Guillestre
Guillestre | |||||
Vue de Guillestre depuis le mont Cugulet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Briançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras (siège) |
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Maire Mandat |
Christine Portevin 2020-2026 |
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Code postal | 05600 | ||||
Code commune | 05065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guillestrins | ||||
Population municipale |
2 292 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ nord, 6° 39′ est | ||||
Altitude | Min. 867 m Max. 2 694 m |
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Superficie | 51,29 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Guillestre (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guillestre (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | ville-guillestre.fr | ||||
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Guillestre [ɡijɛstʁ] est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et bureau centralisateur du canton qui porte le même nom.
Ses habitants sont appelés les Guillestrins.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Guillestre est située à une altitude moyenne de 1 000 m, dominant la rive gauche des gorges du Guil, peu avant sa confluence avec la Durance. Située à la porte du Queyras, elle est le point d'accès unique de cette vallée, notamment pendant les mois d'hiver (le col Agnel et le col Izoard étant fermés une partie de l'année).
Guillestre est un carrefour et un point de départ pour le col d'Izoard, le col de Vars et le col Agnel. Elle est aussi point de passage entre Embrun et Briançon.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune est délimitée par :
- Mont-Dauphin ;
- Vars et Risoul ;
- Eygliers, Réotier et Saint-Clément-sur-Durance, sur la Durance ;
- Château-Ville-Vieille, Ceillac et Arvieux dans le Queyras.
Celles-ci sont représentées géographiquement de la manière suivante (à l'exclusion de Mont-Dauphin, enclave d'Eygliers)[1] :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est située sur le plateau du Simoust au nord et, en fond de vallée en bas de Risoul au sud.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Différents torrents et rivières traversent le territoire de la commune de Guillestre pour ensuite se jeter dans la Durance.
D'un côté, le Guil (longueur 51,5 km[3]) qui descend du Queyras et rejoint la Durance entre Guillestre et Mont-Dauphin. À celui-ci viennent s'ajouter le Chagne (long de 19,5 km, prenant sa source à Vars[4]), ainsi que l'un de ses affluents, le Rif Bel (long de 14,3 km[5] et prenant sa source au val d'Escreins).
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Crépin », sur la commune de Saint-Crépin à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,6 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Guillestre est accessible par la route départementale 902A, reliant le centre-ville à la route nationale 94 menant vers Gap, Embrun et Briançon, ainsi que par la route départementale 902 reliant le Queyras à Vars (route des Grandes Alpes).
Du centre-ville, la départementale 86 mène vers Risoul.
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]L'accès ferroviaire est possible via les liaisons TER reliant Marseille, Valence ou Grenoble à Briançon, ainsi que par le train de nuit reliant Paris à Briançon.
Le tronçon ferroviaire de la ligne de Veynes à Briançon est pour moitié à voie unique.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Guillestre est desservie par la ligne 29 du réseau de lignes express régionales LER PACA, reliant Gap à Briançon. Les autocars s'arrêtent à la gare routière[13], ainsi que par quatre lignes du réseau Hautes-Alpes en car[14] :
- ligne S24 : Mont-Dauphin (gare SNCF) – Ceillac[15] ;
- ligne S22 : Mont-Dauphin (gare SNCF) – Risoul[16] ;
- ligne S25+S28 : Mont-Dauphin (gare SNCF) – Ristolas[17] ;
- ligne S23 : Mont-Dauphin (gare SNCF) – Vars[18]
Ces lignes (sauf exception) desservent la zone artisanale du Villard et la gare routière.
En hiver, des navettes relient Guillestre aux stations de ski de Ceillac, Vars et Risoul[19].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Guillestre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guillestre, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 2,9 % | 149 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,4 % | 20 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,7 % | 395 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 0,4 % | 21 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,7 % | 86 |
Forêts de feuillus | 1,0 % | 49 |
Forêts de conifères | 64,2 % | 3285 |
Forêts mélangées | 2,1 % | 109 |
Pelouses et pâturages naturels | 7,0 % | 358 |
Landes et broussailles | 0,4 % | 22 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 3,4 % | 175 |
Plages, dunes et sable | 0,5 % | 24 |
Roches nues | 1,2 % | 62 |
Végétation clairsemée | 7,0 % | 358 |
Source : Corine Land Cover[25] |
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]-
La place Salva.
-
La place Albert.
Remarques sur le choix du lieu d'implantation de la cité
[modifier | modifier le code]Les caractéristiques du lieu qui ont conduit à cette implantation de Guillestre sont :
- une exposition assez favorable d'ouest des terres fertiles faciles à irriguer ;
- un des torrents, le Rif-Bel a une hydrologie extrêmement favorable à la régularité même en période sèche pour la récupération de l'énergie hydraulique pour des moulins (ce sous-bassin-versant, plein nord-ouest, est très étroit et encaissé, entouré de sommets proches de 3 000 m d'altitude, alimenté par la régularité des fusions de glace en période d'estives (glaces profondes de glacier rocheux)) ;
- une position stratégique dans le massif à la croisée de trois voies principales importantes : (Queyras, Ubaye, Durance aval) ;
- un encadrement par des confluences, limites défensives naturelles, des gorges (Chagne et Guil) ; (Le Guil a un débouché, dans les gorges du Queyras, sur environ deux kilomètres, entre Guillestre et Mont Dauphin, il existe un véritable canyon creusé par le torrent du Guil qui ainsi coule au pied de falaises de plus de 80 m de hauteur, espacées de seulement 200 m)[26].
Logements
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Graphies anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Guillestra en 1119[27], dans une bulle du pape Gélase II. Guillestra (occitan Guilhestra) est devenu Guillestre par francisation de la voyelle finale, selon le cas général pour les toponymes occitans.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le premier élément Guill- représenterait l'hydronyme Guil (anciennement *Guillu-)[28],[27], c'est-à-dire le torrent des gorges du Queyras. Ernest Nègre partage ce point de vue et note que le Guil est attesté sous la forme latinisée Guillus en 1461[29].
Le second élément -estre :
- peut être issu de l'occitan estra « hors de » (lui-même du latin extra[27]), d'où la signification globale de « (village) hors du Guil » ;
- légère variante de l'interprétation précédente, estra pourrait avoir le sens du substantif balcon ou adjectival d'en surplomb[30]. En effet dans la haute vallée de l'Ubaye, on nomme Estra, le balcon spécial, côté sud, qui reçoit le bois qui manque encore de séchage et qui est en communication directe avec la grange. Souvent, il n'a pas de garde-corps. Une interprétation globale de Guillestre donnerait alors « le village en balcon au-dessus du Guil »[Interprétation personnelle ?][31].
Ernest Nègre considère que l'élément -estre représente le suffixe latin -estris, semblable à celui de camp-estris > champêtre en français. Pour lui la forme primitive du nom de lieu était *Aquili-estris (Guil étant formé sur l'adjectif latin aquilius « brun foncé, noir » devenu Aiguilh en occitan avec une aphérèse du Ai- initial). Il aurait d'abord désigné la région du Guil, puis le village de Guillestre lui-même[32].
Guilhestra, en occitan, tire son nom de la rivière torrentielle proche, le Guil, issu du radical pré-celtique gar qui désigne « l'eau ». A donné aussi Gillardes pour, « grosses eaux » dans le Dévoluy et probablement Guisane[33] et du second élément occitan estra « hors de »[27], d'où la signification globale du village « hors du Guil ».
Histoire
[modifier | modifier le code]La ville est fondée par les habitants de Rama (La Roche-de-Rame), dont la ville avait été détruite par une crue de la Durance[34].
Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Sainte-Marie[35].
Guerres de religion
[modifier | modifier le code]Guillestre est prise par Lesdiguières le .
XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]Au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la ville est prise le par Victor-Amédée II de Savoie, après un siège de trois jours[36]. Son enceinte datait du XIVe siècle[37].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2014
[modifier | modifier le code]En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :
- total des produits de fonctionnement : 3 284 000 €, soit 1 358 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 676 000 €, soit 1 107 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 1 931 000 €, soit 799 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 871 000 €, soit 360 € par habitant.
- endettement : 2 186 000 €, soit 904 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 13,38 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,71 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 107,14 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 96,83 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 20,75 %.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Guillestre est une commune qui a tendance à voter à droite, comme le démontrent, aux élections présidentielles, les scores importants de Nicolas Sarkozy autant en 2007 (58,03 %[39]) qu'en 2012 (53,84 %[40]).
Aux élections municipales de 2014, le candidat sortant Bernard Leterrier a été réélu avec 59,25 % des suffrages exprimés. Il acquiert quinze sièges au conseil municipal dont sept au conseil communautaire de la communauté de communes du Guillestrois. Le battu, Claude Feuillassier, avec 40,75 % des voix, obtient les quatre sièges restants. La participation à cette élection s'est élevée à 73,37 %[41].
Aux élections de mars 2020, le candidat sortant Bernard LETERRIER a été battu par sa première adjointe Christine PORTEVIN, cheffe de la liste Guillestre Ensemble. Elle acquiert 16 sièges au conseil municipal avec 62.92% des voix et 7 sièges à la Communauté de Communes du Guillestrois-Queyras. La participation aux élections a été de 60,05%. Christine PORTEVIN, compte-tenu de la crise sanitaire, n'a été élue à son poste que le 24 mai 2020. Elle est la 2ème femme élue maire de Guillestre.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Guillestre a fait partie :
- de 2001 à 2017, de la communauté de communes du Guillestrois ;
- depuis le , de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras[48].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Guillestre est jumelée avec Torre Pellice (province du Piémont, Italie).
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].
En 2021, la commune comptait 2 292 habitants[Note 2], en évolution de −0,39 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Guillestre dépend de l'académie d'Aix-Marseille.
Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle puis à l'école primaire publique de la commune[53], puis la poursuivent au collège des Hautes-Vallées[53].
Santé
[modifier | modifier le code]Services, équipements
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Guillestre est un carrefour de vallées où viennent s'approvisionner les habitants des communes environnantes. L'activité économique est essentiellement centrée sur le tourisme d'été et d'hiver[54]. Les activités de loisirs sont nombreuses dans le Guillestrois : sports d'eau vive sur la Durance ou le Guil, équitation, montagne (randonnée, ski, etc.), tennis, vol à voile, parapente, VTT, 4x4, etc.
La station de ski la plus proche est le domaine de la Forêt blanche sur les communes de Vars et Risoul.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La chapelle Saint-Guillaume (XIe siècle).
- La tour d'Eygliers[55],[56], vestige des remparts médiévaux. Elle est classée monument historique.
- L’église Notre-Dame d'Aquilon[57],[58],[59] a été construite entre 1507 et 1532. Son porche, inspiré du Réal d’Embrun, date de 1545[60]. Elle est répertoriée dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture[61].
- Chapelle Notre-Dame-des-Neiges-et-Saint-Ours de Guillestre. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1986[62].
- Chapelle des Pénitents de Guillestre.
- Chapelle de la Maison de Retraite de Guillestre.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste des chalets de Bramousse.
- La source thermale du plan de Phazy.
- Les chapelles Saint-Sébastien[63] et Saint-Roch.
- Fontaine, monument commémoratif à Joseph-Jean-Baptiste Albert[64].
- Monument aux morts[65].
- Peyre-Haute : table d'orientation.
- Rue des masques : étroite gorge naturelle, où la tradition prétend que les sorciers d'Eygliers y tenaient leur sabbat nocturne[66]
-
Tour d'Eygliers.
-
L'église Notre-Dame-d'Aquilon.
-
Porche de l'église.
-
La chapelle des Pénitents, sur le côté de l’église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Court (1670-1733), peintre de l'Accademia di San Luca de Rome, y est né ;
- Joseph Jean-Baptiste Albert (1771-1822), général d'Empire, y est né ;
- Augustin Guillaume (1895-1983), général d'armée, y est né.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Guillestre dans les arts et la culture
[modifier | modifier le code]L'écrivain Pierre Bordage situe l'action de sa nouvelle Nuits-lumière dans la ville.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guillestre mon pays, par général Guillaume Cahiers de l'Alpe, 1963,
- Guillestre et ses environs, par abbé Guillaume, 1906 (réédité en 1991 par Le livre d'histoire-Lorisse)
- Guillestre, J. Feuillassier, A. Barre, E. Moyne, R.Meyer-Moyne. Verneuil-Calade, 2000
- Découvrir Guillestre. Collectif. Hors-série "Pays guillestrin" no 4
- Les marbres de Guillestre. Bénédicte et Gérard de Wailly. Hors-série "Pays guillestrin" no 16
- Guillestre au Second Empire. Bénédicte de Wailly. Hors-série "Pays guillestrin" no 20
- Hors-série et journaux de l'association "Pays Guillestrin" sur Guillestre et les communes qui font partie du canton de Guillestre
- De Guillestre à Vars, une base protestante dans les Hautes-Alpes au XIXe siècle, Bénédicte de Wailly [Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes, 2014]
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- (fr + en + de) Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Guillestre p.41
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Guillestre, p. 597
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Hautes-Alpes
- Liste des anciennes communes des Hautes-Alpes
- Gare de Montdauphin - Guillestre
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Maison du tourisme du Pays du Guillestrois
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Guillestre, sur le site Patrimages de la DRAC PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Carte de Guillestre sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 12 août 2016).
- La combe du Queyras à Guillestre.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Guil (X02-0400) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Chagne (X0240500) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Torrent de Rif Bel (X0240520) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guillestre et Saint-Crépin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Crépin », sur la commune de Saint-Crépin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St Crépin », sur la commune de Saint-Crépin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « Ligne 29 : Marseille – Briançon via Manosque, Sisteron et Gap » [PDF], sur info-ler.fr, (consulté le ).
- Site du réseau interurbain 05voyageurs (consulté le 13 août 2016).
- « Ligne S24 : Mont-Dauphin - Ceillac », sur 05voyageurs.com (consulté le ).
- « Ligne S22 : Mont-Dauphin - Risoul », sur 05voyageurs.com (consulté le ).
- « Ligne S25+S28 : Mont-Dauphin - Ristolas », sur 05voyageurs.com (consulté le ).
- « Ligne S23 : Mont-Dauphin - Vars », sur 05voyageurs.com (consulté le ).
- « Bus et navettes », Office de tourisme de Guillestre (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Guillestre », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- https://paysguillestrin.files.wordpress.com/2014/12/rue-des-masques.pdf[réf. incomplète]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 337b.
- Revue internationale d'onomastique, 1950, p. 161 et 1951, p. 81
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, , p. 294, no 5025 (lire en ligne).
- François Arnaud et G. Morin, Le langage de la vallée de Barcelonnette, .
- « Èstra "balcon" », sur etymologie-occitane.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, op. cit.
- Toponymes haut-alpins
- Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Toulouse, Privat, coll. « Rivières et vallées de France », (ISBN 2-7089-9503-0), p. 54.
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'Abbaye, 999-1999, Villeneuve-lès-Avignon, 24-26 septembre 1999, Éd. Alpes de Lumières, collection « Cahiers de Salagon » no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 218.
- André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Société d'études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition, 1re édition 1966) (ISBN 2-85627-001-8), planche 1.
- André Golaz, Odette Golaz, op. cit.
- Les comptes de la commune
- « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- [PDF] Simone JACQUINOT née LAZARD (1899 Paris-1991 Paris)
- « L'ancien maire de Guillestre et d'Eygliers, Louis Abrard, s'est éteint hier », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- « L'ancien maire de Guillestre et d'Eygliers, Louis Abrard, s'est éteint », sur Alpes 1 : « Sous l'étiquette du Parti radical de gauche, Louis Abrard a été à la tête de la municipalité guillestroise de 1995 à 2001. ».
- Patrick Garnero (dir.), Annuaire des Mairies des Hautes-Alpes, Cannes, EIP / Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des Mairies de France », (ISBN 9782352581048), p. 35, (page non consultable le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
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