La Calmette (Gard)

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La Calmette
La Calmette (Gard)
Mairie de La Calmette.
Blason de La Calmette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Jacques Bollegue
2020-2026
Code postal 30190
Code commune 30061
Démographie
Gentilé Calmettois
Population
municipale
2 516 hab. (2021 en augmentation de 19,87 % par rapport à 2015)
Densité 227 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 29″ nord, 4° 15′ 53″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 163 m
Superficie 11,1 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Calmette
(ville isolée)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Calmette
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La Calmette
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La Calmette

La Calmette est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, l'Esquielle, le ruisseau de Braune, le ruisseau de l'Auriol, le Rouvégade et par un autre cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Calmette est une commune rurale qui compte 2 516 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de La Calmette et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Calmettois ou Calmettoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 1991.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La Calmette est située à quinze kilomètres au nord-ouest de Nîmes, sur la route d'Alès (RN 106).

Communes limitrophes de La Calmette
Saint-Geniès-de-Malgoirès Saint-Chaptes
La Rouvière La Calmette Dions
Nîmes

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 810 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Rouvière à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 914,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes ferroviaires[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Réseau tango ligne 61 toute la journée. Et des services scolaires.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[9],[10].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[11] : la « rivière du Gardon entre Moussac et Russan » (682 ha), couvrant 7 communes du département[12] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[11] :

  • le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[13] ;
  • la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Calmette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Calmette, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 200 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].

La Calmette est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (22,3 %), forêts (18,3 %), cultures permanentes (14 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), zones urbanisées (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Calmette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le ruisseau de l'Auriol, le ruisseau de Braune et l'Esquielle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2014[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Calmette.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 852 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 852 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté en latin sous la forme villa que nuncupant Calmis in Comitatu Usetico[26] en 1027. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale, basée sur le mot occitan calm (souvent écrit can, féminin calma, cauma) qui désignent un plateau rocheux sur une montagne, une lande couverte de bruyère, suivi du suffixe diminutif -etta. La présence de l'article défini la indique une formation toponymique tardive.

Ses habitants s'appellent les Calmettois et Calmettoises.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L’origine du village est une circulade, Jack Montbrun écrit :

« J’aime aussi à imaginer que ce nom peut avoir une origine gréco-romaine, du grec « kalamé » : roseau, paille, si l’on songe que La Calmette fut à l’origine un village de pêcheurs, près du grand lac vidé par les Romains pour gagner des terres cultivables… Mais là encore les avis divergent, puisqu’on parle même de « légende » en évoquant ce grand lac ! »
  • Le village se composait de : Massillan (dont demeure une seule bâtisse au mas de l’Habitarelle, sur la route d’Alès au nord), et Estouzin (face à l’Escalette) plus au sud. Sur ce site existait un important monastère de Bénédictines.
  • Possession au XIe siècle de Bernard Aton, vicomte de Nîmes, puis du roi de France qui, en 1211, la donne aux seigneurs d'Uzès.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Gard.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1945 mars 1959 Roger Martin   Réélu en 1947 et 1953
mars 1959 mars 1971 René Peloux   Réélu en 1965
mars 1971 mars 1977 Camille Martin   Général
mars 1977 mars 1989 Jean-Marie Peloux   Réélu en 1983
mars 1989 mars 2008 Yves Maurin DVD Vice-président de Nîmes Métropole
Réélu en 1995 et 2001
mars 2008 en cours Jacques Bollègue DVG Retraité
Réélu en 2014[28]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

En 2021, la commune comptait 2 516 habitants[Note 6], en augmentation de 19,87 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9589359711 0331 0971 1381 1971 1721 258
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1391 1901 0981 0851 029875900780713
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
714644664577609625603531574
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5967127108931 3181 6351 7771 9281 942
2014 2019 2021 - - - - - -
2 0792 3632 516------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Village fleuri. Fête votive le , fête du printemps (mai). Nombreuses associations, 2 manades.

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 994 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 336 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 380 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,8 % 10,7 % 11,7 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 406 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 533 emplois en 2018, contre 552 en 2013 et 453 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 916, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 13].

Sur ces 916 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 156 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

254 établissements[Note 10] sont implantés à la Calmette au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 254 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
16 6,3 % (7,9 %)
Construction 46 18,1 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
65 25,6 % (30 %)
Information et communication 7 2,8 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 8 3,1 % (3 %)
Activités immobilières 9 3,5 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
27 10,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
47 18,5 % (13,5 %)
Autres activités de services 29 11,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (65 sur les 254 entreprises implantées à la La Calmette), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • SA Karist, supermarchés (11 894 k€)
  • Karbu, commerce de détail de carburants en magasin spécialisé (5 261 k€)
  • Bruyas, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (4 209 k€)
  • Huzo, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (1 751 k€)
  • Gregory Girard, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (1 101 k€)

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 54 34 15 9
SAU[Note 12] (ha) 334 296 225 233

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (54 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 233 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Ovins.
  • Vigne, vergers, asperges.

Artisanat et industrie[modifier | modifier le code]

Activités de service[modifier | modifier le code]

Une zone d'activité importante existe à La Calmette : la ZAC du « petit verger », venue agrandir en 2002 la zone commerciale de « la Carbonnière » ouverte en 1988 sous la municipalité de Jean-Marie Peloux, alors maire – première décision de la municipalité pour une ZAC en 1977. Le centre historique s'est alors vidé de ses commerces de proximité mais il reste cependant un coiffeur, une boulangerie, un café (L’afficion), un restaurant (La Terrasse) et une auto-école. Aux portes et dans le village de nombreux commerces : 3 supermarchés (Casino, Lidl, farfouille), 4 garages ou carrosseries, station-service et fioul, contrôle auto, réparation et vente informatique, bricolage, opticiens mutualistes, vétérinaire, photographe, pressing, bijouterie, magasin de produits et entretien piscines, une couturière et décoratrice d’intérieur, chauffagistes, boucheries, coiffeurs, onglerie, instituts de beauté, esthéticiennes et espaces bien-être, gymnastique et danses, bureau de tabac et presse, fleuriste pépiniériste, artiste-verrier, banques et assurances (Banque Postale, Crédit agricole, Groupama, Banque Populaire du Sud, Allianz), un bureau de poste, un deuxième restaurant (l’Entracte), traiteur (Martinez) et caviste, lavage-auto, ambulances et taxis, cabinet d’avocat, etc. Entreprises du bâtiment et artisans divers dans tous les domaines, électricité, plomberie, étanchéité, isolation, carrelage, couvertures, etc., ébénisterie, une usine d’aluminium, un bureau d’études. Un gîte d’étapes, un karting, un stand ball-trap, etc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Grottes préhistoriques.
  • Traces de voie romaine, la voie Régordane.
  • Restes de villas gallo-romaines.
  • Bourg de plan circulaire ou circulade, en forme de coquille d'escargot dans la partie appelée aujourd’hui le fort.
  • Construction d'une demeure pour le marquis De Valfons par une entreprise de maçonnerie calmettoise, aujourd'hui la mairie, que les habitants appellent toujours le château bien qu'il s'agisse d'une bâtisse bourgeoise de 1885 qui n'a rien à voir avec les châteaux historiques.
  • Le château d'Ardouin, devenu en 1713, la demeure de Jean-Louis Mathieu, ancêtre des marquis de Valfons.
  • Le château du Péage, puis la Reyranglade, puis château d'André.
  • Le moulin à vent Fabre de Joybert. Il remonte au XVIIe siècle. Depuis 2013, ce moulin de style provençal a été restauré et produit à nouveau de la farine.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Julien de La Calmette (XIXe siècle). Église recensée au XIe siècle, reconstruite en 1860 par la population, qui l’appelle alors avec fierté la cathédrale de La Gardonnenque[37].
  • Temple protestant construit en 1846 sous une forme architecturale octogonale rare. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1991[38].
  • Grande croix en fer forgé de 1794 (réfection en 1816).
  • Chapelle : restes d'un mur de clôture, d'une petite abside romane dépendant autrefois d'un couvent de bénédictines.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

  • Plaine du Gardon.
  • Rives de l'Esquielle et de la Braune.
  • Garrigue nîmoise.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Camille Mathéi de Valfons (1837-1907), marquis de la Calmette, fut député du Gard (1871-1881) et maire de la Calmette. Son fils Henri fut également maire de la Calmette (1904-1912).
  • Christian Chomel, raseteur français, qui a vécu longtemps à La Calmette. Locataire de la manade du Devois sur la route de Saint-Chaptes.
  • Francis Ardant (1867-1946), officier militaire et écrivain français, y est né.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Calmette

Les armes de La Calmette se blasonnent ainsi :

De vair à la fasce losangée d'argent et de sable[39].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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