Norbert Turini

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Norbert Turini
Image illustrative de l’article Norbert Turini
Norbert Turini en 2016.
Biographie
Naissance (69 ans)
Cannes (France)
Ordination sacerdotale par Jean Mouisset
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Émile Marcus
Dernier titre ou fonction Archevêque de Montpellier
Archevêque de Montpellier
Depuis le
Évêque de Perpignan-Elne
Évêque de Cahors

Blason
« Aimer, Évangéliser, Servir »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Norbert José Henri Turini, né le à Cannes dans les Alpes-Maritimes, est un évêque français, nommé archevêque de Montpellier depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu une licence en sciences de la vie à l'université de Nice, tout en participant au programme des groupes de formation universitaire, Norbert Turini est entré au Grand séminaire de Marseille avant de poursuivre sa formation après son ordination à la faculté de théologie catholique de Strasbourg où il a obtenu une licence dans cette discipline en 1985.

Principaux ministères[modifier | modifier le code]

Il est ordonné prêtre le pour le diocèse de Nice. Le , il est élevé à la dignité de prélat d'honneur de Sa Sainteté par le pape Jean-Paul II.

Après avoir été pendant dix ans responsable du service diocésain des vocations, responsable de l'année propédeutique du séminaire et responsable d'un foyer d'étudiants chrétiens, il est devenu vicaire épiscopal pour la pastorale des jeunes de 1996 à 2000, puis vicaire général du diocèse de Nice jusqu'en 2004.

Évêque[modifier | modifier le code]

Nommé évêque de Cahors le , il a été consacré le . De 2009 à 2012, il parcourt son diocèse avec des visites pastorales dans les 30 groupements paroissiaux du Lot[1].

En 2013, il préside, du au , le Grand Pardon de Rocamadour.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il est président du conseil pour la communication[2].

Il est également l'évêque protecteur des Groupes de formation universitaire (GFU) jusqu'en 2015.

Le il est nommé évêque de Perpignan-Elne par le pape François[3].

Il a été nommé le 8 juillet 2022 archevêque métropolitain de Montpellier[4]. Son installation s'est déroulée le dimanche 23 octobre à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier, en présence d'Alain Guellec, évêque auxiliaire de Montpellier (nommé évêque de Montauban), de Celestino Migliore, nonce apostolique en France, ainsi que d'autres évêques français et maliens.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Il critique l'attitude de l'évêque de Recife dans une affaire d'excommunication dans le cadre d'un avortement sur une très jeune fille à la suite d'un inceste au Brésil[5].

En 2019, après la condamnation du Père Savioz (15 ans de prison pour agressions sexuelles et viol sur trois jeunes garçons), il déclare sur France Bleu : « ce qui est important, ce n’est pas de protéger l’institution, c’est de protéger les victimes »[6].

Controverse[modifier | modifier le code]

En 2012, alors évêque de Cahors, il minimise les faits lors d'une déposition dans le cadre d'une affaire de pédocriminalité concernant un prêtre de son diocèse et un enfant de 13 ans[7], et explique : « le père O. s’est épris de Mickaël et a vécu une relation amoureuse ». Par ailleurs, l’avocat diocésain, sur demande de l'évêché, a défendu le père O. et non la victime qui lors du jugement de l'affaire est séminariste. Le tribunal a reconnu Philippe O. coupable d’avoir commis des atteintes sexuelles sur un mineur de moins de 15 ans.

A la suite de l'affaire, le prêtre, condamné à une peine d'emprisonnement avec sursis, a retrouvé un poste dans le diocèse de Cahors, tandis que la victime est exclue du séminaire[8],[9]. De nombreux catholiques ont demandé que des poursuites soient engagée contre monseigneur Turini, protégé par des prélats de la curie romaine. Selon Norbert Turini, cette exclusion a eu lieu dans le cadre normal du suivi du séminariste, ce que semble contester le supérieur du séminaire de l'époque, Jean-Marc Micas[10].

Devise épiscopale[modifier | modifier le code]

« Aimer, Évangéliser, Servir ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Benayoun, « Mgr Turini : « J'aime les gens » », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  2. « Conseil pour la communication », sur Église catholique en France (consulté le )
  3. (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le )
  4. Paul Caraci, « Rome nomme Mgr Norbert Turini à la tête du diocèse de l’Hérault », sur midilibre.fr, (consulté le )
  5. Jean-Marie Guénois, « L'Église de France opposée à l'évêque brésilien », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « VIDÉO - Un ancien prêtre condamné pour viol : "J'ai la honte sur le cœur" dit l'évêque des Pyrénées-Orientales », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  7. Jeanne Le Borgne, « Lot : condamné pour agression sexuelle, le curé est toujours au contact des enfants », sur Paris Match, (consulté le )
  8. Emma Conquet (Mediacités Toulouse), « Dans le Lot, l’évêché protège un pédocriminel et rejette sa victime », sur Mediapart (consulté le )
  9. « TEMOIGNAGE. "Les paroissiens doivent savoir : leur curé a été condamné pour agressions sexuelles sur mineur" sa victime, Mickaël, parle et dénonce », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
  10. Emma Conquet, « Pédocriminalité : la défense bancale du diocèse de Cahors », Médiacités Toulouse,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]