Escherange
Escherange Molvange | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cattenom et environs |
Maire Mandat |
Bertrand Mathieu 2020-2026 |
Code postal | 57330 |
Code commune | 57199 |
Démographie | |
Population municipale |
693 hab. (2021 ) |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 01″ nord, 6° 04′ 15″ est |
Altitude | Min. 313 m Max. 428 m |
Superficie | 13,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Yutz |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
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Escherange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
La commune est composée des villages d'Escherange, le chef-lieu et de Molvange.
Urbanisme
Typologie
Escherange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), terres arables (35,2 %), prairies (18,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Escherange : Eskirinchingos (893), Eschiringas (IXe siècle), Enxeranges (1214), Encheringa (1396), Enseringa / Enschringa / Enscringen (1544), Einschringen (1572), Enschringen (1588), Escheringen (1588), Enschringe (1686), Enschrange / Enscrange (1694), Hesserange / Esserange (1725), Escherange (1793), Escheringen (1871-1918). Eschringen en allemand[8]. Eescheréngen et Escheréng en francique lorrain.
- Molvange : Mœlfingen (1268), Molfingen (1473), Molwingen (1606), Molfange (1668), Molvingen (1686), Molvange (1793), Molvingen (1871-1918). Molwingen en allemand[8]. Muelwéngen, Muelwéng et Molweng en francique lorrain.
Histoire
Découvertes d'artefacs préhistoriques s'étendant du Paléolithique supérieur à l'âge du bronze. Affleurements de chaille bajocienne.
Diverticule secondaire gallo-romain. Traces de centuriations. Sépultures gallo-romaines du IVe siècle. Vestiges gallo-romains sur plusieurs gisements.
Important site occupé de l'âge du bronze à la période mérovingienne.
Source guérisseuse (maladie des yeux) bénie, selon la légende, par saint Willibrord (mort en 739).
Ancienne maison franche au lieu-dit Buchhof. Dépendait de l'ancien duché de Luxembourg. Possessions des seigneurs d'Ottange, de l'abbaye de Gorze et (puis) de Munster (Luxembourg) jusqu'à la Révolution. Molvange fut réuni à la seigneurie de Meilberg de 1432 à 1735. Escherange et Molvange ont été totalement détruits pendant la Guerre de Trente Ans (XVIIe siècle), puis en 1939-45.
Commune indépendante jusqu'en 1811, Molvange est aujourd'hui rattachée à la commune d’Escherange.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2021, la commune comptait 693 habitants[Note 3], en évolution de +16,67 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Diverticule gallo-romain.
- Anciens moulins.
- Carrières de pierre.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre ; construite au deuxième quart XIXe siècle à la place de l'ancienne église paroissiale construite sur un promontoire de l'autre côté de la vallée ; incendiée en 1940 ; reconstruite en 1961 (date portée sur la pierre de fondation dans le mur à côté de l'entrée). Le Mur de lumière (vitrail, 1962) est l'œuvre du peintre Jean Weinbaum ;
- Chapelle Saint-Willibrord à Molvange ; construite au XVe siècle ou XVIe siècle ; sacristie construite et nef reconstruite en 1761, date portée sur le linteau du portail de la façade occidentale ; toiture refaite et campanile construit en 1845.
Ligne Maginot
Le territoire de la commune d'Escherange est très riche en vestiges de la ligne Maginot avec pas moins de quatre casemates, deux abris d'intervalles et un gros ouvrage :
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Marc Griette, Les industries lithiques attribuées à l'Aurignacien dans la vallée de l'Orne et dans sa région. - Présentation préliminaire - Programme P5, Région Lorraine, 2006, pp.37, 38, 41 (Prospections Romain Wagner / Escherange, Molvange, Volmerange).
- Romain Wagner, Escherange à travers les siècles, Hent, revue culturelle du Luxembourg français, no 2, Éditions Hemechtsland a Sprooch, 1988. ISSN non indiqué / DL 1988
- Romain Wagner, Paléolithique supérieur, les gisements d'Escherange-Molvange et Volmerange Bilan scientifique de la Région Lorraine 1992, Publication du Service Régional de l'Archéologie, 1993. (ISSN 1240-8573).
- Norbert Hebbert & Alain Simmer & Romain Wagner, Tombes du Bas-Empire à caractère militaire de la Région de Thionville (Moselle), revue archéologique de l'Est, no 50, Éditions Université de Bourgogne-CNRS, 1999-2000. (ISBN 2-9510239-2-8) / ISSN 0035-0745
- Romain Wagner, Mélanges d'archéologie et de toponymie à Escherange-Molvange-Volmerange, Édition de l'auteur, 2008, (ISBN 978-2-9527697-1-6).
- Henry de Ladonchamps, Michel Jalabert, Jean Hartenstein : Les Familles d'Escherange et de Molvange, Édition Cercle de Généalogie YUTZ 3 Frontières, 2013, 317 p.
- Romain Wagner, Escherange et Molvange, monographie d'histoire locale, p. 11-58, dans Henry de Ladonchamps et alii : Les Familles d'Escherange et de Molvange, Édition Cercle de Généalogie YUTZ 3 Frontières, 2013, 317 p.
Articles connexes
Liens externes
- http://www.escherange.com
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.