Guéthary
Guéthary | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays basque | ||||
Maire Mandat |
Marie-Pierre Burre-Cassou 2020-2026 |
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Code postal | 64210 | ||||
Code commune | 64249 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Getariar | ||||
Population municipale |
1 323 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 945 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 25′ 36″ nord, 1° 36′ 28″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 73 m |
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Superficie | 1,40 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Bayonne (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-de-Luz | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Guéthary (en basque Getaria) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Ancien port baleinier, puis thonier et sardinier, cette petite station balnéaire de style architectural néobasque a aujourd'hui pour activité essentiellement le tourisme grâce à sa situation sur la côte basque.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Guéthary se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[I 1].
Elle se situe à 126 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 15 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 6,6 km de Saint-Jean-de-Luz[4], bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bidart (1,8 km), Ahetze (3,8 km), Arbonne (4,7 km), Saint-Jean-de-Luz (5,7 km), Ciboure (6,5 km), Arcangues (7,2 km), Biarritz (7,4 km), Bassussarry (8,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Guéthary fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)[10]. au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le faible nombre de communes limitrophes s'explique par la façade océanique et la faible superficie de la commune ; de plus, Guéthary est quasiment limitrophe de la commune d'Ahetze, moins de 200 m au sud-est[11]. Les communes limitrophes sont Bidart et Saint-Jean-de-Luz.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par le Baldareta et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[12],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 357 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Ciboure à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 521,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Un espace protégé est présent sur la commune : la « baie de Cenitz », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 2 ha[22].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz »[24], d'une superficie de 1 384 ha, présentant une hétérogénéité de faciès et d'érosion très favorable au maintien de la présence de landes atlantiques aérohalines rares[25],[Carte 2].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Guéthary est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 5], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[27],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[30]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[31].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), forêts (8,3 %), zones humides côtières (7,3 %), prairies (4 %), eaux maritimes (2,4 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]En 1831, la commune est cadastrée, le bourg, dit « La place » situé autour de l'église, et trois hameauxː « Haispoure », « Costa aldia » et « Behereta ».
Occupation du territoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est réduit (1,40 km2) [Note 8] ; il est en très grande partie construit de manière pavillonnaire, ce qui explique la densité de population élevée (947,9 habitants par km²), mais moindre que dans une ville comme Bayonne, par exemple[11].
Lieux-dits et hameaux
[modifier | modifier le code]En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants :
- Behereta (signifie le bas par rapport à l'église) ;
- Brana (signifie bruyère);
- Costa Aldia (signifie la côte) ;
- Elizaldea (signifie côté de l'église) ;
- Haispoure (signifie en haut des rochers).
Quant à Acotz, considéré à tort comme un quartier getariar, ce dernier est situé dans la commune de Saint-Jean-de-Luz même s'il dépendait historiquement de la paroisse de Guéthary. Situé à seulement un kilomètre de Guéthary mais à cinq du centre de Saint-Jean-de-Luz, la proximité géographique a toujours favorisé l'interaction de ses habitants.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 361, alors qu'il était de 1 241 en 2014 et de 1 186 en 2009[I 2].
Parmi ces logements, 47,2 % étaient des résidences principales, 50,4 % des résidences secondaires et 2,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 41,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 58,6 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Guéthary en 2020 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (50,4 %) supérieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 62,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,2 % en 2014), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Guéthary[I 2] | Pyrénées-Atlantiques[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 47,2 | 78,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 50,4 | 13,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 2,4 | 7,9 | 8,2 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Routes
[modifier | modifier le code]La commune était traversée par la Route nationale 10, maintenant déclassée en RD 810, qui se dirige au nord vers Bidart et Bayonne et au sud vers Saint-Jean-de-Luz et Hendaye[11].
Autoroute
[modifier | modifier le code]La commune est également traversée par l'A63 mais il n'y a pas d'échangeur, les plus proches étant ceux de Saint-Jean-de-Luz-Nord (au sud) et Biarritz-la-Négresse (au nord)[11].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]La gare de Guéthary se trouve sur la ligne ferroviaire de Bordeaux à Irun. Elle est desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine vers Bordeaux-Saint-Jean, Dax ou Bayonne au nord et Hendaye au sud[33].
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Guéthary est desservie par la ligne ] du Car Express[34], qui fait la liaison entre Bayonne et Hendaye en suivant la départementale D810 et en s’arrêtant dans les villes traversées. Le bus s’arrête à deux arrêts dans Guéthary : Estalo et église.
La commune est desservie par le transport à la demande d’Hegobus[35] qui permet de rejoindre quelconque arrêt du réseau Hegobus en partant de l’arrêt de la mairie, de la gare SNCF, du VVF et de Mendi Alde.
Pendant les mois de juillet et d’août, une navette gratuite qui fait une boucle dans Guéthary, nommée Ainara, circule en juillet et en août jusqu’à 22h30 avec une navette toutes les trente minutes. La navette dessert deux parking relais gratuits, celui de Mendi Alde et celui de l’école.
Sentier de randonnée
[modifier | modifier le code]Guéthary est traversée par le sentier littoral[11].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Guéthary est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[38].
Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[39]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[40].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1991, 1995 et 2009.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le toponyme Guéthary apparaît[41] sous les formes Cattarie (1193, cartulaire de Bayonne[42]), Gattari (us et coutumes de la mer), Guattary et Sanctus Nicolaus de Guétary (respectivement 1685 et 1761, collations du diocèse de Bayonne[43]), Guéthary (carte de Cassini), Guétary (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]) et Gethari[44] au XIXe siècle.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Guéthary, en basque Getaria, vient du latin cetaria qui signifie « endroit de salaison », et on sait maintenant que dès l’antiquité, les Romains ont effectivement construit une usine de traitement de poissons au-dessus du port[45].
Une autre interprétation laisserait penser que le nom aurait pu se former, lors de la présence médiévale des Gascons sur la Côte basque jusqu'à son homonyme guipuscoan, du gascon gaytà « guetter » issu du latin captare « épier ». Il faudrait écarter le basque gaitari, « joueur de gaita »[46],[47].
Ce qui est certain, c'est que les deux communes de Guéthary et de Getaria (Pays basque espagnol) ont en commun une situation géographique semblable, un toponyme basque identique et sont des localités côtières de longue tradition marine. Au Moyen Âge, plusieurs villages de la côte basque ont été colonisés par les Gascons et, parmi elles, on trouve les deux « Getaria ».
Autres toponymes
[modifier | modifier le code]Le toponyme Behereta apparaît[41] sous la forme Béhèréta (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]).
Le toponyme Haispoure apparaît[41] sous les formes Aispourou et Haïspuru (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[41]).
Graphie basque
[modifier | modifier le code]Son nom basque actuel est Getaria[48].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Le peuplement de Guéthary est très ancien : la découverte en 1984, lors de travaux à proximité de la gare, des vestiges d'une usine à garum et à salaisons atteste d'une présence humaine dès le Ier siècle et de l'importance, déjà, des ressources de la mer[G 2]. Une épitaphe latine fut retrouvée en 1988 dans les bassins de cette usine[G 2].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Guéthary fait partie de la province basque du Labourd. Le vicomte du Labourd implanta dans ce petit bourg de pêcheurs une population nouvelle d'agriculteurs en 1193[G 3]. Guéthary devint probablement paroisse, mais elle perdit rapidement ce statut en étant absorbée par Bidart[49]. Guéthary devint ou redevint paroisse en 1633, ses revenus provenant de la pêche, notamment de la baleine.
Le sémaphore (une ancienne atalaye), toujours en place, était utilisé comme poste d'observation des baleines dans la baie, et des pirates. Lorsque les Guéthariars apercevaient les baleines, ils descendaient leurs traînières du port et partaient les harponner. Lorsqu'ils étaient attaqués par des pirates ou des bandes de brigands, ils se réfugiaient dans la ferme "Ostolapia" (ancien relais de Saint-Jacques-de-Compostelle, aujourd'hui nommé Ostalapia) sur la route d'Ahetze.
Comme ses voisins, Guéthary subit de nombreuses guerres et épidémies : invasions des Castillans en 1419 et 1438, peste vers 1515, nouvelle invasion espagnole en 1523[G 4]. Après la déclaration de la guerre de Trente Ans en 1635, l'Espagne envahit à nouveau la région en 1636 : les habitants de Guéthary s'enfuirent comme ceux des villages alentour, laissant habitations et récoltes ; l'occupation dura un an, provoquant notamment des dommages pour le bétail et les cultures[G 5]. La commune était très pauvre du fait de ces dévastations et des faibles ressources, uniquement agricoles et de la pêche[G 6].
En 1659, Louis XIV, sa cour et l'armée traversèrent la rue de l'Église, après avoir emprunté la rue des Écoles, puis ce qui est aujourd'hui le chemin de l'Empereur, en route pour Saint-Jean-de-Luz où devait se célébrer le mariage du roi avec l'infante d'Espagne.
Révolution et XIXe siècle
[modifier | modifier le code]La Révolution française ne bouleversa pas la vie de la paroisse qui devint commune en 1790 : le maire-abbé Lafitte devint maire, la commune adopta le calendrier républicain en 1793. La commune subit à nouveau les restrictions dues aux guerres avec celle contre l'Espagne en 1793 ; elle fut occupée par l'armée de Wellington en 1813. Guéthary restait très pauvre, avec un endettement catastrophique[G 6]. Le développement du tourisme et des bains de mer à partir de 1840 ne permit pas une amélioration financière, en raison des dépenses qu'il fallait effectuer pour garder une apparence et des équipements corrects de station balnéaire[G 6]. La ligne Bordeaux-Irun traversa la commune dès 1861 mais une halte ne fut accordée qu'en 1879 ; le trafic se développa rapidement[G 7].
En 1851, Guéthary compte 600 habitants et dénombre 96 maisons dont 26 fermes agricoles, 122 foyers dont 52 familles de pêcheurs ou marins. Le village comptait 113 marins (on était considéré marin dès l'âge de 13 ans) qui pour la plupart pratiquaient la pêche côtière, mais aussi il y avait un grand nombre de Basques s'enrôlaient dans des campagnes de pêche à Terre-Neuve. Le quartier de « La place » comprenait 17 fermes sur 26 et une carrière de pierre, située en contrebas au sud de l'église. Elle sera exploitée jusqu'à la seconde guerre mondiale. L'activité agricole a définitivement pris fin en 1978 avec la construction de l'autoroute.
La vie municipale fut agitée notamment en raison de la pauvreté de la commune, ce qui posait de nombreux problèmes de financement des projets et d'impôt. À partir de 1842, de nombreux scandales furent également causés par le nouveau curé, l'abbé Arcimisgaray, qui était décrit par le maire Dibarboure comme « violent et peu évangélique » ; il créa la polémique en employant comme « servantes » les deux jeunes et gracieuses sœurs Dorquela[G 8]. La municipalité obtint néanmoins l'évacuation du presbytère occupé, illégalement selon elle, par l'abbé ; mais elle perdit et fut condamnée à une forte amende devant le tribunal de grande instance[G 8].
XXe et XXIe siècles
[modifier | modifier le code]L'année 1905 fut marquée par de nombreux incidents au sein du conseil municipal entre un maire devenu minoritaire (M. Suhit) et une opposition dirigée par M. Archier et M. Estalo ; une séance se déroulant même sous la surveillance des forces de l'ordre[G 9]. L'opposition, qui refusait toutes les propositions du maire et réclamait la dissolution du conseil, obtint satisfaction par décret début 1906 ; son meneur M. Archier fut élu maire et M. Estalo devint son adjoint[G 10].
L'armée allemande, partie à la conquête de l'Espagne, traversa Guéthary pour finalement s'arrêter à Hendaye à la suite des accords conclus entre Hitler et Franco.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D’argent à la mer d’azur chargée d’une baleine contournée d’argent et d’une barque d’or à la voile de gueules brochant sur le champ, la barque chargée de six pêcheurs au naturel, le premier à dextre contourné, le dernier à senestre harponnant la baleine ; le tout accompagné au flanc dextre d’une falaise au naturel sur laquelle se tient un guetteur de sable.
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Guéthary fait partie de six structures intercommunales[50] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
- le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte de l'usine de la Nive.
La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, les électeurs guéthariars votèrent[Note 10] à 25,71 % pour Jacques Chirac (19,88 % au niveau national) et à 16,02 % pour Lionel Jospin (16,18 % au niveau national). Jean-Marie Le Pen obtint 9,15 %, à comparer avec ses 16,86 % nationaux. Au second tour, Jacques Chirac recueillit 90,13 % des suffrages exprimés, plus que les 82,21 % au niveau national[51],[52].
Lors du premier tour des élections législatives de 2002, les électeurs guéthariars votèrent à 50,36 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (49,00 % dans la circonscription), et à 26,27 % pour Sylviane Alaux (22,85 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 59,74 % (60,89 % dans la circonscription)[53],[54].
Les électeurs guéthariars répondirent positivement au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, contrairement au résultat général (59,07 % pour à Guéthary, 45,33 % sur toute la France)[55],[56].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtint 30,77 % des voix guéthariardes, score proche du niveau national (31,18 %). François Bayrou réalisa un score important à Guéthary (27,33 %, 18,57 % sur toute la France) et Ségolène Royal obtint à Guéthary 24,09 % des voix (25,87 % sur le plan national). Au second tour, l'écart entre les candidats fut moins marqué que sur le plan national puisque Nicolas Sarkozy obtint 50,42 % à Guéthary et 53,06 % sur tout le territoire[57],[58].
Lors du premier tour des élections législatives de 2007, les électeurs guéthariars votèrent à 47,81 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (48,88 % dans la circonscription), et à 21,06 % pour Sylviane Alaux (20,61 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 56,65 % (58,37 % dans la circonscription)[59],[60].
L'abstention est généralement plus faible à Guéthary qu'au niveau national ; comme pour celui-ci, la participation est bien plus importante pour les élections présidentielles que pour les scrutins locaux. À l'élection présidentielle de 2007, l'abstention fut à Guéthary de 12,42 % au second tour (national 16,03 %) ; aux législatives de 39,44 % (40,02 % national).
Administration municipale
[modifier | modifier le code]La commune de Guéthary ayant entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de conseilleurs municipaux est de 15 (y compris le maire)[61].
Liste des maires[62]
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Guéthary relève des juridictions des tribunaux d'instance et de grande instance de Bayonne, dans le ressort de la cour d'appel de Pau[63].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Le , à l'unanimité, le conseil municipal décida d'établir un contrat préliminaire à un jumelage avec la commune des Trois-Pistoles, située dans la MRC des Basques, au Canada[64].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].
En 2021, la commune comptait 1 323 habitants[Note 11], en évolution de +1,53 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,4 % la même année, alors qu'il est de 31,2 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait 611 hommes pour 717 femmes, soit un taux de 53,99 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,04 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'une école primaire, l'école publique Uhanderea[71]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[72].
Santé
[modifier | modifier le code]L'hôpital public le plus proche est le centre hospitalier de la Côte Basque (CHCB), qui dispose d'un site à Saint-Jean-de-Luz mais dont les urgences sont à Bayonne ; il existe également plusieurs cliniques à Saint-Jean-de-Luz.
Sports
[modifier | modifier le code]Il y a à Guéthary plusieurs spots de surf : Parlementia, Avalanche et Cénitz.
Il est également possible d'y pratiquer la pelote sur le fronton situé au centre du village, ou au trinquet, situé non loin des tennis. L’Olharroa (« la pieuvre » en basque), créé en 1922 et surnommé « La Mecque du Grand chistera », est l’un des clubs les plus anciens de la Fédération française de pelote basque.
Le tennis-club de Guéthary propose 4 courts de tennis (3 en quick, et 1 en synthétique/Classic-Clay), ainsi que 2 terrains de Padel.
Les 2 terrains de pétanque se situent à côté du siège de l'Olharroa.
Médias
[modifier | modifier le code]Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Guéthary, excepté le bulletin municipal édité par la mairie, disponible sur le site de cette dernière[73].
Les journaux régionaux et locaux, comme le quotidien Sud Ouest[74] ou Le Journal du Pays basque, traitent régulièrement de Guéthary dans leurs rubriques locales. L'actualité de la commune est également couverte par la radio France Bleu Pays Basque ou les décrochages régionaux de certains médias nationaux (France 3 par exemple).
On relèvera néanmoins l'existence d'un bulletin satirique régulièrement publié sur internet dénommé Le Guérafy[75], pendant gétariar du Le Gorafi.
Enfin, une radio musicale diffusée sur internet, dirigée par Jules-Édouard Moustic et dénommée "I have a dream", émet depuis le village.
Cultes
[modifier | modifier le code]Guéthary relève de la paroisse Saint-Joseph-des-Falaises - Bidart au sein du diocèse de Bayonne dont dépend l'église Saint-Nicolas[76].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]L'activité autrefois essentiellement tournée vers la pêche à la baleine, au thon puis à la sardine, est aujourd'hui principalement soutenue par le statut de station climatique et balnéaire de la commune.
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 524 €, ce qui plaçait Guéthary au 10 712e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[77].
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2007, les chômeurs représentaient 11,6 % de la population active, soit 8,3 % de la population de 15 à 64 ans[78].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Guéthary dispose de plusieurs commerces; de nombreux autres se situent dans la commune voisine de Bidart[79]. L'industrie textile y est représentée par la société 64, qui possède son siège social dans la commune.
Tourisme
[modifier | modifier le code]L'activité de la commune est essentiellement touristique grâce à sa situation sur la côte basque (plages [Cenitz, Arrotzen-Costa et Parlementia], spots de surf), son patrimoine (église du XVIe siècle, village); elle dispose d'hébergements touristiques sur son territoire et à proximité.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Langues
[modifier | modifier le code]D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Guéthary est le labourdin.
Festivités
[modifier | modifier le code]Les fêtes patronales (Saint-Nicolas), se déroulent chaque année en décembre. Les fêtes locales se déroulent fin août.
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- Le musée de Guéthary, installé au rez-de-chaussée de la villa Saraléguinéa, recèle les vestiges romains trouvés dans la commune et les œuvres du sculpteur Swiecinski. Il abrite également des expositions d'artistes contemporains.
- La passerelle « Itsasoan » de l'architecte Godbarge date de 1927 ;
- Le port, fortement incliné pour hisser les baleines ;
- Le monument aux morts de Maxime Real del Sarte ;
- La mairie[80] de l'architecte Ferdinand Brana. Elle contient une très belle peinture du port de Guéthary par Ramiro Arrue, peintre basque fortement influencé par l'Art déco, ainsi que deux autres représentations de scènes basques (visibles dans la salle d'honneur Irintzina) ;
- La villa Saraléguinéa[81] est inscrite aux monuments historiques.
- La commune a érigé en 1989 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Architecture sacrée
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Nicolas[82],[83] date des XVIe, XVIIe et XIXe siècles. Elle recèle une croix de procession[84] datant du XVe siècle. La commune compte également deux chapelles, la chapelle Saint-Joseph et la chapelle de Koskenia.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Nées au XIXe siècle
[modifier | modifier le code]- Pierre-Xavier Mugabure, né en 1850 à Guéthary et décédé en 1910, archevêque de Tokyo de 1906 à 1910.
- Gustave de Malherbe (1856-1934), éditeur et imprimeur, y est mort.
- Paul-Jean Toulet, né en 1867 à Pau et décédé en 1920 à Guéthary, où il repose, est un écrivain et poète français.
- Ernest Gailhac (1870-1942), dit « Gayac », graveur et illustrateur installé à Guéthary.
- Chiquito de Cambo, né en 1881 à Cambo-les-Bains et décédé en 1950 à Guéthary, est un pelotari.
- Jacques Rigaut, né en 1898 et décédé en 1929, a écrit un cadavre exquis, titré Et puis merde !, en 1926 au café de Madrid de Guéthary.
Nées au XXe siècle
[modifier | modifier le code]- Georges Guétary, le chanteur d'opérette et comédien grec naturalisé français au début des années 1950, emprunte à Guéthary son nom d'artiste. Son véritable nom est Lámbros Vorlóou.
- Frédéric Beigbeder, né en 1965 à Neuilly-sur-Seine, venait en vacances chez ses grands-parents à Guéthary pendant son enfance. Il y possède une maison et y a écrit « Un roman français », sorti en 2009. Une partie de son film L'amour dure trois ans se passe à Guéthary.
- Christian Borde dit Jules-Edouard Moustic, né en 1951 à Antony, est le présentateur de Bienvenue au Groland, il habite la commune et possède une radio locale, I have a dream.
- Vincent Cassel, né en 1966 à Paris, est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma français. Il possède une maison à Guéthary.
- Felipe Cazals, né en 1937 à Guéthary, est un réalisateur, scénariste, producteur, acteur, directeur de la photographie et monteur mexicain.
- Pierre Daninos, né en 1913 à Paris et décédé en 2005 dans cette même ville, est un écrivain. Il possédait une villa à Guéthary.
- Matthieu Diesse, artiste peintre et affichiste, né à Bordeaux en 1926, décédé en 2009.
- Jean-Baptiste Hirigoyen (1930-2012), star à grand chistera des années 1960 et chanteur. Il a gagné sept titres de champion de France.
- Marielle et Katia Labèque, les sœurs Labèque, pianistes mondialement connues. Elles possèdent une maison à Guéthary.
- Georges Lunghini, né en 1953 à Paris, est un comédien, photographe, compositeur. Il possède une maison à Guéthary.
- On peut également apercevoir Guéthary dans le clip de Zaz reprenant Tous les cris les SOS de Daniel Balavoine.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- 140 hectares selon l'IGN, 142 selon d'autres sources[G 1].
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Les données exprimées en pourcentages se rapportent aux votes exprimés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Guéthary » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Guéthary », sur geoportail.gouv.fr.
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Guéthary ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Guéthary » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Guéthary - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Guéthary - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sites
[modifier | modifier le code]- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- Stephan Georg, « Distance entre Guéthary et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Guéthary et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Guéthary et Saint-Jean-de-Luz », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Guéthary », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Lapurdi Itsastegia(-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
- Carte IGN, consultée sur Géoportail le 29/08/2010, en ligne.
- « Fiche communale de Guéthary », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Guéthary et Ciboure », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Socoa » (commune de Ciboure) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Socoa » (commune de Ciboure) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
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- « la « Baie de Cenitz » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Guéthary », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200776 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bayonne (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Pierre Lhande, Dictionnaire Basque - Français : dialectes labourdins, bas-navarrais et souletin, vol. 1, Paris, Gabriel Beauchesne, , 1117 p. (OCLC 490101706).
- « Histoire de Guéthary », sur guethary-tourisme.com (consulté le ).
- Jean-Baptiste Orpustan, Toponymie Basque : noms des pays, communes, hameaux et quartiers historiques de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 194 p. (ISBN 2867810957 et 9782867810954).
- R. Aymard de la Société Française d'Onomastique, Toponymie Pyrénéenne, Uzos-Pau, 2000.
- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- Victor Dubarat, Urt, ses origines, son développement, in Bulletin S.S.L.A. de Pau, 1927.
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
- Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
- Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
- Résultats électoraux de la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
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- Résultats électoraux de la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- Hubert Lamant Duhart, GUETHARY, Ekaina, , 315 p., page 231.
- Ministère de la Justice, carte judiciaire, en ligne, consultée le 29 août 2010.
- Compte-rendu du conseil municipal du 7 décembre 2006, page 4, consulté le 29 août 2010, en ligne.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Guéthary (64249) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Pyrénées-Atlantiques (64) », (consulté le ).
- http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Gu%C3%A9thary%20%2864%29
- https://www.mintzaira.fr/fr/services-en-langue-basque/ecoles/etablissement.html?tx_ecoles_pi2%5BshowUid%5D=308&tx_ecoles_pi2%5BbackPid%5D=183&tx_ecoles_pi1%5Bcommune%5D=79&tx_ecoles_pi1%5Bcdc%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Bprovince%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Bcategory%5D=16&tx_ecoles_pi1%5Btype%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Beducation_mode%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Bsubmit%5D=Rechercher&cHash=600582be18b5d5ac3a0fedfb1cb96907
- Bulletins municipaux en ligne.
- Articles de Sud-Ouest sur Guéthary
- « Le Guérafy - », sur Le Guérafy (consulté le ).
- Paroisse Saint-Joseph-des-Falaises - Bidart sur le site du diocèse de Bayonne, consulté le 29/08/2010].
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'INSEE (consulté le ).
- INSEE, Population de 15 à 64 ans par type d'activité, 2007, consulté le 5 septembre 2010, en ligne.
- Fiche de Guéthary sur bilans.net, consultée le 5 septembre 2010, en ligne.
- Notice no PA00125259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00132937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA64000041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA64000727, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM64000171, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Pays basque
- atalaye de Guéthary (eu), classé monument historique
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Collectif, Guéthary, Ekaina, 1991, 315 pages.
- section Guéthary en quelques chiffres, page 15.
- Jean-Luc Tobie, section Aux origines de Guéthary, page 141.
- Hubert Lamant-Duhart, section De l'Ancien Régime à l'Empire, page 153
- page 156.
- page 157.
- page 160.
- Georges Pialloux, section L'époque contemporaine, page 176.
- Monique Salaber, section La vie municipale, page 215.
- page 223.
- pages 225 et 226.
- Gil Reicher, La vie d'un village basque, Guéthary, éditions Féret & Fils, 9 rue de Grassi, Bordeaux, 1936.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme