Etchebar
Etchebar | |||||
La mairie d’Etchebar. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Claude Recalt 2020-2026 |
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Code postal | 64470 | ||||
Code commune | 64222 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Etxebartar | ||||
Population municipale |
74 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 04′ 59″ nord, 0° 53′ 30″ ouest | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 1 025 m |
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Superficie | 8,23 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Montagne Basque | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Etchebar est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Etchebar fait partie de la Soule.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
L'Uthurrotche erreka, qui alimente le Saison, et ses affluents le ruisseau Erbeiché et le Belca erreka, arrosent[3] tous les trois le territoire de la commune.
Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]
Trois quartiers composent la commune d'Etchebar[4] :
- Kharrika
- Etxauak
- Ezpeldoialtea
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations anciennes[modifier | modifier le code]
Le toponyme Etchebar apparaît[5] sous la forme Chebarne (1385, collection Duchesne volume CXIV[6]). Etche signifie « maison » en basque ; -bar viendrait de i-bar, « vallée » (« maison de la vallée »[7]).
Graphie basque[modifier | modifier le code]
Son nom basque actuel est Etxebarre[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Paul Raymond[5] note que la commune était un fief vassal de la vicomté de Soule.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de sept structures intercommunales[8] :
- la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
- le SIGOM ;
- le SIVOM du canton de Tardets ;
- le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
- le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 74 habitants[Note 1], en augmentation de 4,23 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,49 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
La qualité de l'eau des gaves a permis le développement de la pisciculture.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine civil et littérature[modifier | modifier le code]
La commune est au cœur du roman Shibumi du mystérieux auteur américain Trevanian (édité en français chez Robert Laffont puis Gallmeister). C'est au château d'Etchebar que réside le personnage principal, Nicholaï Hel, à l'âge adulte.
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- Carte IGN sous Géoportail
- Fiche du Sandre sur la commune d'Etchebar
- [1]
- Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque - Paul Raymond
- Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- Justin Cénac-Moncaut, Histoire des peuples et des états pyrénéens : (France et Espagne) depuis l'époque celtibérienne jusqu'à nos jours, Amyot, 1860, p. 496.
- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 7 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la géographie :