La Faurie

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La Faurie
La Faurie
Le village de La Faurie
vu depuis la route de Notre-Dame.
Blason de La Faurie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Buëch-Dévoluy
Maire
Mandat
Christiane Acanfora
2020-2026
Code postal 05140
Code commune 05055
Démographie
Population
municipale
307 hab. (2021 en diminution de 2,54 % par rapport à 2015)
Densité 9,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 05″ nord, 5° 44′ 26″ est
Altitude Min. 780 m
Max. 2 063 m
Superficie 31,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
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La Faurie
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La Faurie
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La Faurie

La Faurie est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de La Faurie (Hautes-Alpes) vue depuis l'entrée nord de la ligne Grenoble - Veynes.

La Faurie est un petit village situé dans le département des Hautes-Alpes et la région de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Faurions.

La commune s'étend sur 31,44 km2 et compte 307 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2021. Avec une densité de 10 habitants par km2, La Faurie a connu une nette hausse de sa population par rapport à 1999.

Entourée par les communes de Montbrand, Aspres-sur-Buëch, Saint-Julien-en-Beauchêne et Saint-Pierre-d'Argençon, La Faurie est située à 45 km au nord-ouest de Gap, la plus grande ville aux alentours.

Située à 839 mètres d'altitude, la commune est arrosée par la rivière le Buëch, ainsi que par l'un de ses affluents, l'Aiguebelle. Le village est traversé par la RD 1075, au bord de laquelle se trouvent une boulangerie, la salle polyvalente du village, la mairie et l'école.

La commune est composée d'un bourg et de plusieurs hameaux :

  • les Vignasses (lieu anciennement recouvert de vignes) ;
  • les Granges (avec sa distillerie de lavande et sa fromagerie) ;
  • Pusteaux (avec un ancien petit cadran solaire dans le mur d'une des maisons) ;
  • Saint André (ancien centre du village avec son église et la dernière tour d'un château) ;
  • le Pré du Four (avec un restaurant à proximité de la route nationale) ;
  • Notre-Dame (lieu situé en hauteur du village, où se trouvent un monastère orthodoxe et un petit château en assez bon état) ;
  • le Pré la Chèvre (vaste plaine avec un camping et de nombreuses habitations) ;
  • Seille (lieu situé en hauteur du village où commence la route pour se rendre en haut de la montagne de la Longeagne et son site de décollage) ;
  • la Valette (hameau situé au bord de la route avec son petit commerce de produits locaux) ;
  • le hameau du Villard où se trouve un château.

Aujourd'hui transformée en médiathèque intercommunale, l'ancienne gare ferroviaire est située sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble et Veynes).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 017 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 950,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records LA FAURIE (05) - alt : 825m, lat : 44°34'00"N, lon : 5°45'00"E
Records établis sur la période du 01-06-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,6 −4,4 −1,3 1,6 5,3 8,4 10 9,7 6,7 3,6 −0,7 −3,7 2,5
Température moyenne (°C) 1,1 1,9 5,4 8,6 12,5 16,5 18,7 18,4 14,5 10,4 5 1,6 9,6
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,2 12,2 15,6 19,7 24,6 27,4 27,1 22,3 17,3 10,6 7 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−19,4
30.01.04
−21,4
14.02.1999
−14
02.03.05
−9,5
08.04.21
−3,9
07.05.19
−1,9
03.06.06
1,1
17.07.00
0,6
30.08.1998
−2,5
18.09.01
−8,4
30.10.1997
−15,4
27.11.05
−19,8
18.12.10
−21,4
1999
Record de chaleur (°C)
date du record
20,3
28.01.08
22,4
29.02.12
23,4
30.03.21
28,2
09.04.11
31,4
22.05.22
37,5
27.06.19
36,2
06.07.15
37,9
23.08.23
34,3
05.09.06
30,2
08.10.23
23,1
10.11.15
17
25.12.23
37,9
2023
Précipitations (mm) 73,8 58,7 68,1 84,5 92,7 65,1 41,4 60,8 80,5 113,9 120,5 90,8 950,8
Source : « Fiche 5055001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,7
−4,6
73,8
 
 
 
8,2
−4,4
58,7
 
 
 
12,2
−1,3
68,1
 
 
 
15,6
1,6
84,5
 
 
 
19,7
5,3
92,7
 
 
 
24,6
8,4
65,1
 
 
 
27,4
10
41,4
 
 
 
27,1
9,7
60,8
 
 
 
22,3
6,7
80,5
 
 
 
17,3
3,6
113,9
 
 
 
10,6
−0,7
120,5
 
 
 
7
−3,7
90,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Faurie est une commune rurale[Note 2],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), prairies (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

C'est au début de l'année 1793 que la paroisse de Saint-André-en-Beauchêne devient la commune de La Faurie.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Las Fauréas en 1176[13],[14]. La forme Fabrice en 1416, explique ce toponyme qui, en français, se traduit par « La Fabrique » ; sans doute une forge ou un espace lié au travail du métal. « Fabrication, création », dont un des sens anciens était ; « forge »[14], las Fauries en 1535[14].

La Fauriá en occitan haut-alpin. Fauriá désigne toujours une forge en occitan.

Le nom de La Faurie dériverait de la fabrica (voir toponymie française).

Histoire[modifier | modifier le code]

Guillaume Artaud fut seigneur de Saint-André-en Beauchêne. Il eut de Béatrix de la Roche, dame de Trets, fille de Sibille, dame de Trets et du Revest et de Raimond de Montauban, Raymond de Montauban, viguier de Marseille (1352-1353)[15]. Béatrix institua, par testament du [16], ses fils Dragonet et Raymond de Montauban ses héritiers. Raymond devint seigneur de Trets, de Montmaur et du Revest.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Jean-François Dumanois    
mars 2008 mars 2014 Jean-Louis Cornand[17]    
avril 2014 En cours Christiane Acanfora[18],[19]   Ancienne cadre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 307 habitants[Note 3], en diminution de 2,54 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
751681737758769764761740680
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
626585625560678566550538506
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513527445402412404340332287
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
274250227215224231301312322
2021 - - - - - - - -
307--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Faurie (La) Blason
De gueules à la tour d’or, donjonnée de deux tourelles, maçonnée de sable, soutenue par deux écots d’or posés en chevron renversé[24].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « La Faurie » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « La Faurie » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.
  14. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5 et 2-600-00133-6, lire en ligne), p. 1346.
  15. Gérin-Ricard, Actes, p. 211.
  16. ibid., p. 213-214.
  17. site de la préfecture des Hautes-Alpes, fichier au format Excel consulté le 22 avril 2008
  18. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Armorial des Hautes-Alpes », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).