3e régiment de dragons (France)
3e régiment de dragons | |
Insigne 3e Dragons (1992 à dissolution) | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de Dragons |
Rôle | Cavalerie |
Ancienne dénomination | "Bourbon Dragons" |
Devise | "Ardet et Audet" (Il brûle et il ose) |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Arcole 1796 Austerlitz 1805 Iéna 1806 Friedland 1807 L'Yser 1914 Soissonnais 1918 Champagne 1918 |
Anniversaire | Saint-Georges |
Guerres | Campagne d'Italie (1796-1797) Guerres napoléoniennes Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Bataille du pont d'Arcole Bataille d'Austerlitz Bataille d'Iéna Bataille de Friedland |
Fourragères | Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 2 palmes 4 étoiles de vermeil Croix de guerre 1939-1945 1 palme |
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Le 3e régiment de dragons (ou 3e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Bourbon dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime.
Sa devise est « Ardet et Audet » (il brûle et il ose) depuis 1761 à la suite de l'incorporation du régiment de Noé (ex Clermont-Tonnerre).
Créations, dissolutions et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]Ce régiment peut se réclamer d'une double filiation :
- 1649 : régiment de cavalerie levé par commission du pour le Henri-Jules de Bourbon-Condé, fils du grand Condé.
- 1686 : Bourbon-cavalerie.
- 1776 : transformé en régiment de dragons sous le nom de Bourbon-Dragons.
- 1791 : 3e régiment de dragons.
- 1811 : Transformé en 2e régiment de chevau-légers lanciers le 3e dragons disparait et le no 3 devient vacant.
- 1816 : régiment de dragons de la Garonne (no 3).
- 1825 : 3e régiment de dragons.
- 1929 : dissous le et recréé le 1er mai à Lunéville avec les éléments du 3e groupe de chasseurs cyclistes (3e division de cavalerie) et du 3e dragons sous le nom de 3e bataillon de dragons portés.
- 1939 : transformé en 3e régiment de dragons portés le 1er décembre.
- 1940 : maintenu dans l'armée d'armistice, en garnison à Castres.
- 1942 : dissous sous le régime de Vichy.
- 1944 : recréation du 3e régiment de dragons.
- 1945 : dissous le 1er février.
- 1976 : le 5e régiment de hussards est transformé en 3e régiment de dragons.
- 1997 : dissous le .
Historique des garnisons
[modifier | modifier le code]- 1816 : casernement à Toulouse.
- 1838 : casernement à Belfort[1].
- Second Empire Léopold de Braüer colonel commandant le 3e de dragons à Vesoul.
- 1871 : casernement à Tours.
- 1886 : casernement à Nantes à la 9e brigade de dragons, à la 9e division de cavalerie d' à .
- 1921 : casernement à Sarrelouis et Sarrebruck.
- 1927 : casernement à Sarreguemines et Saint-Avold.
- 1929 : casernement à Lunéville.
- 1940 : casernement à Castres.
- 1976 : casernement au sein des Forces Françaises en Allemagne à Stetten am kalten Markt.
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- Enghien Cavalerie
- 1649-1650: Henri Jules de Bourbon-Condé, duc d'Enghien
- 1651-1651 : Jean de Coligny, comte de Saligny
- 1659-1659 : Comte de Romainville
- 1659-1665 : Hérard Bouton, marquis de Chamilly[2]
- 1665-1671 : Gaspard de Champagne, comte de La Suze
- 1671-1681 : Marquis de Lanmary
- 1681-1686 : Comte de Xaintrailles
- Bourbon Cavalerie
- 1686-1690 : Comte de Xaintrailles
- 1690-1692 : Comte de la Chapelle-Balon
- 1692-1702 : N. de Choiseul, marquis de Lanques
- 1702-1719 : N. de Royer, comte de Saint-Micaud
- 1719-1730 : N. de Crussol d'Uzès, marquis de Montausier
- 1730-1744 : François Emmanuel de Crussol d'Uzès, marquis de Crussol des Salles[3]
- 1744-1761 : Louis Joseph Nicolas, marquis de Cambis[4]
- 1761-1762 : Gabriel Augustin de Franquetot, comte de Coigny
- 1762-1770 : Louis, vicomte de Noé
- 1770-1776 : Amable Charles, marquis de La Guiche
- Bourbon Dragons
- 1776-1788 : Amable Charles, marquis de La Guiche
- 1788-1789 : Jean François Léonor, baron d'Hunolstein
- 1789-1791 : Anne Michel Louis, vicomte de Roncherolles
- 3e Régiment de Dragons
- 1791-1792 : colonel René Pierre Louis d'Hangest
- 1792-1792 : colonel Anne Hyacinthe d'Harange de Vaujour
- 1792-1793 : colonel Paul Alexandre Leblanc-Delisle
- 1793-1794 : chef de brigade Marie Joseph Capitain
- 1794-1796 : chef de brigade Paul Guillaume Daunant
- 1797-1800 : chef de brigade André François Bron de Bailly
- 1800-1806 : chef de brigade Edmé Nicolas Fiteau
- 1806-1810 : colonel Joseph Claude Grézard
- 1810-1811 : colonel Pierre Marie-Auguste Berruyer
- Dragons de la Garonne
- 1814-1815 : colonel Jean Baptiste Dubessy
- 1815-1816 : colonel Lignyville
- 1816-1822 : colonel Pusy
- 1822-1825 : colonel de Bergeret
- 3e Régiment de Dragons
- 1825-1830 : colonel de Bergeret
- 1830-1830 : colonel de Bougainville
- 1830-1831 : colonel de Desaix
- 1831-1841 : colonel de Brémond
- 1841-1849 : colonel de Maisonneuve
- 1849-1849 : colonel Gasten
- 1850-1851 : colonel Marion
- 1852-1861 : colonel Estampes
- 1861-1868 : colonel Brauer
- 1869-1870 : colonel Bilhau
- 1870-1871[5] : colonel Michel-Aloys Ney
- 1873-1876 : colonel Barbut
- 1876-1876 : colonel Barbault de la Motte
- 1876-1882 : colonel de Lovencourt
- 1882-1882 : colonel Ouguen
- 1882-1889 : colonel Duvivier
- 1889-1897 : colonel de Beaumarchais
- 1897-1903 : colonel de Seroux
- 1903-1908 : colonel Louvat
- 1908-1909 : colonel Chene
- 1909-1913 : colonel Lechevrel
- 1914-1918 : colonel Schmidt
- 1918-1919 : colonel de la Motterouge
- 1919-1919 : colonel de Chaillou
- 1919-1921 : colonel de la Teillais
- 1921-1925 : colonel Rivain
- 1925-1929 : lieutenant-colonel de Baciocchi
- 3e Bataillon de Dragons Portés
- 1929-1936 Chef d’escadrons Ricklin
- 1936-1939 Chef d’escadrons de Reboul
- 3e Régiment de Dragons Portés
- 1939-1940 Lieutenant-colonel de Reboul
- 3e Régiment de Dragons Portés (Armée d'armistice)
- 1940-1942 Colonel Amanrich
- 3e Régiment de Dragons (Résistance)
- 1942-1944 Chef d’escadrons d’Audibert de Lussan
- 3e Régiment de Dragons (Libération de la France)
- 1944-1945 Chef d’escadrons de Segonzac
- 3e Régiment de Dragons
- 1976-1977 Lieutenant-colonel Royer
- 1977-1979 Lieutenant-colonel Arlabosse
- 1979-1981 Lieutenant-colonel Ernould
- 1981-1983 Lieutenant-colonel Bizet
- 1983-1985 Lieutenant-colonel Vergé
- 1985-1987 Colonel Elie
- 1987-1989 Colonel Lasserre
- 1989-1992 Colonel Le Roy
- 1992-1994 Lieutenant-colonel Péron
- 1994-1996 Lieutenant-colonel Chevallier-Chantepie
- 1996-1997 Colonel Le Bot
Historique des combats et batailles
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]- Régiment d'Enghien-Cavalerie
- 1653-1659 : Fronde
- 1667-1668 : Guerre de Dévolution
- 1672-1678 : Guerre de Hollande
- 1688-1697 : Ligue d'Augsbourg
- 1701-1713 : Guerre de succession d'Espagne
- 1733-1735 : Guerre de succession de Pologne
- 1740-1748 : Guerre de Succession d'Autriche
- 1756-1763 : Guerre de Sept Ans - Bataille de Corbach
- 1769 : Guerre de Corse
- 1740-1748 : Guerre de Succession d'Autriche
Lors de l'ordonnance royale du qui réorganise les corps de cavalerie de l'armée française le 3e régiment de dragons est formé du régiment de Bourbon dragons.
-
Drapeau du 3e régiment de Dragons
Révolution et Empire
[modifier | modifier le code]Le 3e régiment de dragons a fait les campagnes de 1792 à l’armée du Nord et participe aux batailles de Valmy et de Jemappes.
En 1794 toujours rattaché à l'armée du Nord, il assista au combat de Sprimont, le 2 jour complémentaire an II () 2 complémentaire an II ().
Fin juin 1795, les 1er et 3e bataillons la 38e demi-brigade, le 3e bataillon de la 128e demi-brigade, les 2e et 3e bataillons de la 176e demi-brigade, le 7e bataillon de volontaires de l'Yonne, le 3e régiment de dragons, le 21e régiment de chasseurs à cheval, la 27e division de gendarmerie et des détachements des 2e, 3e et 6e régiments d'artillerie sont camp de Marly sous le ordres du général Baraguey d'Hilliers commandant de l'armée de Paris[6].
Il fait les campagnes de l'an V (1796) à l’armée d’Italie et participe à la bataille du pont d'Arcole
Il a fait les campagnes de l'an VI (1797) aux armées d'Italie et d'Orient.
Il a fait les campagnes des ans VII et VIII (1798-1799) aux armées d'Orient et d'Italie. Il se distingue à la bataille d’Aboukir, le 7 thermidor an VII (
Il a fait les campagnes de l'an IX (1800) à l'armée d'Italie et celles de l'an XIII au 2e corps de réserve de la cavalerie.
En 1805 il est au 1er corps de cavalerie de la Grande Armée et participe le 2 décembre à la bataille d'Austerlitz.
En 1806 rattaché au 6e corps de réserve de cavalerie il fait la campagne de Prusse et de Pologne et participe le 14 octobre à la bataille d'Iéna.
En 1807 il participe le 8 février à la bataille d'Eylau puis à celle de Friedland avant de rejoindre le corps d'observation de la Gironde.
En 1808 rattaché à l'armée de Portugal il participe à la Guerre d'indépendance espagnole.
En 1809 il est à l'armée d'Espagne, en 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal et en 1811 à l'armée de réserve de Portugal.
Le 18 juin 1811 le 3e régiment de dragon devient le 2e régiment de chevau-légers lanciers et le no 3 devient vacant.
1815 à 1852
[modifier | modifier le code]En 1848, des insurgés de Paris mirent le feu au pont du chemin de fer de Chatou et dévastèrent la station de Chatou. Ils furent repoussés par la garde mobile et des cavaliers du 3e régiment de dragons[7].
De 1871 à 1914
[modifier | modifier le code]Le 3e régiment de dragons est en garnison au quartier Richemond à Nantes lorsqu'éclata la guerre.
1914
[modifier | modifier le code]1915
[modifier | modifier le code]1916
[modifier | modifier le code]1917
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]De 1921 jusqu'à , le 3e régiment de dragons est affecté à l'occupation de la Sarre[8].
Il prend le nom de 3e bataillon de dragons portés en 1929 et stationne au quartier Stanislas à Lunéville jusqu'en 1939.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]1939
[modifier | modifier le code]1940
[modifier | modifier le code]Devenu, en , le 3e régiment de dragons portés, il constitue la 12e brigade légère mécanique (12e BLM) avec le 2e régiment d'automitrailleuses, la 12e BLM faisant partie de la nouvelle 2e division légère de cavalerie. En cas d'intervention en Belgique, cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 2e armée dont elle dépend, en direction de la frontière belgo-luxembourgeoise au sud de Martelange[9]. Elle forme deux groupements ; la 12e BLM fait partie du groupement est[9].
De 1976 à 1997
[modifier | modifier le code]Le 3e Régiment de Dragons renaît le par transformation du 5e Hussards stationnant au camp du Heuberg à Stetten-Am-Kalten-Markt (Allemagne de l’Ouest) depuis l’été 1975 (décision ministérielle du ).
Il se compose alors d’un escadron d’instruction, un escadron de commandement et service et de trois escadrons de combat pour un effectif de 793 militaires et sera équipé de 41 AMX30B, 14 AMX10P et 10 AMX13 VTT.
Le 5e escadron porté sera créée le (dissous le ), ainsi que l'Escadron d'Eclairage Divisionnaire de la 3e division blindée le 1er septembre et qui sera rattaché au 3e Dragons.
Le , le 3e Dragons est jumelé avec le 294e Panzerbataillon (bataillon de chars de combat Allemand stationnant également au Heuberg).
Le tricentenaire de Bourbon-Dragons sera célébré les 13 et au cours d'une journée portes ouvertes.
Il défilera sur les Champs-Élysées à Paris le .
Le 3e Régiment de Dragons sera dissous le .
L'amicale du 3e Dragons et de l'EED3 sera créée en 2009.
Étendards à 1791
[modifier | modifier le code]-
Condé cavalerie à 1740 (avers)
-
Condé cavalerie à 1740 (revers)
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Condé cavalerie 1740 à 1776 (avers)
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Condé cavalerie 1740 à 1776 (revers)
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Condé dragons à 1791 (avers)
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Condé dragons à 1791 (revers)
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :
- Valmy 1792
- Arcole 1796
- Austerlitz 1805
- Iéna 1806
- Friedland 1807
- L'Yser 1914
- Soissonnais 1918
- Champagne 1918
-
avers
-
revers
Décorations
[modifier | modifier le code]Sa cravate est décorée :
- De la croix de guerre 14-18, avec 2 palmes et 4 étoiles de vermeil.
- De la croix de guerre 39-45 avec 1 palme.
- De la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
-
Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes et 4 étoiles de vermeil
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Croix de guerre 1939-1945 avec 1 palme
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Fourragère
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
[modifier | modifier le code]Traditions et uniformes
[modifier | modifier le code]-
l' uniforme du Régiment Bourbon-Cavalerie de 1757 à 1762
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l' uniforme du Régiment Bourbon-Cavalerie de 1762 à 1767
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l' uniforme du Régiment Bourbon-Cavalerie de 1767 à 1776
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l' uniforme du Régiment Bourbon-Dragons de 1776 à 1779
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l' uniforme du Régiment Bourbon-Dragons de 1779 à 1786
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l' uniforme du Régiment Bourbon-Dragons de 1786 à 1791
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l' uniforme du 3e régiment de dragons ex Bourbon-Dragons de 1791
Insignes
[modifier | modifier le code]-
Insigne 3e BDP (1937)
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Insigne 3e Dragons (1941)
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insigne 3e Dragons (1941) (modèle dans un étrier)
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Insigne 12e Dragons (1945)
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Insigne 3e Dragons (1976)
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Insigne 3e Dragons (1983)
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Insigne 3e Dragons (1986) - couleurs flamme inversées
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Insigne 3e Dragons (1989) - modèle sans casque
Devise
[modifier | modifier le code]Ardet et Audet
(Il brûle et il ose)
Personnages célèbres ayant servi au 3e régiment de dragons
[modifier | modifier le code]- Jean de Coligny, Comte de Saligny (1617-1685), capitaine de Dragons en 1639. Il sera le premier mestre de camp du régiment de cavalerie d’Enghien de 1649 à 1650 ;
- Jean-Baptiste Théodore Curto (1770-1835), général de brigade (1811) rejoint le régiment de Bourbon le comme simple dragon jusqu'à devenir capitaine au 3e régiment de dragons en 1799 ;
- Paul Alexandre Leblanc-Delisle (1734-1811), colonel du 3e régiment de dragons en 1792-1793
- André François Bron de Bailly (1757-1847), chef de brigade commandant le régiment en 1797-1800;
- Joseph Claude Grézard (1767-1826), chef de brigade commandant le régiment en 1806-1810 ;
- Pierre Marie-Auguste Berruyer (1790-1816), colonel du 3e dragons en 1810-1811 ;
- Jean Baptiste Dubessy (1770-1838), colonel des dragons de la Garonne (3e dragons) en 1814-1815 ;
- Michel-Aloys Ney (1835-1881), colonel du 3e dragons en 1870-1871 ;
- Pierre Louis Roederer (1856-1940), capitaine au 3e dragons en 1884 ;
- Léopold Niel (1846-1918), général de brigade (1897), chef d'escadron au 3e RD en 1887, lieutenant-colonel du 3e dragons en ;
- René de Reboul (1890-1968), général de brigade (1945), chef d'escadron au 3e BDP à partir de 1933 et lieutenant-colonel du 3e RDP en 1939-1940 ;
- Bernard Chevignard (1913-1944), compagnon de la Libération, effectue son service militaire au 3e BDP en 1933.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- fiche LEONORE de Jules Brunet
- Hérard Bouton, marquis de Chamilly était maréchal de camp le 9 janvier 1660, lieutenant général des armées du roi le 18 avril 1672, commandant d'armée le 6 mai 1672, † 1673
- François Emmanuel de Crussol d'Uzès, marquis de Crussol des Salles puis comte d’Ons-en-Bray vers 1754, brigadier le , maréchal de camp le 13 août 1744, déclaré lieutenant général des armées du roi en décembre 1748 par pouvoir du 10 mai, † 8 avril 1761
- Louis Joseph Nicolas, marquis de Cambis, brigadier le 10 mai 1748, maréchal de camp le 20 février 1761
- sit LEONORE
- Capitaine Raymond d'Izarny-Gargas : 38e régiment d'infanterie : historique des corps qui ont porté le numéro 38
- Monographie communale de Chatou
- Emmanuel Pénicaut, « L’armée française en Sarre, 1918-1930 », Revue historique des armées, no 254, , p. 20–28 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 34 à 38.
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Source et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Historiques des corps de troupe de l'armée française (1569-1900), Ministère de la Guerre, Paris, Berger-Levrault, 1900.
- Andolenko (général), Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie, Paris, Eurimprim, 1968.
- Suzane (général), Histoire de la cavalerie française, Paris, Dumaine, 1874, 3 vol.
- Historique du 3e Régiment de Dragons 1649-1892, Capitaine André DE BONNIERES DE WIERRE, éditions BOURGEOIS, Nantes 1892.
- Historique du 3e Régiment de Dragons 1649-1986, SHAT 1986.
- Historique du 3e Régiment de Dragons 1649-1997, SHAT 1997.
- Historique du 3e dragons pendant la campagne 1914-1918, Paris, H. Charles Lavauzelle, , 24 p., lire en ligne sur Gallica.
- Journaux de Marches et Opérations du 3e Dragons durant le premier conflit mondial, carnets 1 à 5, SHD.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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