Aïcirits-Camou-Suhast

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Aïcirits-Camou-Suhast
Aïcirits-Camou-Suhast
Blason de Aïcirits-Camou-Suhast
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Chantal Erguy
2020-2026
Code postal 64120
Code commune 64010
Démographie
Gentilé Aiziriztar
Population
municipale
687 hab. (2021 en augmentation de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 16″ nord, 1° 01′ 21″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 155 m
Superficie 9,60 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Palais
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Palais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Aïcirits-Camou-Suhast
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Aïcirits-Camou-Suhast
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Aïcirits-Camou-Suhast
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Aïcirits-Camou-Suhast
Liens
Site web aiciritscamousuhast.fr

Aïcirits-Camou-Suhast [a.isiʁits kamu sy.ast] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune d'Aïcirits-Camou-Suhast se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 86 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 57 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 2 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Saint-Palais (1,3 km), Béhasque-Lapiste (1,8 km), Arbérats-Sillègue (2,3 km), Amendeuix-Oneix (2,5 km), Garris (3,1 km), Gabat (3,9 km), Arbouet-Sussaute (4,2 km), Luxe-Sumberraute (4,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Aïcirits-Camou-Suhast fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8],[9]. La commune est dans le pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.

Accès[modifier | modifier le code]

Aïcirits-Camou-Suhast est desservie par les routes départementales 11, 29, 933 et 529[10].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Aïcirits-Camou-Suhast.

La commune est drainée par la Bidouze, la Joyeuse, Eiheraxaharreko erreka, Errekaldeko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,2 km de longueur totale[11],[12].

La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé 26 communes[13].

La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule. Elle longe la commune sur son flanc ouest et constitue la limite séparative avec la commune d'Amendeuix-Oneix puis conflue avec la Bidouze à Amendeuix-Oneix, en limite sud-ouest de la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, après avoir traversé 7 communes[14].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,1 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Statistiques 1991-2020 et records AICIRITS (64) - alt : 75m, lat : 43°20'06"N, lon : 1°01'13"O
Records établis sur la période du 01-08-1993 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 3 5 7,2 10,7 14 15,9 15,8 12,8 10,2 5,9 3,5 8,9
Température moyenne (°C) 7,7 8,2 10,7 12,9 16,2 19,4 21,2 21,4 18,7 15,8 10,7 8,3 14,3
Température maximale moyenne (°C) 12,4 13,4 16,5 18,5 21,7 24,9 26,5 27 24,7 21,3 15,6 13 19,6
Record de froid (°C)
date du record
−7,5
26.01.00
−9,6
12.02.12
−9
01.03.05
−2,9
04.04.1996
0,6
06.05.19
4,3
01.06.06
8,2
21.07.01
5,7
29.08.1998
2,5
26.09.02
−1,6
25.10.03
−6,6
22.11.1998
−10,1
25.12.01
−10,1
2001
Record de chaleur (°C)
date du record
25,1
01.01.22
29,1
26.02.1994
29,2
31.03.21
32,5
30.04.05
35,8
30.05.1996
42
18.06.22
41,1
18.07.22
41
11.08.22
38,1
12.09.16
34,8
02.10.23
28,3
23.11.14
25,1
19.12.15
42
2022
Précipitations (mm) 123,7 104,5 93,9 112,5 101,5 81,8 67,2 66,5 90,6 102 157,8 117,1 1 219,1
Source : « Fiche 64010002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[23],[Carte 1].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[24],[Carte 2] : le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aïcirits-Camou-Suhast est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Palais, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[29] et 2 956 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), zones urbanisées (6,1 %), prairies (2,8 %), forêts (2,6 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Bidouze et la Joyeuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2009, 2014 et 2016[37],[35].

Aïcirits-Camou-Suhast est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[38]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[39],[40].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aïcirits-Camou-Suhast.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 78,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[42].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Aïcirits apparaît sous les formes Sanctus Martinus de Assiriz (1160[43]), Ayxiritz (1316[43]), Aysiriz (1350[43]), Aychiritz (1413[43]) et Ayxeriis (1472[21], notaires de Labastide-Villefranche[44]).

Jean-Baptiste Orpustan[43] propose l’étymologie basque aitz (« haut ») et aratze (« fougeraie ») donnant « fougeraie du haut » ou « fougeraie des rochers ».

Le toponyme Camou apparaît sous les formes Sanctus Petrus de Camono (1160[43]), Camou (début du XIIIe siècle[21] (cartulaire de Bayonne[45]), Camo (1304[43]), Chamo (1309[43]), Gamo (1350[43]), Camo (1413[43]), Camur (1472[21], notaires de Labastide-Villefranche[44]), Camo en Micxe (1479[21], contrats d'Ohix[46]), Camo (1519[21], titres de Navarre[47]), Camu (1621[21], Martin Biscay[48]), Camon (1793[49]) et Camou-Mixe (1863[21], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[21]).

Le toponyme Suhast apparaît sous les formes Sancta Maria de Suhast (1160[43]), Suhast (1316[43]), Suast (1350[43]), Suhast (1413[43]) et Suast (1513[21], titres de Pampelune[50]). Jean-Baptiste Orpustan[43], indique que Suhast provient de zuhaztoi, 'plantation d'arbres'.

Suhast est un dérivé[43] du basque originel Zuhazti, lui-même provenant d’un zuhaztoi (« plantation d’arbres ».

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Le château de Salat, sur Aïcirits, était un fief relevant du royaume de Navarre, qui apparaît sous les graphies Çalaha (1384[21], collection Duchesne volume CX[51]) et la maison deu senhor de Salha en lo pays de Micxe (1547[21], titres de Navarre[47]).

Uhart-Juzon était un fief d’Aïcirits, mentionné en 1863[21] dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, vassal du royaume de Navarre.

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Aiziritze-Gamue-Zohazti[52].

Histoire[modifier | modifier le code]

Suhast, ancien village de Camou-Mixe, s'est uni à Aïcirits et Camou-Mixe le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2014 Guy Énéco CPNT[53]  
2014 En cours Chantal Erguy CPNT  

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée aux organismes administratifs suivants (liste non limitative) :

Circonscriptions judiciaires[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal d'instance de Bayonne, du tribunal de grande instance de Bayonne et de la cour d'appel de Pau.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale et des syndicats intercommunaux de regroupement pédagogique « Ikas bidea » et pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze[54].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le nom des habitants est Aiziriztar[55],[52].

En 1350, 20 feux sont signalés à Camou[56].

Le recensement[57] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[58] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[59], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Aïcirits la présence de 4 feux, le second de 13 (12 + 1 feu secondaire). De même à Camou, le recensement de 1412-1413 relève 10 feux, et celui de 1551 31 (27 + 4 feux secondaires). Enfin à Suhast, les dénombrements indiquent 6 feux pour le premier et 22 (21 + 1 feu secondaire) pour le second.

Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[60] dénombre 31 feux à Aïcirits, 49 à Camou, et 38 à Suhast.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

En 2021, la commune comptait 687 habitants[Note 9], en augmentation de 2,38 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
206211236186262252261256281
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
252240225211207228254226270
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
249238238234249235240202179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
204219564531531559642650672
2021 - - - - - - - -
687--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les tableaux démographiques ci-dessus ne concernent, avant 1842, que la commune de Camou-Mixe. Avant cette date, Suhast a connu l'évolution suivante :

Évolution de la population
1793 1800 1806 1821 1831 1836
148152155131145148
(Sources : Projet Cassini de l'EHESS[65].)

Économie[modifier | modifier le code]

Aïcirits-Camou-Suhast est classée par l'INSEE[66] parmi les communes appartenant à l'espace à dominante rurale et dépend de la région agricole des Coteaux du Pays basque. Elle fait partie d'une zone agricole défavorisée dite simple (au sens du ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales).

Le siège social de la société Lur Berri, groupe coopératif agro-alimentaire, est situé à Aïcirits-Camou-Suhast.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Elle accueille également d'autres entreprises du secteur agro-alimentaire qui font partie des cinquante premières[67] du département :

  • Union coop agricole alimentation bétail (fabrication d'aliments pour animaux de ferme) ;
  • Haraguy-jambon de Bayonne (préparation industrielle de produits à base de viande) ;
  • LBO (fabrication d'aliments pour animaux de ferme) ;
  • Lajournade SAS (préparation industrielle de produits à base de viande).
  • Nuditx, centre nudiste attirant une clientèle grandissante venant de la côte.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Langues[modifier | modifier le code]

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Aicirits-Camou-Suhast est le bas-navarrais oriental.

Le village de Camou possède une caverne (grotte d'Oltzibarre) étroitement liée à la légende de Txahalgorri[68], le jeune taureau rouge.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

L'ancien château de Camou, inscrit monument historique[69] depuis 1993, date du XVIIe siècle. Il recèle des collections d'outils anciens et de maquettes de machines tirées des plans de Léonard de Vinci.

Église Saint-Martin d'Aïcirits

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Porte trois écus posés 2 et 1

1- "D'azur à deux clefs d'or passées en sautoir adextrées d'un monde du même au chef d'argent chargé de trois croix pattées de gueules" pour Aïcirits
2- "D'azur au loup passant d'or armé et lampassé de gueules à la bordure cousue du même chargée de huit flanchis d'or 2,2,2 et 2" pour Camou

3- "D'or à trois chênes arrachés de sinople fûtés au naturel" pour Suhast[71].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Aïcirits-Camou-Suhast et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Aïcirits-Camou-Suhast et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Aïcirits-Camou-Suhast et Saint-Palais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches d'Aïcirits-Camou-Suhast », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  8. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  9. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  10. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av et aw Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  11. « Fiche communale d'Aïcirits-Camou-Suhast », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  12. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 8 août 2021)..
  13. Sandre, « la Bidouze ».
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