligne)
- Petite géographie des maisons closes parisiennes