Charles-Edmond Perrin

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Charles-Edmond Perrin
Portrait de Charles-Edmond Perrin
Biographie
Naissance
Château-Salins (Moselle)
Décès (à 86 ans)
5e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Thématique
Formation École normale supérieure
Titres Professeur des universités
Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
Profession Historien, professeur d'université (d) et maître de conférencesVoir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Lycée Fustel-de-Coulanges, université de Grenoble (d), université de Strasbourg (d) et université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Travaux
  • Essai sur la fortune immobilière de l'abbaye alsacienne de Marmoutier aux Xe et XIe siècles (1935)
  • L’Allemagne, l'Italie et la Papauté de 1125 a 1250 (1949)
  • Seigneurie rurale en France et en Allemagne du début du IXe à la fin du XIIe siècle (1966)
Approche Histoire médiévale (seigneurie rurale)
Membre de Académie des inscriptions et belles-lettres et Fondation ThiersVoir et modifier les données sur Wikidata

Charles-Edmond Perrin, né à Château-Salins le et mort à Paris le , est un historien médiéviste français[1]. Ami de Marc Bloch, il fut le directeur de thèse de Georges Duby et eut comme étudiant Jacques Le Goff.

Biographie[modifier | modifier le code]

Années de formation[modifier | modifier le code]

Charles-Edmond Perrin naît le 18 octobre 1887 à Château-Salins[1], alors en Lorraine annexée. Ayant rejoint la France pour parfaire son cursus, Charles-Edmond Perrin fait de solides études en histoire et géographie à « Normale sup[2]», obtenant son agrégation en 1911[3]

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Après une thèse en histoire médiévale, Charles-Edmond Perrin enseigne à Grenoble, Strasbourg[4], puis Paris. Professeur à la Sorbonne, spécialiste de l'histoire rurale du Moyen Âge, Charles-Edmond Perrin devient membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Il en est élu président en 1950[5].

Au cours de sa carrière, il publia de nombreux travaux historiques, qui font encore aujourd’hui référence. Veuf de Julia Rougier, il s’éteint en 1974[1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Essai sur la fortune immobilière de l'abbaye alsacienne de Marmoutier aux Xe et XIe siècles, Collection d'études sur l'histoire du droit et des institutions de l'Alsace, 1935.
  • Recherches sur la seigneurie rurale en Lorraine d'après les plus anciens censiers (IXe – XIIe siècle), Publications de la Faculté des lettres de l'Université de Strasbourg, 1935.
  • L’Allemagne, l'Italie et la Papauté de 1125 a 1250, 1949.
  • Trois provinces de l'Est: Lorraine, Alsace, Franche-Comté, 1957.
  • Seigneurie rurale en France et en Allemagne du début du IXe à la fin du XIIe siècle, 1966.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Notice d'autorité sur catalogue.bnf.fr
  2. Charles-Edmond Perrin: Souvenirs sur la promotion 1908. In Bulletin, 85, juin 1959.
  3. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (consulté le ).
  4. Jusqu'en 1947. C'est le médiéviste Robert Boutruche qui lui succéda.
  5. Discours de Pierre Marot sur persee.fr.

Source[modifier | modifier le code]

  • Marot Pierre : Discours du Président, séance publique annuelle. In: ‘’Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres’’, 118e année, no 4, 1974. (p. 568-579)

Liens externes[modifier | modifier le code]