Régiment de chars de combat

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Régiment de chars de combat
Image illustrative de l’article Régiment de chars de combat
Insigne des chars de combat de 1918 à 1940.

Création 1918
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Rôle Guerre blindée
Ancienne dénomination Régiment d'artillerie spéciale

Un régiment de chars de combat (RCC) est une unité blindée de l'Armée de terre française. Ce type d'unité est créé dans l'entre-deux-guerres à partir des régiments d'artillerie spéciale de la Grande Guerre. Rattachés à l'origine à l'arme de l'infanterie, les RCC rejoignent en 1942 l'Arme blindée et cavalerie, créée par fusion des chars avec la Cavalerie.

Historique de l'arme blindée française[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale : l' « Artillerie spéciale »[modifier | modifier le code]

En mai 1918, les bataillons de chars légers de l'artillerie d'assaut (ou artillerie spéciale), équipés de chars Renault FT, sont regroupés en régiments[1], les régiments d'artillerie d'assaut, dits RAS (régiments d'artillerie spéciale).

Passage de l'artillerie à l'infanterie[modifier | modifier le code]

Un décret du rattache les chars à l'infanterie[1] et les RAS deviennent des RCC.

Ils sont dissous à la mobilisation de 1939 et forment des bataillons de chars de combat (BCC), indépendants.

L'Arme blindée et cavalerie[modifier | modifier le code]

Fin 1942, les chars de combat et la cavalerie fusionnent pour former l'arme blindée et cavalerie. Le 501e régiment de chars de combat est recréé en 1943 à partir des compagnies de chars de combat des Forces françaises libres. Il est organisé comme les autres régiments de cavalerie blindée de la 2e division blindé.

D'autres régiments de chars de combat sont remis sur pied après la libération de la France.

Les régiments[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Michel Goya, « L’Artillerie d’assaut : évolution d’une organisation militaire (1915-1918) », Stratégique, vol. N° 112, no 2,‎ , p. 101 (ISSN 0224-0424 et 2430-2961, DOI 10.3917/strat.112.0101, lire en ligne, consulté le )