Fernand Icart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fernand Icart
Fonctions
Ministre de l'Équipement et de l'Aménagement du territoire

(6 mois et 5 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre II
Prédécesseur Jean-Pierre Fourcade
Successeur Louis Mermaz (indirectement, Équipement et des Transports)
Député français

(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 3e des Alpes-Maritimes
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Jacques Dumas-Lairolle
Successeur Jean-Hugues Colonna

(9 ans, 3 mois et 15 jours)
Élection 30 juin 1968
Réélection 11 mars 1973
Circonscription 3e des Alpes-Maritimes
Législature IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Paul Cléricy
Successeur Jacques Dumas-Lairolle

(3 ans, 10 mois et 23 jours)
Élection 25 novembre 1962
Circonscription 3e des Alpes-Maritimes
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique RI
Prédécesseur Édouard Corniglion-Molinier
Successeur Paul Cléricy
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nice (France)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Nice (France)
Nationalité Français
Parti politique RI puis UDF
Profession Chef d'entreprise (Entrepreneur de Chauffage central, sanitaire et génie climatique)
Sépulture de Fernand Icart au cimetière Caucade à Nice.

Fernand Icart, né le à Nice et mort le dans la même ville, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Auguste Icart, adjoint de Jean Médecin, il a d'abord été un chef d'entreprise reconnu et un acteur économique de premier plan. Ayant repris et développé la société familiale de chauffage central fondée par son grand-père en 1866, il a été en particulier le fondateur de la jeune Chambre économique de la Côte d'Azur en 1953 avant d'en devenir le président en 1957.

Ce Républicain indépendant - il a fondé la première fédération en France - puis UDF, a commencé sa carrière politique comme conseiller général en 1961. Suppléant du général Corniglion-Molinier, il lui a succédé comme député à sa mort en . Constamment réélu, il devint président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale. Après son passage au gouvernement, il devenait en l'un de personnages les plus importants de l'état en tant que rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale.

En 1981, battu par le socialiste Jean-Hugues Colonna, il quittait le palais Bourbon mais pas la politique puisque cet homme profondément indépendant était élu conseiller municipal d'opposition de Jacques Médecin (en 1983). Il perdit son siège de conseiller général aux élections cantonales de 1985.

Marié, père de quatre enfants, il perd en 2005 son fils Philippe. Cela le marquera fortement et sa santé commencera à décliner à partir de ce moment-là.

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]