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Christian Beullac

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Christian Beullac
Illustration.
Fonctions
Ministre de l'Éducation

(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Raymond Barre III
Prédécesseur René Haby
Successeur Alain Savary
Ministre du Travail

(1 an, 7 mois et 9 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Raymond Barre I
Raymond Barre II
Prédécesseur Michel Durafour
Successeur Robert Boulin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseillan (Hérault)
Date de décès (à 62 ans)
Nationalité Drapeau de la France Française
Diplômé de École polytechnique
École supérieure d'électricité
Institut d'études politiques de Paris
Profession Ingénieur

Christian Beullac, homme politique français, né le à Marseillan (Hérault), décédé le .

Biographie

Jeunesse et études

Christian Beullac fait ses études secondaires à Nice, puis au lycée Champollion de Grenoble. Une fois le baccalauréat obtenu, il intègre des classes préparatoires scientifiques pour préparer le concours de l’École polytechnique. Il y est admis en 1943, et il entre dans le corps des Ponts et Chaussées[1].

Il est également diplômé de l’École supérieure d'électricité et de l’Institut d'études politiques de Paris[2],[3].

Parcours professionnel

Sa carrière commence en 1949. Il est successivement, de 1949 à 1952, adjoint au directeur de l'Électricité au ministère de l'Industrie, de 1952 à 1954, rapporteur général de la commission de l'énergie du IIe plan, de 1954 à 1955, attaché au cabinet du ministre de l'Industrie pour les questions énergétiques.

En 1955, il entre à la Régie nationale des usines Renault où il occupe différents postes jusqu'en 1976 : directeur général des fabrications en 1964, directeur général industriel en 1967, directeur général adjoint en 1971, directeur général en 1976.

Appelé au gouvernement par Raymond Barre, premier ministre de l'époque, il est Ministre du Travail de 1976 à 1978. Puis à la suite des Élections législatives françaises de 1978, il accepte, de 1978 à 1981, le portefeuille de l’Éducation nationale. Il ouvre l’école sur le monde de l’entreprise et réorganise, en 1979, la formation initiale des instituteurs. Cette formation, sur trois ans, devait être organisée conjointement par les écoles normales et les universités et sanctionnée par un diplôme universitaire de 1er cycle, un DEUG spécifique « enseignement du premier degré ». D’autre part, les Projets d’Action Culturelles, Techniques et Éducatives (PACTE) sont le premier pas vers l’autonomie des établissements (souhaitée par De Gaulle). Les PACTE deviendront les PAE (Projet d’Action Éducative). Il est également le créateur du Comité national de réflexion sur la professionnalisation de l'université (CNRPU)[réf. nécessaire].

De 1981 à 1986, il est directeur de la société internationale de conseil Euréquip.

Fonctions gouvernementales

Venant du monde industriel, il a œuvré pour le rapprochement de l'école et de l'entreprise et pour la rénovation de la formation des enseignants.

Citations

  • « Le ministre règne, mais ne gouverne pas » (lorsqu'il était en poste rue de Grenelle)[Origine : la famille de Christian Beullac][réf. nécessaire]
  • « Il n'y a pas d'éducation sans morale »[Origine : la famille de Christian Beullac][réf. nécessaire]
  • « Je n'attends pas de vous que vous obéissiez, mais que vous réussissiez, car l'esprit doit toujours l'emporter sur la lettre » (Origine : lettre de Christian Beullac, Ministre de l’Éducation Nationale aux recteurs et inspecteurs d'académie)

Notes et références

  1. Alain Chatriot, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson et Hervé Joly, Dictionnaire historique des patrons francais, Flammarion, (ISBN 978-2-08-125516-6, lire en ligne)
  2. « L'ingénieur devenu ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Jean-Louis Loubet, Renault: histoire d'une entreprise, ETAI, (ISBN 978-2-7268-8456-0, lire en ligne)

Liens externes