Pourrières

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Pourrières
Pourrières
Blason de Pourrières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
Maire
Mandat
Sébastien Bourlin
2020-2026
Code postal 83910
Code commune 83097
Démographie
Gentilé les Pourriérois
Population
municipale
5 474 hab. (2021 en augmentation de 9,48 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 12″ nord, 5° 44′ 00″ est
Altitude Min. 239 m
Max. 872 m
Superficie 56,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pourrières
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Pourrières
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Pourrières
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Pourrières

Pourrières est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Pourriérois.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Pourrières est située à l'ouest du département du Var, à sa limite avec les Bouches-du-Rhône. À l'est de la montagne Sainte-Victoire, le village occupe un coteau dominant la plaine viticole arrosée par l'Arc.

Le point culminant (872 m) se trouve au sud de la commune, dans le massif du mont Aurélien.

Géologie et relief, patrimoine naturel et protection[modifier | modifier le code]

Le sud de la commune, occupé par le massif du mont Aurélien fait partie du périmètre du parc naturel régional de la Sainte-Baume.

La commune est également couverte par trois ZNIEFF, deux au sud qui concerne le mont Aurélien, dont une ZNIEFF de type 1 sur les crêtes, et « Le massif de la Gardiol » dans les collines du nord-ouest de la commune[1]. Le site classé « massif du Concors » couvre les collines du nord de la commune dans leur intégralité[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trets », sur la commune de Trets à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records TRETS (13) - alt : 264m, lat : 43°26'43"N, lon : 5°41'55"E
Records établis sur la période du 01-06-1988 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 0,7 3,2 5,8 9,4 12,8 14,9 15 12 9,2 4,8 1,7 7,5
Température moyenne (°C) 6,1 6,6 9,7 12,3 16,4 20,5 23,2 23,2 19,1 15 9,9 6,7 14,1
Température maximale moyenne (°C) 11,4 12,5 16,1 18,9 23,4 28,1 31,4 31,4 26,1 20,8 15,1 11,8 20,6
Record de froid (°C)
date du record
−9,7
29.01.05
−13
11.02.12
−9,4
02.03.05
−3,9
22.04.1991
−0,7
18.05.1991
2,7
01.06.06
5,7
02.07.1991
5,8
30.08.1989
1,5
29.09.1993
−6,2
30.10.1997
−9
23.11.1998
−10
30.12.05
−13
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21
28.01.08
23,7
27.02.19
25,4
30.03.12
28,5
29.04.05
34,2
22.05.22
44
28.06.19
39,7
21.07.22
41,4
23.08.23
35,2
03.09.16
33,1
08.10.23
23,8
06.11.1992
22,6
30.12.21
44
2019
Précipitations (mm) 67 42,8 44,3 67,5 50,7 38,6 19,7 30,2 75,9 79,9 91,7 59,4 667,7
Source : « Fiche 13110003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,4
0,9
67
 
 
 
12,5
0,7
42,8
 
 
 
16,1
3,2
44,3
 
 
 
18,9
5,8
67,5
 
 
 
23,4
9,4
50,7
 
 
 
28,1
12,8
38,6
 
 
 
31,4
14,9
19,7
 
 
 
31,4
15
30,2
 
 
 
26,1
12
75,9
 
 
 
20,8
9,2
79,9
 
 
 
15,1
4,8
91,7
 
 
 
11,8
1,7
59,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Le centre est à 3 km au nord de la N 7, à 27 km d'Aix-en-Provence et 16 km de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. L'autoroute A8 traverse la commune, selon une orientation est—ouest.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Outre les transports scolaires existants, la commune est desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ![10].

La gare SNCF la plus proche est la gare de Gardanne.

Environnement et risques naturels[modifier | modifier le code]

Risque sismique et retrait-gonflement des argiles[modifier | modifier le code]

La commune de Pourrières est en zone sismique de très faible risque[11].

La commune a fait l’objet de trois arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle relatifs aux retrait-gonflement des argiles[12].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune[13] ou à son aval[14] :

  • rivière l'Arc ;
  • ruisseaux de Rocle, le Magnier, la Tune, de Saint-Pancrace, de Montvallon, de Sainte-Catherine, des Avalanches, du Chapelet, de la Gardi, de la Partie, de Saint Ser, de Beauvoisin, de la Baume, de Saint-Pons ;
  • le canal de Provence traverse la commune du nord au sud.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pourrières s'écrit en provençal Pourriero selon la norme mistralienne et Porriera selon la norme classique[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

La localité est citée en 1145 comme De Poreriis ; la tradition donne comme étymologie probable soit le vocable latin Campi Putridi, en raison du charnier laissé par Marius après la bataille d'Aix, où il écrasa les Cimbres et les Teutons en 102 av. J.-C., soit du provençal pòrri (les poireaux, abondants à Pourrières). Il est plus probable que le nom provienne du caractère perché du village (podium reriis), la plupart des villages voisins de la haute vallée de l'Arc ayant cette désignation : Peynier : podium nigra, le puy noir ; Puyloubier ; Pourcieux ou encore le Pain de munition : podium munita, le pic fortifié, triple enceinte de pierre de l'âge du fer sur Pourrières au nord de la commune.

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Isnard de Glandèves (1340-1409), viguier de Marseille (1380), lieutenant du sénéchal (1405), fut seigneur de Cuers, de Pourrières et de Glandèves. Il fut le premier enfant de Guillaume Féraud de Glandèves, seigneur de Cuers et de Thorame et de Louise de Villeneuve. Il fut selon le baron du Roure "un des seigneurs les plus puissants et les plus considérés de Provence[15]". Il fut l'objet de la reine Marie de Blois qui le couvrit de dons.

Jean de Sabran (?-av.1384), capitaine d'Aix (1367), châtelain d'Aix (1370), viguier de Marseille (1381), fut seigneur d'Ansouis et grand chambellan de la reine Jeanne[16]. Il était le troisième fils de Guillaume de Sabran, baron d'Ansouis et comte d'Ariano. Jean épousa avant 1351, Isoarde de Roquefeuil, dame de Puyloubier, de Belcodène et de Mimet, fille d'Isnard de Puyloubier, seigneur de Puyloubier et de Roquefeuil[17]. Il eut de longs problèmes avec son frère Guillaume au sujet de l'héritage paternel, si bien que la reine Jeanne dut intervenir. Le 9 mars 1351, il prêta hommage pour Puyloubier à la reine Jeanne[18].

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le roi de France, Charles VI, intervient et envoie le sénéchal de Beaucaire, Enguerrand d'Eudin, qui fait la conquête du château de Pourrières à l’été 1383. Lorsque Louis Ier meurt et que sa veuve, Marie de Blois, arrive en Provence pour défendre les droits de son fils Louis II, elle réclame que le sénéchal lui cède la ville, ce qu’il refuse par instruction du roi de France[19].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur à la pyramide d'argent, maçonnée de sable, sur un piédestal aussi d'argent sur lequel sont gravés ces deux mots CAIVS, MARIVS, l'un sur l'autre, en lettres capitales aussi de sable, le tout accosté en chef des lettres P et S capitales d'or.
Commentaires : Dans la version moderne du blason (non représentée), le nom de Pourrières est écrit sur le monument et ce sont les initiales de Caius Marius qui apparaissent en chef[20].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Pourrières fait partie des 37 communes du pays de la Provence Verte labellisé Pays d’art et d’histoire et de la communauté d'agglomération de la Provence Verte qui compte 28 communes membres.

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[26].
  • Autres commerces à Trets, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Auguste Bonnet   Ingénieur des Arts et Métiers

(décès)
Fernand Estrailler   Instituteur retraité
Louis Michel[29]
Fils de Jules Michel
SFIO puis PS Retraité de l’Armée de l’Air
Michel Delenne UG  
Jacques Gouirand    
en cours Sébastien Bourlin DVD puis UDI Professeur de faculté en disponibilité
Conseiller départemental du canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (2015 → )
12e vice-président du conseil départemental du Var (2015 → )
7e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018 → )

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :

  • total des produits de fonctionnement : 5 195 000 , soit 997  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 5 159 000 , soit 990  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 2 059 000 , soit 395  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 300 000 , soit 441  par habitant.
  • endettement : 3 495 000 , soit 671  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 15,68 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 28,97 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 102,07 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 570 [31].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune fait partiellement partie du parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [32].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pourrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[33],[34],[35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pourrières, une unité urbaine monocommunale[36] de 5 155 habitants en 2017, constituant une ville isolée[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[39],[40].

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[41] et relève du schéma de cohérence territoriale de la Provence verte, approuvé en [42].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), cultures permanentes (25,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,1 %), terres arables (6,7 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (1,4 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 5 474 habitants[Note 4], en augmentation de 9,48 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7501 7001 7731 8531 8931 8181 7661 7261 716
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7191 7801 7201 6641 5491 3801 2951 1711 181
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1651 1741 1529499711 008930866897
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9059801 2701 7182 6313 9854 3894 4935 123
2021 - - - - - - - -
5 474--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements :

  • groupe scolaire[48] ;
  • la commune dispose de deux écoles maternelles et d'une école élémentaire[49] ;
  • les collèges se trouvent à Trets, Rousset, Peynier, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume et les lycées à Fuveau, Peynier, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume[50].

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[51] :

  • Médecins à Pourrières, Puyloubier, Trets,
  • Pharmacies à Pourrières, Trets, Peynier, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume,
  • Les établissements hospitaliers les plus proches sont à Ollioules, Toulon, La Garde, Brignoles, Gassin, La Seyne-sur-Mer, Draguignan, Aix-en-Provence[52].

Cultes[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis-Chrysostome Michel (1797-1853), dit Michel de Bourges, avocat et homme politique, né dans la commune.
  • Émile Rigaud (Pourrières, 1814 – Aix-en-Provence, 1890), maire d'Aix-en-Provence de 1849 à 1863.
  • Germain Nouveau (1851-1920), poète, ami de Verlaine et de Rimbaud, né et mort à Pourrières.
  • La pianiste Jacqueline Eymar (1922-2008), Grand Prix du Disque pour Le Zodiaque de Georges Migot, qui a consacré sa carrière à la musique de chambre avec le Trio Kehr (Allemagne), a vécu de 1984 jusqu'à sa mort aux Hermentaires, commune de Pourrières.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le couvent des Minimes.
Domaine du Planet vu du ciel.
  • Hôtel de ville[55],[56].
  • L'église Saint-Trophime[57], et ses deux cloches du XVIIIe siècle[58],[59].
  • Ancien couvent des Minimes[60], fondé en 1568 et qui cessa toute activité en 1770.
  • Le Mémorial de Caius Marius[61],[62].
  • La place du Château, belvédère.
  • Ruines du château de Roquefeuil, berceau d'une Famille de Roquefeuil. La famille de Roquefeuil[63], en Provence, est issue des vicomtes de Marseille, et s'est éteinte au XVIIIe siècle. Elle tient son nom d'un fief de Roquefeuil (1340), situé sur la commune. Elle commença avec Raymond de Roquefeuil (1293), cinquième fils de Burgondion (+1246), vicomte de Marseille, seigneur de Trets et d'Ollières, et de Mabille d'Agoult, et prit fin avec Gabrielle d'Agoult d'Ollières, dame de Roquefeuil, héritière de cette branche cadette de la famille d'Agoult d'Olières, mariée le au château de Roquefeuil à Pourrières avec Pierre Isoard de Chénérilles.
  • La fontaine du XVIe siècle[64],[65].
  • Monument aux morts[66],[67],[68].
  • Centre européen de modélisme aérien (CEMA) au domaine du Planet[69],[70].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Inventaire national du patrimoine naturel » (consulté le ).
  2. « Concors, site classé pour sa valeur paysagère » (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Pourrières et Trets », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Trets », sur la commune de Trets - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Trets », sur la commune de Trets - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. Réseau régional de transports en commun Zou !
  11. sismicité du Var sur le site de la préfecture
  12. Porter à connaissance communal : Retrait-gonflement des sols argileux
  13. « Cours d’eau de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  14. L'eau dans la commune
  15. Baron du Roure, Glandèves, p.14
  16. AD du 13, 1 mi 33, parch
  17. Gérin-Ricard, Actes, tableau généalogique
  18. Gérin-Ricard, Actes, p.217
  19. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 407 et 413 (note 61).
  20. Sainte Baume Mont Aurélien : Pourrières, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  21. « coopérative vinicole La Fraternelle », notice no IA83001361, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Les domaines vinicoles
  23. Restaurants et hébergements
  24. Domaine du planet
  25. Le château de Roquefeuille
  26. Commerces et services de proximité
  27. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897), pp.363-364 [1]
  28. La fiche biographique de MICHEL Jules, Marius, Stanislas sur le Maitron en ligne
  29. La fiche biographique de MICHEL Louis, Marius, Alphonse sur le Maitron en ligne
  30. Les comptes de la commune
  31. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  32. décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
  33. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  35. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Unité urbaine 2020 de Pourrières », sur insee.fr (consulté le ).
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  38. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  40. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. PLU
  42. Schéma de Cohérence Territoriale de la Provence verte
  43. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Groupe scolaire
  49. Établissements scolaires
  50. Collèges et lycées
  51. Professionnels et établissements de santé
  52. Aix en Provence Les établissements hospitaliers
  53. Paroisse Saint-Trophyme de Pourrières
  54. Chapelle Notre-Dame-du-Bois, de l'ancien couvent des Minimes (les Hermentaires)
  55. Hôtel de ville
  56. Ancien hôtel de ville puis maison
  57. Eglise Saint-Trophime
  58. Notice no PM83000427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1726
  59. Notice no PM83000426, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1727
  60. « Couvent des Minimes (ancien) », notice no PA00081692, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. « Tombeau romain dit Trophée de Marius », notice no PA00081694, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. Fontaine (vieille)
  63. « bourg castral de Roquefeuil », notice no IA83001261, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « Fontaine (vieille) », notice no PA00081693, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. Fontaine, dite Belle Fontaine
  66. Monument aux morts
  67. Mémoires de guerre du Var : le monument aux morts
  68. Les Monuments aux Morts du Var de la Guerre 1914-1918 : Pourrières. par Daniel Mouraux administrateur de la Shha
  69. Centre d'études et d'essais pour modèles autonomes (CEEMA)
  70. Centre Européen de Modélisme Aérien

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]