Bernard-Nicolas Aubertin

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Bernard-Nicolas Aubertin
Image illustrative de l’article Bernard-Nicolas Aubertin
Biographie
Naissance (79 ans)
Épinal
Ordre religieux Ordre cistercien
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Pierre Plateau
Dernier titre ou fonction Archevêque émérite de Tours
Archevêque de Tours
Évêque de Chartres
Abbé de l'Église catholique
Bénédiction abbatiale
Abbé de Lérins

Blason
« In vinculo pacis » (Ep 4,3)
« Par le lien de la paix »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Bernard-Nicolas Aubertin, né le à Épinal dans les Vosges, est un évêque catholique français. Cistercien, ordonné prêtre en 1972, il est abbé de l'abbaye de Lérins de 1989 à 1998, puis évêque de Chartres de 1998 à 2005, et archevêque de Tours de 2005 à 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Le cursus universitaire de Bernard-Nicolas Aubertin l'a conduit successivement en Suisse à l'université de Fribourg, en France, à la faculté de théologie catholique de Strasbourg ainsi qu'à la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de l'université de Strasbourg et à la faculté des sciences humaines cliniques de l'université Paris-VII et en Italie à l'université pontificale grégorienne et à l'Institut pontifical d'études arabes et d'islamologie de Rome.

Il est titulaire d'un diplôme universitaire et d'une licence d'État d'études théologiques ainsi que d'une maîtrise de droit canonique de l'université de Strasbourg et d'un certificat d'islamologie de l'Institut pontifical.

Principaux ministères[modifier | modifier le code]

Il a été ordonné prêtre le pour la Société des Missionnaires d'Afrique (Pères blancs) en l'église Notre-Dame d'Épinal[1].

En , il entre à l'abbaye cistercienne de Lérins dont il est nommé prieur claustral en 1988 puis élu abbé le . Il demeure à la tête de l'abbaye jusqu'en 1998.

Nommé évêque de Chartres le , il est consacré le suivant par Pierre Plateau, archevêque de Bourges, assisté de Joseph Madec, évêque de Fréjus et Toulon et de Joan Josep Omella, évêque auxiliaire de Saragosse.

À la suite notamment des condamnations du prêtre pédophile récidiviste Gérard Mercury et de l'évèque Pierre Pican à trois mois de prison avec sursis, pour ne pas avoir signalé à la justice les agissements pédocriminels de l'abbé René Bissey, la Conférence des évêques de France créée, en , le Comité consultatif en matière d'abus sur mineurs. Celui-ci est composé de 11 membres, il est présidé par Bernard-Nicolas Aubertin. Trois objectifs lui sont fixés : « Offrir une aide aux victimes ; organiser le suivi des personnes condamnées ; renforcer la formation des acteurs de la pastorale en matière de prévention »[2],[3].

Il a ensuite été nommé archevêque de Tours le et a été installé le suivant ; il devient de ce fait archevêque métropolitain de la province ecclésiastique de Tours.

En , il fait partie d'une mission de médiation auprès des autorités libanaises et israéliennes avec le pasteur Jean-Arnold de Clermont, président de la Fédération protestante de France. L'objectif annoncé était de manifester leur solidarité avec les populations et demander un cessez-le-feu et le démarrage de négociations sous l'égide de l'ONU[4],[5]. Le résultat de cette mission reste symbolique[réf. nécessaire].

Au sein de la conférence des évêques de France, il préside le conseil pour les questions canoniques. Le , il est réélu président de ce conseil pour un mandat de trois ans[6], poste qu'il laisse en 2011 à Roland Minnerath[7] pour succéder à Robert Le Gall à la présidence de la commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle.

Il a été membre de la commission de la mission universelle de l'Église. Il est aussi le président de la conférence épiscopale francophone pour les traductions liturgiques[Note 1], et c'est dans ce cadre qu'il a remis le avec les autres évêques de la conférence, la première traduction intégrale liturgique en français de la Bible au Pape François[8]. Le , ce dernier le nomme membre de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements[9].

Le pape François accepte sa démission d'archevêque de Tours pour raison d'âge le [10].

Il se retire alors comme aumônier auprès des cisterciennes de l'abbaye de la Maigrauge, à Fribourg, en Suisse, congrégation qu'il avait connue lors de ses études[11].

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Pierre Largillet, « Ancien Père Abbé de Lérins, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin archevêque de Tours », sur webtimemedias.com, (consulté le ).
  2. Les évêques se penchent sur le sort des prêtres condamnés pour pédophilie. Le Monde, 10 novembre 2001.
  3. Marie-Jo Thiel L'église catholique face aux abus sexuels sur mineurs. 2019.
  4. Brève sur le portail jeunes de l'Église de France.
  5. brève sur le site chrétienté-info.
  6. Communiqué sur le site des évêques français.
  7. Communiqué sur le site des évêques français.
  8. Radio Vatican, « La nouvelle Bible officielle en français remise au Pape », sur news.va, (consulté le ).
  9. « Nouvelles nominations au sein de la Congrégation pour le Culte divin », sur Radio Vatican, .
  10. (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le ).
  11. Maurice Page, « Démission de Mgr Aubertin, archevêque de Tours », cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]