Ascarat
Ascarat | |||||
![]() Maison basque de Basse-Navarre (tuiles rousses et pierres d'angle apparentes). | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Canton | Montagne Basque | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Galant 2014-2020 |
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Code postal | 64220 | ||||
Code commune | 64066 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Azkaratear | ||||
Population municipale |
317 hab. (2015 ![]() |
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Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 10′ 17″ nord, 1° 15′ 14″ ouest | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 446 m |
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Superficie | 5,82 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Ascarat est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Azkaratear[1],[2].

Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Ascarat, située dans la vallée des Aldudes, fait partie de la province basque de Basse-Navarre.
Accès[modifier | modifier le code]
Ascarat est desservie par les routes départementales D 15 et D 918.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Située dans le bassin versant de l'Adour, Ascarat est traversée[3] par la Nive et ses affluents, la Nive d'Arnéguy, la Nive de Béhérobie, le Berroko erreka et le Pagolako erreka.
Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]
- Apelchénéa[4]
- Arbelarréa[4]
- Arrécharborda[4]
- Béhérekoetchéa[4]
- Bentaberria[4]
- Beskinaénéa[4]
- Bidartéa[4]
- Bordia[4]
- Burugorriénéa[4]
- Caracotchéa[4]
- Choko Ona[4]
- Errékaldéa[4]
- Fargas (château de)[4]
- Ferrandoénéa[4]
- Garatégaïna[4]
- Haranbiako Borda[4]
- Harguinaénéa[4]
- Harguinchuria[4]
- Hirureta[4]
- Indartéa[4]
- Iputchaénéa[4]
- Ithurraldéa[4]
- Ithurricheta[4]
- Jauberria[4]
- Pontoussénéa[4]
- Puchulua[4]
- la Solitude[4]
- Tofinaenea[4]
- Uhaldéa[4]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations anciennes[modifier | modifier le code]
Le toponyme Ascarat apparaît sous les formes Ascarat (1106[5]), Escarat (XIIIe siècle[5]), Azcarat (1350[5]), Atzcarat (1366[5]), Azquarat (1413[5]), Axcarat (1513[6], titres de Pampelune[7]), Axcarate (1621[6], Martin Biscay[8]) et Sanctus Julianus d'Ascarat (1763[6], collations du diocèse de Bayonne[9]).
Étymologie[modifier | modifier le code]
Jean-Baptiste Orpustan indique que le toponyme est composé de aitz (« rocher ») et de garate (« lieu haut »), soit « hauteur de rocher »[5].
Autres toponymes[modifier | modifier le code]
Chubitoa est un hameau d’Ascarat et d’Anhaux, mentionné en 1863[6] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Jauréguy était un fief vassal du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire de 1863[6] de même que Larragoyen.
Graphie basque[modifier | modifier le code]
Son nom basque actuel est Azkarate[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
La paroisse est mentionnée[10] dès 1256 et est « ravagée par des gens de guerre » en 1396.
En 1391, Saint-Étienne-de-Baïgorry englobait les communes actuelles de Anhaux, Ascarat, Irouléguy et Lasse[11].
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Écartelé au 1 d'azur au cep de vigne pampré d'argent et fruité d'or ; au 2 d'argent à une aigle essorante de sable sur un mont de sinople ; au 3 d'argent à deux fasces de gueules ; au 4 d'azur à un cheval gai passant d'or surmonté de deux étoiles d'argent posées en fasce au franc quartier des barons militaires d'Empire[12].
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune d'Ascarat participe à neuf structures intercommunales[13] :
- la communauté de communes de Garazi-Baigorri ;
- le SIVOS de Garazi ;
- le SIVU Hiruen Artean ;
- le syndicat AEP d'Ainhice ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'enquête de 1786[14] recense à Ascarat 56 maisons et 328 personnes[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2015, la commune comptait 317 habitants[Note 1], en augmentation de 1,6 % par rapport à 2010 (Pyrénées-Atlantiques : +2,53 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
La commune possède un ensemble de fermes[20] des XVIe et XVIIe siècles, inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel. La ferme Harizpea[21] date de 1587 et la maison Uhaldea[22] de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. Le manoir[23] dit château de Vergues ou château de Fargas date, quant à lui, du XVIIIe siècle.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Julien-d'Antioche[24], d'origine médiévale, a été fortement remaniée aux XVIIIe et XIXe.
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pierre Narbaitz, né en 1910 à Ascarat et mort en 1984 à Cambo-les-Bains, est un historien, écrivain et académicien basque français de langue basque et française.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux - Pyrénées-Atlantiques, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9)
- - Académie de la langue basque
- Notice du Sandre sur Ascarat
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le 13 avril 2012)
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », , 246 p. (ISBN 2867813964 et 9782867813962)
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
- Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- « Présentation de la commune d'Ascarat », notice no IA64000420, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Présentation de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry », notice no IA64000425, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Guy Ascarat.
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 25 mai 2014)
- Archives nationales K 1235, no 21, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 77
- avec un cheptel composé de 31 chevaux, mulets ou juments, 1339 brebis, 214 vaches et 153 cochons
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- « Le recensement des bâtiments anciens d'Ascarat », notice no IA64000486, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « La ferme Harizpea », notice no IA64000416, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « La maison Uhaldea », notice no IA64000459, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le château de Vergues », notice no IA64000415, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « L'église Saint-Julien-d'Antioche », notice no IA64000414, base Mérimée, ministère français de la Culture