Guer
Guer | |
Le château de Coëtbo. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | De l'Oust à Brocéliande Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Luc Bléher 2020-2026 |
Code postal | 56380 |
Code commune | 56075 |
Démographie | |
Gentilé | Guérois, Guéroise |
Population municipale |
6 141 hab. (2018 ![]() |
Densité | 118 hab./km2 |
Population agglomération |
10 229 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 17″ nord, 2° 07′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 18 m Max. 155 m |
Superficie | 52,11 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Guer (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la ville de Guer |
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Guer [gɛʁ] (Gwern Porc'hoed en breton) est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Guer comprend quatre parties : Guer-Coëtquidan, Saint-Raoul, La Telhaie et Bellevue-Coëtquidan où l'on trouve les écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan, situées à cheval sur la commune voisine de Saint-Malo-de-Beignon.
Guer est limitrophe de la forêt de Brocéliande, où se trame la légende de Merlin l'enchanteur, de la fée Morgane et de la fée Viviane.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
- Bellevue-Coëtquidan
- La Houssaye[1]
- La Telhaie
- Saint-Raoul
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestée sous les formes Wern en 836, Guern au XIIe siècle[2].
« Guer » est issue du mot breton Gwern issu du mot gaulois verno que l'on retrouve toujours en gallois sous la forme Gwernin signifiant « aulnes », mais en breton, gwern peut également signifier le « marais », l'un n'excluant pas l'autre, l'aulne est un arbre qui aime beaucoup l'humidité, et qu'on trouve fréquemment au bord des marais. Ce nom de lieu a par la suite perdu son -n final.
Gwern Porc'hoet en breton : Porc'hoet permet de différencier Guer de Guern, autre commune du Morbihan.
Histoire[modifier | modifier le code]
La paroisse de Guer naquit au VIIe siècle sous l'impulsion de saint Malo et d'un monastère breton. Cette paroisse fit partie d'ailleurs de l'ancien évêché d'Alet-Saint-Malo, qui fut supprimé à la Révolution française ; elle se situait plus précisément dans le doyenné du Porhoët. Lors des États généraux de 1789, le cahier de doléances de la ville demande que Guer soit pris pour « chef lieu d'un district considérable, eu égard à sa population et à sa distance de toutes villes voisines »[3].
Guer accueillait autrefois (XVIIIe siècle) plusieurs foires tout au long de l'année : la veille de la mi-carême en mars, à la Saint-Marc, le 25 avril, à la Saint-Atanaze, le 2 mai, à la Saint-Grégoire, le 9 mai, à la mi-août (16 août), la grande Saint-Michel, le 29 septembre et la petite Saint-Michel, le 16 octobre, le mercredi d'après la Toussaint et le lendemain de la Saint-Thomas, le 6 décembre.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Durant la Première Guerre mondiale, le camp de Coëtquidan a servi de camp de prisonniers et de camp d'entraînement.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une division polonaise en formation a séjourné au camp d' à .
Après le débarquement de juin 1944, les résistants cachés dans le manoir de Saint-Gurval[4],[5] se sont affrontés aux supplétifs de la Gestapo du Bezen Perrot.
Des prisonniers de guerre allemands se trouvent internés dans le camp de Coëtquidan en 1946 et 1947.
Blasonnement[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Guer se blasonnent ainsi : « D’azur à sept macles d’or posées trois, trois et un, au franc-canton brochant d’argent fretté de huit pièces de gueules. » (Armes de la famille de Guer : ramage de Le Sénéchal de Carcado, brisées d’un franc-canton).
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2018, la commune comptait 6 141 habitants[Note 1], en diminution de 2,68 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
- Transports routier de voyageurs: Entreprise des Transports Herviaux créée en 1934 par François Herviaux, devenue en 2016 Linevia par fusion de plusieurs sociétés, entre 100 et 250 salariés.
- Photographe : actif en 1974 Yvon Ristori ancien de l'École nationale de photographie et cinématographie dite de la rue de Vaugirard, Paris(promotion 67-69).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de la Ville-Huë : XIIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Élégant château en pierre enduite sous ardoises composé du vieux logis dans sa partie Nord (XIIIe siècle), d'un corps principal, élevé sur deux étages, formant façade orientée sud - sud-ouest flanqué de deux tours (XIXe siècle). Le château a été ravagé par les flammes à la suite de l'incendie du . Il a été reconstruit à l'identique dans la foulée avec des modifications de distribution à l'intérieur et une toiture inférieure de près de 2,50 m pour des raisons d'économies. Le château est sis au milieu d'un agréable parc planté d'arbres centenaires. La même famille habite le château depuis sa fondation. La légende de la Ville-Huë dit que « Monsieur de PORCARO, vient tous les soirs, pendant la période de chasse, avec son costume de chasseur et ses chiens, sur la Lande Saint-Jean. On le voit rôder autour de la chapelle Saint-Jean sans essayer d'y entrer. Il n'y fait aucun bruit et à l'aurore il disparaît. On dit qu'il y fait son purgatoire ».
- Le château de Coëtbo, manoir depuis le XVe siècle, L'édifice actuel est le résultat d'une reconstruction progressive à partir de 1620. Château, avec ses communs, la conciergerie, la chapelle, le pigeonnier ainsi que le jardin avec ses terrasses et leurs escaliers classé au titre des monuments historiques par arrêté du [12].
- La chapelle Saint-Étienne, édifice construit à l'époque carolingienne avec des matériaux et peut-être une partie du soubassement datant de l'époque gallo-romaine, et faisant l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [13]
- Le village de Saint-Nicolas possède une croix située devant la chapelle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [14].
- Une parcelle contenant des vestiges d'un édifice gallo-romain, située sur le lieu-dit Saint-Étienne, classé au titre des monuments historiques par arrêté du [15]
- Église Notre-Dame.
- Église Saint-Gurval.
- Église Saint-Raoul.
- Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan et son musée.
- L'oratoire Notre-Dame-de-Grottais, construit par un architecte italien en 1946, dans un style unique en la région.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Plusieurs membres de la famille de Guer furent marquis de Pontcallec, dont Clément-Chrysogone de Guer, un des responsables de la Conspiration de Pontcallec.
- Famille Huchet.
- Paul Molac, professeur au lycée-collège de Brocéliande à Guer depuis 1990, président du Conseil culturel de Bretagne depuis 2009, député autonomiste UDB et secrétaire de la commission des lois à l'Assemblée nationale depuis 2012.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, t.II, 1890, p.143 : Laillé (de), sr de la Houssaye, par. de Guer. Réf. et montres de 1479 a 1513, dite par., ev. de Saint-Malo.[pas clair] « D’argent à trois pots ou orceaux de sable » (Sceau de 1404).
- Ernest Nègre , Toponymie générale de la France, Volume 2, p. 1036.
- recherche.archives.morbihan.fr.
- fr.topic-topos.com.
- Alain Guérin, Chronique de la Résistance, Omnibus, 2010 (ISBN 978-2-2580-8853-5).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k204222j/f533.image
- « Municipales à Guer. Un quatrième mandat pour Jean-Luc Bléher », sur Ouest-France, (consulté le 30 mai 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00091245, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00091244, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00091246, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00091247, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel Petit, « Sépultures du Bas-Empire à Guer », Annales de Bretagne, no 77, , p. 273–278.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Saint-Nicolas (Guer)
- Liste des communes du Morbihan
- Camp de Coëtquidan
- Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan
- Ligne Châteaubriant - Ploërmel