Aller au contenu

Olivier de Germay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 octobre 2020 à 15:28 et modifiée en dernier par 81.251.38.156 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Olivier de Germay
Image illustrative de l’article Olivier de Germay
Olivier de Germay en 2020.
Biographie
Nom de naissance Olivier Jacques Marie Certain de Germay de Cirfontaine
Naissance (64 ans)
à Tours (France)
Père Christian de Germay (d)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Mgr Georges Pontier
Dernier titre ou fonction Archevêque de Lyon
Archevêque de Lyon
(Primat des Gaules)
Depuis le
Évêque d'Ajaccio

Blason
« Christus dilexit ecclesiam » (Ep 5,25)
« Le Christ a aimé l'Église »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Olivier de Germay, né le à Tours (Indre-et-Loire, France) est un prélat catholique français, évêque d'Ajaccio de 2012 à 2020, nommé archevêque de Lyon le .

Biographie

Famille

Olivier Jacques Marie Certain de Germay de Cirfontaine est le troisième d'une fratrie de cinq enfants. Il est le fils de Christian de Germay, général de division, commandeur de la Légion d'honneur, et de Claude Bullier. La famille Certain de Germay de Cirfontaine est originaire de Lorraine, elle a été anoblie au XVIIIe siècle[1]. La grand-mère d'Olivier de Germay (Edith de Germay née de Lardemelle) le rattache à la Famille Lardemelle.

Formation

Après des études en classes préparatoires au Prytanée national militaire de La Flèche, Olivier de Germay intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan en 1981 promotion Grande Armée, d'où il sort officier parachutiste en 1983. Servant dans les forces parachutistes, au 1er régiment de hussards parachutistes, à partir de 1986, il est employé notamment au Tchad, en Centrafrique et en Irak. La rencontre avec les populations du Sahara lui fait prendre conscience du manque spirituel qu'il éprouve[2].

Après une retraite à l'abbaye de Fontgombault, il est appelé à la prêtrise à la Toussaint 1990. Il entre au séminaire de Paray-le-Monial en 1991 et poursuit ensuite une formation théologique successivement au Séminaire universitaire Pie XI et à l'Institut catholique de Toulouse puis au Séminaire français de Rome et à l'Institut pontifical Jean-Paul II.

Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Toulouse le et obtient une licence de théologie morale à l'Institut pontifical Jean-Paul II de Rome en 1999.

Prêtre

Ordonné prêtre pour le diocèse de Toulouse en mai 1998, il exerce son ministère, tout d’abord comme vicaire puis comme curé à Castanet-Tolosan puis à Beauzelle. Il est doyen de la zone Banlieues-Sud de Toulouse. Simultanément il est professeur de théologie sacramentelle et de la famille à l’Institut catholique de Toulouse [3] .

À partir de 2004, il est vicaire épiscopal chargé de l’accompagnement des banlieues. À partir de 2008 il est également professeur de théologie sacramentelle et de la famille à l'Institut catholique de Toulouse. En 2010, il reçoit en outre la mission d’accompagner la pastorale familiale sur le diocèse.

Évêque

Le , lors de la fête de la chaire de Saint Pierre, il est nommé évêque d'Ajaccio par le pape Benoît XVI ; il succède ainsi à Mgr Jean-Luc Brunin transféré quelques mois plus tôt au Havre.

Il reçoit la consécration épiscopale le des mains de Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, au cours d'une cérémonie[4] à Ajaccio qui réunit environ trois mille personnes[5]. C'est la deuxième consécration d'un évêque en titre sur le sol corse depuis 1802[6]. Il choisit par ailleurs de conserver le traitement ordinaire d'un prêtre après son ordination épiscopale[2].

Olivier de Germay condamne le saccage d’une salle de prière musulmane en Corse le jour de Noël 2015. À cette occasion, il précise que « Ceux qui commettent des actions violentes au nom de la foi chrétienne se trompent. De tels agissements ne sont pas compatibles avec la foi »[7]. Il affirme également que le « cœur de la foi [et sa] transmission » sont plus importants que les « signes extérieurs de chrétienté [qui risquent de ne devenir alors qu']une coquille vide qui, un jour, s’écroulera. »[8].

À la conférence des évêques de France, il est membre de la commission pour la catéchèse et le catéchuménat[9].

Dans un communiqué du , la Conférence des évêques de France annonce que le pape François a nommé Olivier de Germay archevêque de Lyon. Sa messe d'installation dans son diocèse est prévue le [10],[11],[12].

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 9, page 137 Certain de Germay de Cirfontaine.
  2. a et b Jean-Marc Raffaelli, « Olivier de Germay l’évêque de Corse nous éclaire sur sa personnalité et sur sa foi… », Corse-Matin,‎ (ISSN 1146-3910, lire en ligne).
  3. Vatican news https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2020-10/mgr-olivier-de-germay-nouvel-archeveque-lyon-france-barbarin.html
  4. Retour sur l'ordination de Mgr de Germay sur le site de l'Église de Corse
  5. Le nouvel évêque de Corse, Mgr Olivier de Germay, ordonné à Ajaccio, Le Parisien, 14 avril 2012
  6. « Ajaccio : deuxième ordination historique d'un évêque en Corse », L'Alsace, 15 avril 2012.
  7. Loup Besmond de Senneville, « Mgr Olivier de Germay : « En Corse, ceux qui commettent des actions violentes au nom de la foi chrétienne se trompent » », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  8. Marie-Lucile Kubacki, « Olivier de Germay, nouvel archevêque de Lyon : les raisons d’un choix », La Vie,‎ (ISSN 0151-2323, lire en ligne).
  9. « Commission épiscopale pour la catéchèse et le catéchuménat », Conférence des évêques de France (consulté le ).
  10. « Monseigneur Olivier de Germay est le nouvel archevêque de Lyon », Le Progrès,‎ (ISSN 2102-6807, lire en ligne, consulté le ).
  11. Justin Boche, « Olivier de Germay nommé successeur du cardinal Barbarin », Lyon Capitale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Cécile Chambraud, « Olivier de Germay succède au cardinal Philippe Barbarin comme archevêque de Lyon », Le Monde,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes