Saint-Vincent-les-Forts

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Saint-Vincent-les-Forts
Saint-Vincent-les-Forts
Fort Joubert
Blason de Saint-Vincent-les-Forts
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Barcelonnette
Intercommunalité Communauté de communes Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Guy Kletty
2017-2020
Code postal 04340
Code commune 04198
Démographie
Population 347 hab. (2014 en augmentation de 23.05 % par rapport à 2009)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 46″ nord, 6° 22′ 27″ est
Altitude Min. 770 m
Max. 2 500 m
Superficie 22,82 km2
Élections
Départementales Barcelonnette
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Ubaye-Serre-Ponçon
Localisation
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Saint-Vincent-les-Forts est une ancienne commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est une commune déléguée de Ubaye-Serre-Ponçon à la suite de sa fusion le avec la commune de La Bréole pour former la commune nouvelle de Ubaye-Serre-Ponçon.

Ses habitants sont appelés les Pangauniers et Pangaunières[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Vincent-les-Forts et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est placé à 1 300 m d’altitude[2], au carrefour des routes de Barcelonnette et d’Embrun, sur un promontoire dominant le lac de Serre-Ponçon.

Son site était vanté dans les années 1930[3]

Géologie[modifier | modifier le code]

Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance[4].

Relief[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 1 035 ha de bois et forêts, soit 45 % de sa superficie[1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton du Lauzet-Ubaye auquel appartient Saint-Vincent-les-Forts est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune de Saint-Vincent-les-Forts est également exposée à quatre autres risques naturels[6] :

  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-Vincent-les-Forts est de plus exposée à un risque d'origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[7]. Les routes départementales RD 900 (ancienne route nationale 100), RD 900b (ancienne route nationale 100b) et la RD 954 (ancienne route nationale 854) peuvent être empruntées par les transports routiers de marchandises dangereuses[8].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n'existe pour la commune[7] et le Dicrim n'existe pas[6].

Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre[9] :

  • le séisme du , avec une intensité ressentie de VI et un épicentre situé dans la commune du Lauzet[10],
  • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et un épicentre également situé dans la commune du Lauzet pour épicentre[11].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Castrum Vincentii), d’après le nom de saint Vincent de Saragosse sous sa forme occitane, qui a été francisé par la suite[12]. Le nom est devenu ensuite Saint-Vincent-du-Lauzet jusqu’en 1923[13],[14].

Le nom du sommet de Dormillouse fait référence à la taupe ou à la marmotte, selon le couple Fénié[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lac de Serre-Ponçon à Saint-Vincent-les-Forts

Saint-Vincent-les-Forts et la basse vallée de l’Ubaye ont toujours été un passage important. De nombreuses découvertes de pièces romaines attestent de ce transit régulier. Gilles Perdreau cite 750 pièces découvertes dans cette seule zone.

À la fin du Ier siècle avant notre ère, Saint-Vincent-les-Forts fait partie du royaume de Suze gouverné par le roi Ligure Donnus.

C’est à Cottius, (le fils de Donnus) que l’on doit la première route structurée : ce sera la mystérieuse voie Lictia donnant accès aux Alpes en passant par Saint-Vincent-Les-Forts, après s’être raccordée à la voie Domitia au niveau de Gap.

Au Moyen Âge et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, la communauté de Saint-Vincent relevait de la baillie de Seyne[16].

En 1206, une partie du territoire actuel de la commune est englobé dans la commanderie de Pinaudier dont la mission première était de contrôler le col Saint-Jean, passage important vers la Provence.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté de Saint-Vincent soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans le retournement de la communauté[17].

En 1388, la Vallée de Barcelonnette et le Comté de Nice se donnent volontairement au comte de Savoie, Amédée VII. C’est la dédition. Saint-Vincent devient une zone frontière entre la Provence et Savoie. Cette frontière est matérialisée par le défilé du Pas de la Tour, alors réputé infranchissable par les troupes car il fallait franchir les fameux « Tourniquets » sentier escarpé taillé dans la falaise du Lauzet.

Sa situation sur un carrefour stratégique entre Comté de Savoie, Provence et Dauphiné lui valut l’occupation piémontaise en 1690, lors du siège de Seyne[2]. Pendant cet épisode, les Piémontais s’installent dans l’église de Saint-Vincent, et de là terrorisent le pays. C’est finalement l’hiver qui les incite à rentrer chez eux en décembre, mais avant de partir les incendient Saint-Vincent.

Rebelote en septembre 1692. Les Piémontais se saisissent d’Embrun et brûlent Gap mais, confrontés aux premières neiges, doivent rapidement faire demi tour pour repasser les Alpes afin de ne pas être bloqués par l’hiver. Sur le chemin du retour (par l’actuel col de Larche via le col de Vars), des mercenaires allemands dévalent de Pontis vers le village d’Ubaye pour faire une incursion en Provence. Le gouverneur de Seyne fait alors brûler le pont d’’Ubaye et couper les cordes des bateaux qui traversaient la Durance, bloquant ainsi l’ennemi. Saint Vincent est sauvée.

Ces invasions Piémontaises seront une alerte pour Louis XIV qui demandera à Vauban de fortifier la frontière avec la Savoie, créant ainsi le premier plan de défense de l’Ubaye : Montdauphin pour protéger le col de Vars, Saint-Vincent tourné vers la Durance (car la falaise du Lauzet était réputée infranchissable par les troupes)[18].

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Vincent-la-Lauze[19] ou Mont-Clocher[14], pour être encore rebaptisée Montrocher ci-devant Saint-Vincent. En 1801 la commune devient Saint-Vincent-du-Lauzet.

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Vincent-les-Forts se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà trois écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, situées au chef-lieu, au Lautaret et aux Rolands[20] . Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants ; la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[21], mais la commune ne l’applique pas[22] et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles de Saint-Vincent-les-Forts sont régulièrement scolarisées.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Saint-Vincent-du-Lauzet[23].

En 1901, un bâtiment loué à l'État comme bureau de poste est construit au chef-lieu de Saint-Vincent par Joseph FRANGI, entrepreneur de travaux publics à Selonnet.

La commune de Saint-Vincent-les-Forts est durement touchée par la Première Guerre mondiale. Le 157e régiment d’infanterie est alors basé dans le fort de Saint-Vincent. En août 1914, le régiment embarque à la gare de Prunières, destination Belfort où il est engagé à Menil-sur-Belvitte. Lors des premiers échanges, 49 Ubayens tombent . La guerre fera perdre au village 21 de ses fils.

Une souscription publique est lancée afin de financer la construction de deux monuments aux morts, un au Lautaret, et l’autre à l’entrée du village de Saint-Vincent. Le monument du Lautaret sera inauguré le 18 décembre 1921 par son maire, le docteur Louis Émile Lautaret.

Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument dédié aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski[24] et inauguré en août 1923. Ce monument sera surnommé « le calendrier des postes » par les Ubayens.

Le 22 septembre 1923, la commune est renommée Saint-Vincent-les-Forts par décret du Président de la République.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, une compagnie spéciale de passage pour militaires français (prison pour militaires suspects à un titre ou à un autre, mais généralement pour ceux dont l’idéologie est suspecte du point de vue du gouvernement, et généralement des communistes) est implantée à Saint-Vincent-les-Forts[25],[26]. Jean Giono, arrêté le 27 septembre 1944 à Manosque y sera interné jusqu’au 31 janvier 1945. C’est lui qui, emprisonné à Digne demande à être transféré à Saint-Vincent-les-Forts. Il y écrira ses carnets de captivité qui seront illustrés par un codétenu. Son père, Antoine GIONO, pourrait avoir été cordonnier à Saint-Vincent avant de se fixer à Manosque.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Saint-Vincent-les-Forts, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été pratiquement abandonnée, et en 2005, les surfaces plantées en vigne étaient relictuelles[27].

Depuis janvier 2017, Saint-Vincent-les-Forts est devenue une commune déléguée de la commune nouvelle Ubaye-Serre-Ponçon, associant son destin avec sa voisine La Bréole.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Municipalité[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Joseph Michel[28]    
         
1971 1983 Georges Jarjayes[29] PS  
1983 1989 Maryse Michel[réf. nécessaire]    
1989 2001 Pierre Richaud[réf. nécessaire]   Médecin
mars 2001[30] avril 2014 Philippe Jaunay[31]    
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Guy Kletty[32],[33],[34]   Retraité, ancien maire d'Aubure en 1986-1995[32]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d’une école primaire[35].

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2014, Saint-Vincent-les-Forts comptait 347 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Saint-Vincent-les-Forts). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution démographique
1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
112 feux51 feux643596514637473626769242
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
708679617614553521529534485566
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
563544471491385330327333289249
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2014 - -
221215185195168203249347--
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[13], EHESS[14], Insee à partir de 1968[36],[37],[38])

L’histoire démographique de Saint-Vincent, après la saignée du XVe siècle et le lent mouvement de croissance allant jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1836 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de perte de population de longue durée. Dans les années 1920, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique[39]. Le mouvement de perte se poursuit jusqu’à la fin des années 1980. Depuis, le mouvement de croissance a repris.

Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les Voiles d'en-haut.

Tous les deux ans les Voiles d'en-haut rassemblent sur le lac pendant deux jours des bateaux venus spécialement de la mer Méditerranée.

Économie[modifier | modifier le code]

Le camping municipal est en délégation de service public, concédée à la société Campéole, au bord du lac de Serre-Ponçon. Le camping du Lac est classé trois étoiles[40].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L’importance stratégique du carrefour a valu à Saint-Vincent-les-Forts de nombreuses fortifications au cours des siècles[41] : batteries, redoutes, forts. Les principales sont :

  • la redoute (1879-1883), voulue par Séré de Rivières, baptisée fort Chaudon en 1881 ;
  • la Tour Vauban, dite tour à hourds[45], construite sur un escarpement (le Rocher de Guerre) par Richerand en 1696, en défense avancée vers le nord ;
  • la batterie du Châtelard (1883-1885), en maçonnerie, qui battait la vallée de l’Ubaye et était protégée par une crête d’infanterie située plus haut ;
  • la batterie du Colbas (1883-1887), qui protège les arrières de l’organisation défensive de l’Ubaye ;
  • la caserne Courtigis, au Chaudon, qui logeait les troupes mobiles et les garnisons des défenses détachées.

Autres monuments :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Aimé Michel (1919-1992), philosophe, écrivain et ufologue. Il est né, a vécu et est mort à Saint-Vincent-les-Forts.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Vincent-les-Forts Blason
De sinople à une montagne d'argent, accostée de la lettre S d'or à dextre et de la lettre V du même à senestre[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Roger Brunet, « Canton du Lauzet-Ubaye », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
  2. a et b Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. Élie Reynier le dit « incomparable », voir « Un canton qui décline : Le Lauzet (Basses-Alpes) », Revue de géographie alpine, t. 25, no 1,‎ , p.233 (lire en ligne).
  4. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
  5. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,, , p.39.
  6. a b et c « Les risques près de chez moi : Saint-Vincent-les-Forts », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
  7. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 98.
  8. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  9. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Saint-Vincent-les-Forts », sur Sisfrance (consulté le )
  10. BRGM, « fiche no 40092 », sur Sisfrance (consulté le )
  11. BRGM, « fiche no 40192 », sur Sisfrance (consulté le )
  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 28580, p 1639
  13. a b et c Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 198.
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Vincent-les-Forts », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  15. Fénié et Fénié 2002, p. 83.
  16. a b et c Daniel Thiery, « Saint-Vincent-les-Forts- Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », (consulté le ).
  17. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
  18. Michel TURCO in La vie en Ubaye n°92, Des chemins aux camions en Ubaye-Serre-Ponçon, Chamonix, Sabenca de la Valeia, , 42 p., Page 10 à 27
  19. Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 113
  20. Jean-Christophe Labadie (dir.), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p.9.
  21. Labadie 2013, p. 16.
  22. Labadie 2013, p. 18.
  23. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
  24. Sylvie Arnaud, « Dix-neuf monuments aux morts pour les Poilus Ubayens », La Provence, 11 novembre 2013, p. 11.
  25. Association Basses-Alpes 39-45, « L’internement », Basses-Alpes 39-45, consulté le 19 juillet 2012
  26. Jacqueline Ribot-Sarfati, « Camps d'internement et de déportation des juifs dans les Basses-Alpes, de la guerre aux occupations italienne et allemande (1939-1944) », in Robert Mencherini (directeur), Provence-Auschwitz : de l'internement des étrangers à la déportation des juifs (1939-1944), Aix-en-Provence : Publications de l'Université de Provence, 2007. (ISBN 978-2-85399-693-8), p. 237.
  27. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, no 109,‎ , p.56 et 59 (lire en ligne).
  28. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 1er avril 2014.
  29. Georges Jarjayes est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de François Mitterrand (PS) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1058, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010
  30. Sylvie Arnaud, « Qui succédera à Philippe Jaunay », La Provence, 23 janvier 2014, p. 12.
  31. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Saint-Jurs à Soleihas (sic) (liste 7), consulté le 10 mars 2013
  32. a et b Sylvie Arnaud, « Guy Kletty succède à Philippe Jaunay qui n'était pas candidat », La Provence, 7 avril 2014, p. 9.
  33. Robert Weinland, « Les maires de Aubure », Genweb, 11 février 2011, consulté le 10 avril 2014.
  34. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  35. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010
  36. « Résultats du recensement de la population - Saint-Vincent-les-Forts », sur le site de l'Insee (consulté le )
  37. « Recensement de la population au 1er janvier 2006 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  38. « Populations légales 2010 en vigueur le 1er janvier 2013 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  39. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
  40. camping du Lac
  41. recensement de la Base Mérimée, consulté le 10 février 2009
  42. Fort Saint-Vincent
  43. Nom Boulanger ; tous les forts en service recevront un nom de militaire cette année-là.
  44. Arrêté du 18 juillet 1994, notice de la Base Mérimée, consultée le 10 février 2009
  45. thomas.guyon@ca-pca.fr, « Nature et patrimoine : la tour à hourds de Saint-Vincent », sur Fondation d'Entreprise Crédit Agricole Provence Côte d'Azur, (consulté le )
  46. Collier 1986, p. 218.
  47. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
  • Michel Turco, Le Lautaret, Saint-Vincent et autour ..., Nice, Imprimerie Fac-copie, 2017, 498 p.
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017).
  • Vauban en Haute-Provence (Colmars-les-Alpes, Entrevaux, Saint-Vincent-les-Forts, Seyne-les-Alpes, Sistéron), Dignes, Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, , 56 p.
  • Annales de Haute-Provence, Bulletin n°296. Le fort de Saint-Vincent: pp. 35 à 38
    .
  • Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5).


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]