Méru

Méru
De haut en bas et de gauche à droite: l'Hôtel-de-Ville; panorama de la ville; la tour des Conti; l'église St-Lucien; maison à colombages.
Blason de Méru
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC des Sablons
Maire
Mandat
Nathalie Ravier
2020-2026
Code postal 60110
Code commune 60395
Démographie
Gentilé Méruviens, Méruviennes
Population
municipale
14 320 hab. (2021 en diminution de 2,6 % par rapport à 2015)
Densité 627 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 12″ nord, 2° 08′ 10″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 184 m
Superficie 22,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Méru
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
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Liens
Site web http://www.ville-meru.fr/

Méru est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

La ville est une commune périurbaine située dans le pays de Thelle, à 22 km de Cergy, 27 km de Beauvais et à 40 km de Paris.

Elle est desservie par l'ex-RN 327 (actuelle RD 927) et est aisément accessible par l'autoroute A16.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[edit | edit source]

Lieux-dits, écarts et quartiers[edit | edit source]

  • Boulaines devenu hameau de Méru en 1964
  • Lardières (hameau)
  • Lôtissement Agnicourt
  • La Nacre
  • Uni-Vert
  • La Chesnaie
  • Pierre Mendès-France
  • La ZAC (zone d'aménagement concerté)
  • Saint-Exupéry
  • La Roseraie

Hydrographie[edit | edit source]

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Méru est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Méru, une unité urbaine monocommunale[10] de 14 614 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), zones urbanisées (15,3 %), forêts (14,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[edit | edit source]

La gare de Méru, au début du XXe siècle.

Méru est desservie par les trains TER Hauts-de-France de la ligne Paris-Nord - Persan - Beauvais.

Le réseau de transport urbain dénommé Sablons Bus dessert la ville et les communes environnantes. Il est composé de 5 lignes régulières (A, B, C, D et E).

La ville est également desservie, en 2023, par les lignes 603, 621, 622, 6108, 6112, 6121, 6131, 6132, 6133, 6134 et 6234 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Toponymie[edit | edit source]

Les mentions anciennes de Méru sont : villa Matrius 626[17],[18] ; Mairiu en 862[17],[18],[19] ; de Meruaco en 1094[19] ; Meruvium en 1099[18],[19] ; Meru, de Merudio, Mairu en 1099[19] ; Meruacum en 1119[17] ; Mairu en 1123[18] ; Meru in Telis en 1325[18].

Albert Dauzat considère ce toponyme comme obscur tout en proposant sans conviction un anthroponyme latin Matrius, suivi du suffixe -ivum[17]. Quant à Ernest Nègre, il choisit une solution radicalement différente fondée sur l'adjectif latin major « plus grand », qui devint maire et rivus « ruisseau »[19] > français ru[20].
La ville se trouve sur le cours supérieur de l'Esches[21].

Histoire[edit | edit source]

Préhistoire[edit | edit source]

On a trouvé, sur le territoire communal, des pointes de silex préhistoriques (lances).

Des différentes tribus qui occupaient les lieux, l'on peut retenir les Véliocasses dans la partie sud et ouest du canton de Méru et les Silvanectes qui occupaient la partie est.

Époque gallo-romaine[edit | edit source]

Après la conquête de Jules César, la région fait partie de la province de la Gaule belgique (en Gaule transalpine). Par ailleurs, les fouilles menées sur le site de la station d'épuration ont confirmé la présence d'habitats datés du Haut Empire gallo-romain (IIe siècle apr. J.-C.).

Au IVe siècle, sous Dioclétien, la contrée reste dans la seconde Belgique dont Reims était la métropole ; Méru se trouve alors presque à cheval sur la voie romaine allant de Beauvais à Pontoise et Paris.

Cette voie est connue sous le nom de chemin de la Reine Blanche.

Moyen Âge[edit | edit source]

Après la mort de Clovis, la région de Méru entre dans le royaume de Paris. En 626, la Villa Matrius (Méru) est donnée à l'abbaye royale de Saint-Denis. En 862, Charles le Chauve confirme la donation de « Mairiu ». Par la suite, le site de la villa Matrius ou "Domaine de la Mère" est christianisé sous le patronage de saint Lucien, célébré le 16 octobre, peut-être pour remplacer un culte des eaux à la "Déesse Mère", sur le ru de Méru.

Toujours au IXe siècle, la région est ravagée par les Normands ce qui explique la présence de certains souterrains.

Ensuite, la ville appartient aux comtes de Beaumont jusqu'en 1191, époque à laquelle elle obtient une charte de coutumes, premier pas vers la reconnaissance communale.

En 1331, lors du recensement de la population, l'on compte 180 feux (900 habitants environ) à Méru. À titre comparatif, Bornel en a 80 (400 habitants environ) et Lardières 50 (250 habitants environ). Lors des jacqueries, de 1358, Méru est brûlée et rasée.

Époque moderne[edit | edit source]

La Renaissance[edit | edit source]

En 1521, Méru est reliée au domaine des Montmorency.

En 1582, Méru est incorporée au bailliage de Beauvais créé par Henri III.

Ensuite, des dernières années du XVIIe siècle et pendant la plus grande partie du XVIIIe, les princes de Conti et leurs descendants possèdent le bourg.

De leur château, il ne reste aujourd'hui qu'une tour dite la « Tour des Conti » que la ville et le district (aujourd'hui communauté de communes des Sablons) ont inscrit à leur programme de restauration.

Les XVIIe et XVIIIe siècles[edit | edit source]

La ville de Méru reste le centre d’un important bassin industriel qui s’est développé à partir du XVIIe siècle avec l’introduction progressive d’un artisanat tabletier importé de Paris par le biais des nourrices revenant de Paris.

La tabletterie, qui consiste en la fabrication d’objets divers (usuels, religieux, jeux, boîtes) au moyen de matières premières telles que le bois, l’os, la corne, l’ivoire, l’écaille ou encore la nacre, y fut d’abord pratiquée par les paysans de la région en manque de ressources durant les mois d’hiver.

Époque contemporaine[edit | edit source]

XIXe siècle[edit | edit source]

Au XIXe siècle, cette activité s’industrialise et la production s’intensifie. La profession s’organise et différentes spécialisations émergent : confection de boutons, de dominos, d’éventails, etc. Le travail de la nacre prend de l’importance. Rapidement, la ville de Méru s’illustre en tant que pôle de production sous le surnom de Capitale mondiale de la Nacre. Les débouchés sont nombreux, la clientèle internationale, la qualité du travail est appréciée bien au-delà des frontières de la France (Europe, Russie, États-Unis, anciennes colonies).

Les échanges avec la capitale, où se trouvent la plupart des grossistes, sont très actifs. Les tabletiers méruviens viennent s’y procurer les matières premières qu’ils façonnent et y déposent les produits de leur fabrication. L’ouverture de la gare de Méru, en 1875, facilite ce commerce.

Vue générale de Méru, au début du XXe siècle.

À la fin du XIXe siècle cependant, la tabletterie subit une récession économique qui amorce son déclin. Toutefois et malgré les tensions dont témoignent les grèves du début du XXe siècle, l’industrie du bouton connaît encore quelques décennies prospères avant de disparaître presque complètement du pays de Thelle.

XXe siècle[edit | edit source]

En 1909, une grande grève éclate dans le secteur de la boutonnerie. Le patronat réduit d'un tiers les salaires, « pour faire face à la concurrence ». La grève concerne dans la journée les quatre usines de la commune d'Andeville, mais tout le canton de Méru est rapidement concerné. Les premières négociations sont convoquées par le préfet pour le à Méru, mais ne débouchent sur rien, le patronat refusant de revenir en tout ou partie sur sa décision. Les maisons des patrons sont vandalisées, le une vingtaine de femmes sont blessées par la gendarmerie nationale. Le gouvernement Clemenceau envoie l'armée, commandée par le général Joffre. Le soutien national se développe, et les dirigeants de la CGT viennent sur place, jusqu'à ce que les salaires soient rétablis au niveau de 1908. À Méru le , 3000 personnes participent au meeting, avant la fin de la grève le [22].

Les reconversions dans la bijouterie ou les matières plastiques n’ont pas suffi à sauver l'industrie du bouton autrefois très florissante présentée aujourd’hui au musée de la Nacre et de la Tabletterie où l’on peut découvrir, outre les collections d’objets, de véritables ateliers reconstitués à l’identique. De nouvelles industries ont pris le relais dans la zone industrielle ouverte au sud de Méru dans les années 1950.

Le l'usine Rochel de Méru, qui conditionne des aérosols, explose à la suite d'une fuite de gaz ; on compte 3 morts et 49 brûlés, principalement des ouvrières[23]. En 1969 lors du procès le tribunal de Beauvais condamne le PDG « coupable d'une faute inexcusable » pour « homicide par imprudence » ; il avait en particulier refusé l'application de mesures de sécurité réglementaires[24]. La peine est de un an de prison avec sursis et 20 000 francs d'amende[24]. Il est amnistié dans les mois qui suivent et fait construire une autre usine. Les victimes sont mal indemnisées et ne peuvent pas se porter partie civile[24]. Simone de Beauvoir va à la rencontre des victimes, et écrit un article à leur sujet[25].

La pratique de la tabletterie à Méru a donné lieu à la production de quelques œuvres littéraires telles que La fabrique blanche, de Serge Grafteaux, parue aux éditions Tallandier en 1990.

Les années 1980-1990 voient le début d'un essor démographique sans précédent pour la commune de Méru, puisqu'elle double sa population entre 1975 et 2017 grâce à une immigration extra-européenne qui modifie la composition et la répartition des communautés présentes dans la commune. La commune est classée en « zone de sécurité prioritaire », avec notamment des quartiers difficiles comme celui de La Nacre, par le ministère de l'Intérieur[26] en 2012.

Politique et administration[edit | edit source]

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

Elle est depuis 1833 le chef-lieu du Canton de Méru.

Intercommunalité[edit | edit source]

La commune fait partie de la Communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, créée en 2000.

Tendances politiques et résultats[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1876 15 avril 1904 Charles Boudeville Républicain Pharmacien
Député de l'Oise (1877 → 1885 puis 1889 → 1895)
Conseiller général du canton de Méru (1871 → 1895)
15 mai 1904 17 mai 1925 Louis Deshayes    
17 mai 1925 19 mai 1929 Pierre Fulgence Legrand Rad. Conseiller général du canton de Méru (1928 → 1934)
19 mai 1929 03 juillet 1931 Antoine Faye   Négociant
03 juillet 1931 07 juillet 1935 Albert Degremont SFIO Avocat
07 juillet 1935 11 août 1935 Pierre Fulgence Legrand Rad. Conseiller général du canton de Méru (1928 → 1934)
11 août 1935 26 novembre 1937 Albert Degremont SFIO Avocat, conseiller d'arrondissement du canton de Méru (1931-1937)
26 novembre 1937 11 mai 1953 Marcel Coquet SFIO Commerçant
11 mai 1953 14 mars 1959 Antony Bernard    
14 mars 1959 20 mars 1977 Maurice César SFIO Chirurgien dentiste
Conseiller général du canton de Méru (1964 → 1970)
20 mars 1977 juin 1995 Guy Vadepied[28] PS Publicitaire
Député de la 5e circonscription de l'Oise (1981 → 1986)
Député de l'Oise (1986 → 1988)
Conseiller régional de Picardie (1977 → 2004)
Conseiller général du canton de Méru (1977 → 1982)
juin 1995 avril 2014[29] Yves Leblanc[30] UDF puis UMP[31]  
avril 2014[32],[33],[34] En cours
(au 2 décembre 2020)
Nathalie Ravier DVD[35] Vice-présidente (2014 → 2020) puis présidente (2020 → ) de la CC des Sablons
Réélue pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Jumelages[edit | edit source]

Politique environnementale[edit | edit source]

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

Évolution démographique[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 14 320 habitants[Note 4], en diminution de 2,6 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7252 0001 7201 7541 9402 0922 3272 5262 371
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7712 8872 8733 2623 6854 1874 3444 6944 558
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 8405 4665 5815 2375 4645 0265 0344 7875 076
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 4356 4978 64911 43611 92812 71212 65113 65014 640
2021 - - - - - - - -
14 320--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[edit | edit source]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 7 106 hommes pour 7 503 femmes, soit un taux de 51,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
4,0 
75-89 ans
5,7 
12,8 
60-74 ans
13,8 
20,0 
45-59 ans
17,6 
18,3 
30-44 ans
19,7 
20,4 
15-29 ans
18,5 
24,1 
0-14 ans
23,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[edit | edit source]

La commune dispose actuellement de 2 collèges publics :

  • le collège du Thelle situé près du Quartier de la Nacre
  • le collège Pierre Mendès-France situé à proximité du centre-ville.

Deux lycées publics sont également implantés sur la commune :

  • le lycée général et technologique Condorcet qui accueille près de 1000 élèves et qui dispose d'un BTS gestion de la PME et de la PMI
  • le lycée professionnel Antoine Lavoisier qui dispose de filières en accompagnement soin et service à la personne, en commerce, en gestion administration, en logistique, en maintenance des équipements industriels et en systèmes numériques[43],[44].

Méru accueille aussi le groupe scolaire privé "immaculée conception" allant du primaire au collège[45].

Sport[edit | edit source]

https://www.guide-piscine.fr/oise/piscine-aquoise-a-meru-1615_P

Économie[edit | edit source]

La commune abrite une fonderie appartenant au Groupe Norinco[46] et une usine du groupe Forvia.

Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie attire de nombreux visiteurs, groupes et touristes individuels.

Sécurité[edit | edit source]

L'ensemble de la commune est classée en zone de sécurité prioritaire sous le gouvernement Jean-Marc Ayrault en 2012.

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Méru ne compte aucun monument historique sur son territoire.

On peut néanmojns signaler :

  • Église Saint-Lucien, rue des martyrs de la Résistance / place de l'Hôtel-de-ville : C'est un vaste édifice issu de plusieurs campagnes de construction entre la fin du XIe siècle et 1678, qui se caractérise par une nef lambrissée de six travées d'une facture simple, bordée par un bas-côté Renaissance au sud et un bas-côté moderne au nord, et débouche à l'est sur la base du clocher roman remaniée à la période gothique. Aucun élément roman ne subsiste à l'intérieur de l'église, et à l'extérieur, le clocher de 1511 avec sa haute flèche en charpente de 1511 dissimule la vieille tour, excepté la face ouest de son dernier étage. Comme particularité, la base du clocher ne communique pas avec les deux croisillons ajoutés au XVIe siècle, dont celui du sud se prolonge vers l'est par une petite chapelle. À l'est, un chœur gothique de deux travées, terminé en chevet plat, fait suite à la base du clocher. Mal visible depuis la nef, il constitue toutefois la partie la plus remarquable de l'église, et n'a que peu évolué depuis sa construction pendant les années 1220 / 1230. Également digne d'intérêt est le bas-côté sud avec ses piliers ondulés gothique flamboyant munis de chapiteaux Renaissance fantaisistes[47].

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]


Héraldique[edit | edit source]

Armes de Méru

Les armes de Méru se blasonnent ainsi :

De gueules à la barre d’or chargée de 5 tourteaux de sable, accompagnée, en chef d’un éventail de quinze plis au naturel, en pointe d'une Marque à jouer tournée d'argent, et senestrée de deux dominos aussi d'argent pointés de sable, posés et rangés en pal, le "trois/zéro" sur le "quatre/deux".

Voir aussi[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes[edit | edit source]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[edit | edit source]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Méru et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Méru », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Méru », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
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