Ilharre
Ilharre | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Canton | Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Etchart 2014-2020 |
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Code postal | 64120 | ||||
Code commune | 64272 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ilhartar | ||||
Population municipale |
156 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 23′ 33″ nord, 1° 02′ 26″ ouest | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 142 m |
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Superficie | 10,55 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Ilharre est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La commune fait partie du pays de Mixe et du Lauhire, dans la province basque de Basse-Navarre.
Accès[modifier | modifier le code]
Ilharre est desservie par les routes départementales D 29, D 125 et D 246.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Ses terres sont arrosées[2] par la Bidouze, affluent de l'Adour, et par ses tributaires, le ruisseau le Lauhirasse et le Chubitoco erreka.
Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]
- Plaça ;
- Egipto.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations anciennes[modifier | modifier le code]
Le toponyme Ilharre apparaît sous les formes Sanctus Laurentius de Brucoe, Bruchoe, Brucue (1160[4]), Ylarra (1268[4]), Ilharre[4], Illarre (1350[4]), Ilharre (1413[4]), Ilarre (1513[5], titres de Pampelune[6]), Ylharra (1519[5], titres de Soule[7]), Ylharre et Ylarre (1621[5], Martin Biscay[8]).
Étymologie[modifier | modifier le code]
Selon Jean-Baptiste Orpustan[4], Ilharre signifie la bruyère.
Graphie basque[modifier | modifier le code]
Son nom basque actuel est Ilharre[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
À Ilharre, en 1370, s'est tenu le plus ancien procès en sorcellerie de l'ancien royaume de Navarre[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune appartient à six structures intercommunales[10] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP du pays de Mixe ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de ramassage scolaire d'Amendeuix-Oneix et Gabat ;
- le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
Démographie[modifier | modifier le code]
En 1350, 11 feux sont signalés à Ilharre[11].
Le recensement[12] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[13] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[14], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Ilharre la présence de six feux, le second de 37 (35 + 2 feux secondaires).
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[15] dénombre 34 feux à Ilharre.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2016, la commune comptait 156 habitants[Note 1], en augmentation de 5,41 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Atlantiques : +2,65 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Laurent du XVIIe.
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
- Éducation
Amendeuix, Gabat, Ilharre et Labets-Biscay se sont associées pour créer un regroupement pédagogique intercommunal[20] (RPI).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- - Académie de la langue basque
- Notice du Sandre sur Ilharre
- Carte IGN sous Géoportail
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux (ISBN 2 86781 396 4)
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Titres de Soule, E 470
- Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
- Procès en sorcellerie d'Ilharre (en 1370)
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 8 juin 2014)
- Jean-Baptiste Orpustan, Ouvrage collectif, Amikuze - Le Pays de Mixe, Éditions Izpegi - 1992 (ISBN 2 909262 05 7), page 77
- Recensements cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 26. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.
- Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993
- Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
- Bibliothèque nationale, 6956, registre Moreau 979, cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 299.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Site du RPI
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Mairie d'Ilharre sur conseil-général.com